"Le grand Pardon..."

Je fonce vers le seul téléphone libre du CERAM ESC Nice et je donne un coup de fil à my mother, histoire de savoir si elle m'a acheté le dernier album d'Iron Maiden qui est théoriquement sorti la veille (nous sommes le 24/3/98 [NdTB : il a presque deux ans, ton article :) ! ]). Elle m'annonce qu'à Auchan ils ne l'avaient pas encore et qu'elle n'est pas allée à la Fnac. Ma tension artérielle monte d'un cran.

Bon, je ne tiens plus : il me faut cet album de suite ! Cela fait deux ans et demi que je l'attends et que je me drogue avec "The X Factor", mon album culte de chez culte. Je lui dis donc de laisser tomber : JE VAIS LE CHERCHER DE SUITE en espérant avoir plus de chance !

Je me jette dans le premier bus en direction d'Antibes et je descends au centre commercial. Je fonce tel un dingue dans le magasin (j'explose un vieux, un Yorkshire et trois trolls au passage !) et je cherche désespérément ce maudit rayon de musique. Finalement, je le découvre au fin fond de la grande surface. Damn I'm good !

Mais pas j'ai ni le temps ni même l'envi de philosopher : je me dirige d'un pas alerte vers le coin "variété internationale" et je cherche désespérément à la lettre "i". Je commence à paniquer : et si, ici aussi, ils ne l'avaient pas encore?

Puis, soudain, mon regard se fige : je viens d'apercevoir la fameuse pochette de Melvin Grant (celui qui avait fait la superbe pochette de "Fear of the Dark"). Je me saisi d'un exemplaire du CD et, le coeur empli d'allégresse (NDMM : le mot est faible ! :-), je passe à la caisse, reprends le bus et hop ! j'arrive en quatrième vitesse chez moi, j'allume le PC (NDMM : oui, je sais : c'est une hérésie... mais bon c'est une bonne chaîne laser :-) et insère le CD à toute vitesse dans le lecteur (NDMM : sans la boîte, of course, sinon ça rentre pas : je suis pressé mais quand même, faut pas exagérer :-), en cliquant comme un malade sur l'icône du CD. (NDMM : je vous laisse imaginer la scène... ;-)

Je connais déjà la deuxième chanson "The Angel and the Gambler" because j'ai acheté le single... Quant à la première chanson, "Futureal", j'en ai récupéré un extrait de trente secondes en Real Audio sur Internet et je sais qu'elle TUE !

Effectivement, elle TUE ! Elle est très rapide, Blaze chante très vite mais avec sa superbe voix puissante teintée de blues (NDMM : si, si, j'vous jure ! :-) : les paroles sont donc parfaitement compréhensibles. C'est donc un mélange de "Be Quick or Be Dead" et de "Man on the edge". J'ai donc écouté l'album en boucle trois fois, et je l'écoute encore en tapant ce texte ;-). En voici donc le test en exclusivité :-)

Je suppose que la question qui vous brûle les lèvres est : "est-il meilleur que le mythique "The X Factor""?

Hum... Cette question est assez difficile dans le sens où le thème des deux albums est différent. Mais parlons technique tout d'abord, voulez-vous.

Au niveau technique, son, rythmiques... les différences sont importantes : "The X Factor" est un album avec un son très puissant, une profondeur des paroles proprement hallucinante et une mélancolie omniprésente. "Virtual eleven" est plus "léger" au niveau des rythmiques, plus fluide, plus rapide. Il y a moins de mélancolie dans les paroles en général (NDMM : cela dépend toutefois des chansons, cf. "Como estais amigos"). On rentre ainsi plus vite dans l'album (NDMM : il faut écouter "The X Factor" au moins trois fois en entier avec une écoute soutenue pour pouvoir comprendre toute sa richesse).

