LE PILOTAGE



La 106 S16 en compétion


Conduire mieux
Pour son plaisir et sa sécurité



Par White Ninja

(http://get.to/tuning)



AQUAPLANING

Distraction pour certains, panique pour les autres, l'aquaplaning francisé par aquaplanage est le résultat d'une action et d'une réaction. Le principe est le même que pour le ski nautique: à une certaine vitesse, lorsqu'on roule sur une flaque d'eau, l'action est assez forte pour que la réaction du liquide s'oppose à la pénétration du pneu dans sa surface. Plus simplement, l'eau se "durcit", prenant les propriétés de la glace: la solidification et la surface glissante. Dans la théorie, les pneus pluie sont sensés éjecter l'eau à la fois sur les côtés et par les rigoles d'évacuation d'eau, grâce à une sculpture spéciale, pour éviter ce phénomène.

Toutefois, à une certaine vitesse et selon la quantité d'eau, le pneu doit éjecter bien plus d'eau qu'il ne peut (à 80km/h, vitesse limitée en France sur route lors de fortes pluies, et sur une étendue d'eau profonde de 5mm, chaque pneu doit évacuer 15 litres d'eau par seconde pour assurer le contact avec la route).

Que faire ? Dans ce genre de situation, le danger est le même que sur de la neige. Les pneus ont des problèmes de grippe et n'accrochant pas tous pareil, ils ont tendance à écarter la voiture de sa trajectoire. Il faut donc "libérer" le mouvement des roues en débrayant. La voiture va doucement décélérer, et va continuer sur sa trajectoire en reprenant rapidement de la grippe. Si on n'a pas ce réflexe, se contenter de ne rien faire - ni freiner, ni accélérer, sans tourner. Seulement compenser le plus légèrement possible si on s'écarte de la route.




OCHOPHOBIE

L'ochophobie est la phobie des véhicules. Un comble quand on est tuner. Pour rappel, les phobies ne sont pas des symptomes de la folie au sens commun mais de simples troubles nerveux. Le fait que l'ochophobie soit plus rare que le vertige, la claustrophobie ou l'arachnophobie (peur des araignées) par exemple n'en fait pas un phénomène de foire.

Les phobies sont des angoisses typiques, c'est à dire des peurs non justifiées et non raisonnables. Innutile donc de tenter de minimiser cette peur ou d'user de conviction.

Cette angoisse peut se manifester d'un jour à l'autre. Il n'est pas facile de savoir comment prend naissance une phobie. Une 'simple' expérience malheureuse (un accident bénin ou grave) n'a en général qu'un effet assez bref, et ne suffit pas à engendrer une telle angoisse. Certaines personnes se retrouvent ainsi incapables de prendre le volant tant cette peur les oppresse. La peur, si elle est surmontée, laisse tous les symptômes de l'angoisse au conducteur: tension, transpiration, nervosité, fébrilité...

Ainsi, n'importe-qui peut être sujet à cette phobie même sans en avoir été victime avant. Des personnes qui avaient le permis de conduire depuis des années se sont retrouvées dans l'obligation de stoper leur véhicule au plus vite alors qu'elles conduisaient, frappées soudainement par cette étrange maladie.




POSITION DE CONDUITE

Mal de dos, tension, douleur dans le bras... N'y a-t-il rien à faire ? Tout d'abord, il faut avoir un bon siège convenablement réglé. Les pieds doivent toucher les pédales sans effort, sans qu'on ait à tendre la jambe. Il faut règler l'avancement (et la hauteur du siège quand c'est possible) en conséquence.

Ensuite, les poignets doivent pouvoir toucher le dessus du volant sans que le dos ne décole du siège. En conduite normale, le dos et les épaules doivent intégralement reposer sur le siège, qu'il faut incliner si nécessaire en conséquence.

Les mains sur le volant doivent être à 10h10. La position classique du tuner (dos décolé et main gauche sur le dessus du volant) est mauvaise, elle suscite une tension constante du bras, de l'épaule et du dos.




TRAJECTOIRE

Quoi de plus désagréable, alors qu'on prend un virage en épingle, que de se sentir déporté sur la voie d'à côté? La maîtrise de son véhicule passe par une bonne connaisance du comportement de celle-ci et des choix de trajectoire du conducteur.

Dans la réalité, la voie la plus directe est la ligne droite. Toutefois, c'est aussi la voie la plus sûre, qui limite les contraintes de grippe, d'amortissement et de sousvirage/survirage à leurs minimum. Dans la pratique, il faut donc prendre la trajectoire la plus rectiligne possible, dans la limite de l'espace routier qui nous est attribué. Faisant ainsi, on peut avoir une vitesse plus constante en virage et consommer moins de carburant tout en améliorant sa tenue de route, en comparaison à la conduite basique qui consiste à suivre scrupleusement les mouvements de la route.




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