La voix de Blaze a été fort injustement critiquée par de pauvres ignares incultes lobotomisés (NDMM : Philistins !) qui se défoncent avec du Korn ou du Bon Jovi de merde (NDMM : j'ai pas dit "Obispo" pour être gentil). Il faut lui rendre hommage (NDMM : je pense que FroST sera d'accord avec moi) : il a une voix extrêmement puissante avec moult registres. Si dans "The X Factor" il découvrait ses possibilités vocales, ici, il se "lâche". Sa voix semblent donc être plus fluide, mais reste toujours aussi puissante (NDMM : il a du "coffre" l'animal ;-). De plus, Blaze est vraiment cool, il est fan de jeux vidéo (véridique !), il est très intelligent (cf : les interviews, les paroles des chansons, les thèmes de celles-ci... : ici pas de "fuck" et autres joyeusetés du style : c'est de l'excellent anglais, avec des mots qui nécessitent même quelque fois l'utilisation d'un dictionnaire !). Et puis, moi, je trouve qu'il chante mieux que Bruce ! Na !

Les thèmes des deux albums sont très différents : les chansons de "The X Factor" portaient sur des thèmes tels que la guerre en Yougoslavie ("The Aftermath"), la guerre au Viet-Nam ("Edge of Darkness", "Fortunes of war"), sur la Sainte Inquisition ("Sign of the cross"), sur la nature humaine et la part de ténèbres présente en chacun de nous ("Lord of the Flies")... ici les thèmes sont en général plus "légers" : réalité virtuelle, SF... Qui a dit "Somewhere in Time"? ;-)

Voici donc un descriptif des 8 chansons :

"Futureal" (3 mn) : très rapide, mélange de "Be Quick or Be Dead" et de "Man on the edge", c'est une entrée en matière qui réveille ;-) l'auditeur. C'est l'histoire d'un môme qui joue tellement aux jeux vidéos qu'il finit par se confondre avec... Il vit donc dans une réalité virtuelle. Un peu comme nous, quoi ;-) Bref : cela décolle la pulpe !

"The Angel and the Gambler" (9.51 mn) : un ange (démon ?) manipule des mauvais gars dans le but de faire de mauvaises choses... Le son est assez inhabituel pour du Maiden, c'est assez 70's dans le style. C'est très original et cool. Le refrain se répète un peu trop de fois à la fin mais bon, c'est mineur comme défaut...

"Lightning strikes twice" (4.49 mn) : une histoire arrivée à Steve Harris: il s'est retrouvé au milieu d'un typhon, les mômes étaient affolés, la lumière était coupée... Cette chanson est excellente et le refrain est GENIAL : "Maybe lightning... STRIKES TWICE !". Ça fuse, c'est agressif, bref c'est le pied ! Une des meilleures chansons de léalbum !

"The Clansman" (9.06 mn) : la chanson évoque le thème de l'indépendance de l'Ecosse et fait référence au célèbre film "Braveheart" de Mel Gibson... FREEDOM ! FREEDOM ! Excellent ! Pour tous les fans de "Braveheart", de l'Ecosse, des kilts et des cornemuses ! A quand Blaze en kilt ;-) ?

"When two worlds collide" (6.13 mn) : est basée sur un film de S-F des année 50 (NDMM : 1951 il me semble bien...) et raconte l'histoire de la possible collision entre la terre et un astéroïde... C'est SF quoi ;-) et super bien rythmée ! Et toujours la voix envoûtante de Blaze et un refrain génial... (cf : bonus à la fin du test)

"The educated fool" (6.46 mn) : cette chanson (à la première personne) parle d'une personne qui a été éduquée et qui a donc été moulée sur un modèle social, et qui désire vivre sa vie comme il l'entend, faire ce qu'il veut... La rythmique est excellente, la voix de Blaze Bayley est magnifique, tout en rythme...

"Don't look to the eyes of a stranger" (8.11 mn) : la chanson raconte l'histoire d'un petit garçon à qui la mère a dit de ne jamais regarder un étranger (NDMM : dans le sens de "un inconnu", soyons bien clair entre nous ;-) dans les yeux. Cette chanson est du même type que "Fear of the Dark"; les amateurs comprendront je pense ;-). En clair, c'est assez mystérieux, angoissant... Terrible quoi ! Blaze excelle encore une fois dans le chant, et plus particulièrement dans les registres bas. Et dans la deuxième partie de la chanson, le(s) riff(s) à la guitare semblent évoquer quelqu'un qui court, s'arrête, se remet à courir...

"Como estais amigos" (5.26 mn) : rassurez-vous : seul le titre est en espagnol :-) dans cette superbe chanson. C'est sûrement la chanson la plus poignante de l'album. Elle parle de la guerre des Malouines (ou Falkland Islands) qui opposa l'Argentine à l'Angleterre. Blaze Bayley a écrit les paroles de cette chansons après avoir vu une stèle au morts de cette guerre derrière leur hôtel lors de la tournée du groupe en Argentine pour "The X Factour" et a écrit les paroles à son retour à la chambre d'hôtel. Blaze avait un ami d'école qui a été tué lors de cette guerre... Cette chanson est magnifique, en particulier le refrain que je trouve totalement excellent. Jugez par vous mêmes :

Et encore sa voix est poignante à l'extrême...

Le seul reproche que je pourrais formuler à l'égard de cet album est le fait qu'il n'y a que 8 chansons (mais le tout totalise quand même 53.22 minutes !) et que certains refrains sont peut être un peu trop répétés. Mais bon, quand on aime on en veut toujours plus et ils ont dit avoir encore 4 chansons en rab' pour sortir quelque chose l'année prochaine. Il faut savourer les bonnes choses... ;-)

Cet album est très proche de "Fear of the Dark", il le dépasse même à mon sens grâce à la voix de Blaze qui fait la différence par rapport à celle de Bruce et aux magnifiques arrangements du génialissime Steve Harris. Pour les fans, il y a quelques déchaînements de guitares en furie ! Et contrairement à ce qui a été dit dans un mag' de hard rock, les riffs ne sont pas "simples" ! M'étant mis depuis peu à la guitare électrique avec comme objectif de jouer du Maiden, je sais de quoi je parle ! Pfuuu, encore un journaleux qui parle sans rien comprendre à la musique...

Vivement que je les vois en live à Montpellier le 28 Mai 1998 (j'y vais avec Popol et my sister !) : ça va arracher : l'architecture scénique est dite supérieure à celle de Kiss avec des shows et des effets pyrotechniques type 80's !

Mais alors "quid de la question de tout à l'heure" : entre "The X Factor" et "Virtual eleven", lequel je préfère ?

Et bien : les DEUX mon général ! Et oui, ils sont aussi excellents l'un que l'autre dans leur style respectif, ils sont en quelque sorte complémentaires ! Si, si je vous assure ! C'est donc l'égalité parfaite entre les deux albums !

DONC, EN CONCLUSION, COURREZ ACHETER "VIRTUAL ELEVEN" ! C'EST UN ORDRE ! (Et prenez "The X Factor" en plus si vous ne l'avez pas déjà (pff : hérétiques !) ;-)

Maiden prouve en plus qu'il est bien le plus grand groupe du monde et un groupe totalement intemporel ! L'incarnation de la perfection en quelque sorte !

And don't forget men : "Don't look to the eyes of a stranger" !

P.S :

J'allais oublier : j'ai un truc à dire aux détracteurs de Blaze : FUCK OFF !!!

P.S 2 :

J'ai un aussi un truc à dire aux détracteurs d'Iron Maiden : FUCK OFF !!!

P.S 3 :

Si vous trouvez que mes éloges sur Maiden sont trop nombreux pour être honnêtes, c'est que vous ne connaissez pas Maiden ! ;-) Listen and enjoy men !

P.S 4 :

Eh, The BeaST (également surnommé "The Clansman" ;-), il va falloir que tu te mettes à Iron Maiden : "The X Factor" et "Vitual eleven" matin et soir. Y a que ça de vrai mon gars ! Tu dois avoir confiance en moi. ;-) [NdTB : ouais, ouais... n'empêche que j'ai essayé d'écouter du metal puisqu'on m'a filé 2 CD de Loublast... c'est assez bourrin et ça meugle de partout :) ]

BONUS (pour mes lecteurs bien aimés - ça sonne un peu faux mais bon ;-) :

J'ai récupéré sur Internet l'intrigue du film "When worlds collide" qui est à la base de la chanson de l'album portant (presque) le même nom. Voyez plutôt les deux points de vue suivants sur le film :

Plot Summary for "When Worlds Collide" (1951)

When a group of astronomers calculate one planet is on course to pass close enough to the Earth to cause havoc on land and sea while a few days later a second will record a direct hit, they set about building a rocket so a few selected individuals can escape to the first of the unwanted intruders.
(Summary written by Jeremy Perkins)

What would happen if a rogue planet flew into our solar system and slammed into the Earth? That question is answered in this classic sci-fi tale. An astronomer discovers an object that has just entered the solar system. His calculations show him its big and head straight for the Earth. The only problem is convincing the rest of the world. This top notch sci-fi shows humanity at its best and worst.
(Summary written by KC Hunt)

MONTPELLIER / Zénith (28/5/98)

Nous sommes arrivés (très) en avance au Zénith de Montpellier. Popol a mis son beau t-shirt "Virus" et moi mon (non moins beau ;-) t-shirt "X Factor" ; ma soeur est, quant à elle, restée assez sobre...

Les premiers fans arrivent. Certains ont une drôle de tête aux dires de Popol mais se révèlent finalement hyper cool ! ;-)

Alors qu'on attend l'heure fatidique de l'ouverture de la salle, un car estampillé "UK" passe devant nous et s'engouffre dans l'entrée de service où se trouve les camions transportant l'architecture scénique. "Ce sont sûrement eux" s'écrit un des fans présents et on se met à tous à courir après le fameux bus ; on rentre dans la zone réservée aux ingénieurs (la grille est restée ouverte, alors... ;-) mais on se fait refouler... Zut ! On fonce de l'autre côté, et on scrute ceux qui sortent du bus et... et... c'est Helloween, un des deux groupes en première partie de Maiden. Merde ! Bon, on repart déçus : on y a cru ! Les seuls qui sont contents, ce sont les membres de Helloween, ils n'ont jamais du avoir une telle ovation... Pfff...

On fait la queue devant la porte... Il se met à pleuvoir et on nous fait reculer sous la pluie pour essayer de nous mettre en rang : ils sont cons ces mecs de la sécurité ! On frise l'émeute mais bon, tout se passe finalement bien. L'ambiance est excellente, tout le monde a un t-shirt Maiden ; c'est d'ailleurs le seul signe de ralliement des fans : en effet, chez Maiden, les fans sont très différents : il n'y a pas d'archétype du fan pur et dur : grands, petits, cheveux courts, longs, blancs, noirs... on trouve de tout et c'est cool !

Finalement, les portes s'ouvre et on fonce ! Je m'achète au passage un t-shirt "Virtual XI" et on rentre dans la salle. Je veux me mettre devant, avec les fans "purs et durs" mais, Popol désirant s'asseoir et moi devant "surveiller" ma soeur, je renonce à mon projet et m'assied sur les gradins. On y voit très bien la scène, mais moi je voulais voir Blaze de près ! Dommage, cela sera pour la prochaine fois !

20h. La lumière s'éteint ! Le groupe "Dirty Deeds" commence sa prestation endiablée ! Vraiment très biens ces petits jeunes ! Et le batteur est terrible : Popol est devenu un fan ! ;-)

La lumière revient au bout d'une demi heure. On change le décor (en fait on agrandit la scène en enlevant les "affaires" de Dirty Deeds. C'est le tour du groupe Helloween. Franchement, ils jouent comme des bourrins, ils saturent trop et le chanteur a une voix criarde qu'on entend jamais vu qu'il n'a pas de coffre ! Nul ! Et en plus ils nous bousillé les oreilles vu la puissance du son (2 murs d'amplis de chaque côtés de la scène, cela ne supporte pas la médiocrité... ;-). Bref : à chier! Du moins, en ce qui me concerne.

La lumière revient enfin, on débarasse bien la scène, le Zénith se remplit désormais à un rythme effréné: la grand moment approche, et ça se sent. Une grande toile masque le (grand) décor mais on sent qu'ILS sont derrière. Soudain, un riff terrible déchire le silence: c'est Dave ou Janick qui se chauffe ! Une ovation du public retentit immédiatement ;-) Ce qui frappe le plus par rapport aux précédents groupes (et surtout Helloween), c'est la pureté du son ! Mais le son est encore bien plus puissant, of course ! Le riff est suivi d'un roulement de batterie aux impacts termonucléaires : c'est Nicko !

La tension monte, le public scande "Maiden" à s'en éclater les poumons ! 22h. La grand moment arrive enfin : la lumière s'éteint, tout le monde se lève et frappe des mains en hurlant "Maiden". La grande toile disparaît et un décor de ville en ruine apparaît (comme sur la jacquette, à droite de ce bon vieux Eddie), avec un magnifique effet de flamme à comme à EuroDisney aux dires de Popol à et une musique classique géniale et angoissante, type "fin du monde" dont je ne me souviens pas le nom, retentie. C'est l'hystérie dans la salle (mais une hystérie saine, pas de débordements, simplement l'envie de voir le meilleur groupe de Heavy Metal de tous les temps en action !).

Soudain, un son de guitare démarre tambour battant, suivit d'une explosion de lumière : c'est "Futureal" ! Le groupe est déjà à fond, Blaze court dans tous les sens en chantant comme un fou le titre le plus rapide du dernier album. "The Angel and the Gambler" prend immédiatement la relève ! Excellent ! "Man on the edge" suit, et Popol est fou de joie (il chante comme un malade sur le refrain mais vu le son, aucune chance de l'entendre ;-). Ah, si ses parents l'avaient vu ;-) C'est la première fois que je le voyais en transe ! ;-)

Blaze a appris des mots de français et nous lance un terrible "Bonsoir Montpellier !" teinté d'un fort accent anglais. Il discute un peu et annonce "Clansman" tandis que le décor change, un flag avec Eddie vêtu d'un kilt apparaît sur un immense panneau surplombant Nicko et sa batterie circulaire (2 mètres carrés !). Le titre démarre tambour battant avec ses guitares atmosphériques (jouées par Steve Harris !). "Lightning strikes twice", rageur, suit! Tout le monde est toujours debout, le rythme ne faiblit pas!

Soudain, un air étrange surgit de la guitare de Janick Gers : en deux secondes, je reconnais le riff : "putain, "Lord of the Flies" !" je balance à Popol qui avait réagi en même temps que moi ! S'en suit le magnifique "When two worlds collide" et son refrain excellent ! "The educated fool" calme un peu le jeu... On souffle un peu ;-)

Le public est en folie. Blaze n'arrange rien en lançant "Congratulation ! You're fucking great singers !". Puis arrive le moment que j'ai le plus aimé : la ville est plongé dans le noir, une lumière bleutée éclaire le centre et des chants grégoriens retentissent : contre toute attente, le groupe se lance donc dans un mémorable "Sign of the cross" ! On ne voit même pas passer les 11 minutes du titre culte de "X-Factor". C'est l'euphorie !

"Heaven can wait" prend la relève, suivit par "The evil that men do" et "Two minutes to midnight". "The Clairvoyant" et son refrain très appuyé retentit immédiatement après; "Fear of the Dark" et sa superbe atmosphère suit. "Hallowed be thy name", titre culte s'il en est, retentit dans le Zénith, suivi de "Afraid to shoot strangers". Eddie fait son apparition sur scène (!) et joue avec Dave et Janick, ce dernier étant particulièrement survolté : il jette en l'air sa guitare, saute dans tous les sens... le tout en jouant bien entendu !

Blaze remercit alors le public avec un "merci beaucoup ! A la prochaine fois Montpellier !" aux intonations anglaises, et la lumière s'éteint... Le show "officiel" est fini, le public crie "Maiden" à tout va. Quelques secondes après, ils revienent pour le premier rappel et nous balance un "Number of the beast" des familles, suivi d'un "Iron Maiden". Ils redisparaissent pour finalement revenir pour un deuxième et dernier rappel avec un "Trooper" délirant et le classique "Sanctuary" dans lequel Blaze s'amuse comme un fou avec le public, à tel point qu'il démarre le chant avec un riff de retard (j'ai repéré le coup d'oeil de Dave à Blaze lors de son "erreur" ;-)...

Le groupe disparaît et la lumière réapparait. C'est fini pour aujourd'hui ! Il est minuit et demi, le groupe a joué non stop pendant 2h30 une vingtaine de titres. C'est le pied ! Popol est ravi, tout comme ma soeur qui jurent de revenir dès qu'ils repassent dans le coin ! C'est donc la tête pleine de musique et de souvenirs que nous sommes rentrés...

C'était donc le compte rendu de ce concert mémorable, survolté et délirant ! Maiden est bel et bien le meilleur groupe de heavy du monde mais aussi un des tout meilleurs groupes sur scène !

Si un jour vous avez l'occasion d'aller à un de leur concert, allez y : vous ne le regretterez pas, et l'ambiance est super, les fans étant vraiment sympas. C'est l'éclate assurée !

Sur ce, je vais vous laisser, je vais m'essayer au riff de "Lord of the flies" ! La persévérance paye, dit on... ;-)

Bon, une chose est sûre, ce texte commence un peu à dater maintenant. Il avait été écrit en même temps que la sortie de "Virtual XI", autrement dit en Mai 1998 ! Eh oui, cela ne nous rajeunit pas ! :) Quoi qu'il en soit, mieux vaut tard que jamais, voici enfin dans le Toxic-Mag ce fameux texte !

Depuis, pas mal de choses ont changé en ce qui concerne Maiden. Tout d'abord, l'album s'est vendu à plus d'un million d'exemplaires (comme "The X factor"). Des rumeurs de départ de Bayley se sont accentués, pour finalement apprendre en Février 1999 que Blaze Bayley n'était plus dans Maiden (il commence une carrière solo; son premier album doit sortir normalement vers Septembre/Octobre - il sera managé par Sanctuary, c'est à dire la boîte de management de Maiden et Bruce Dickinson). A sa place, on retrouve donc... Bruce Dickinson ! Eh oui, c'est le grand retour de "Air Red Siren" au sein de la Vierge de Fer. Etrange come-back quand on connaît les relations conflictuelles entre Bruce et Steve Harris. Mais Bruce n'est pas revenu seul : Adrian Smith, ancien guitariste de Maiden, revient à son tour. Mais là où cela devient intéressant, c'est que Janick Gers, remplaçant de Smith, reste au sein de Maiden. Nous avons donc le premier groupe de Hevay à 3 guitaristes ! Cela devrait être assez furieux !!! Il semble, aux dires de Dickinson, que cela ne soit pas une simple "réunion" mais une réelle reformation. Qui vivra verra ! Mais une chose est sûre : la Vierge de Fer veut dominer le monde ! Vivement son nouvel album, prévu pour début 2000 et la tournée monstrueuse de 18 mois qui suivra ! Sans oublier l'album solo de Blaze Bayley!