Nous avions déjà parlé de Bitoman dans les Toxic Mag 11 et 13.
Il s'agit de vidéo amateurs parodiant les mangas, les jeux vidéo
et les dessins animés japonais, le tout avec de l'humour et de la
baston. J'ai récemment reçu les épisodes 10 et 11, c'est parti
pour un rapide résumé suivi d'une critique !
BITOMAN 10 - Les Bitoman au Royaume des Morts (durée : 22'10")
Alors que tout allait bien sur Terre, les Bitomen apprennent que le Royaume des Morts est ouvert, et des ennemis terrifiants en profitent pour aller voir à quoi ressemble le vaste monde. Mais une unité spéciale, la Bitopolis, veille. Composée de Terry, Mario (de Super Mario Bros), King et Capitaine Flam, l'équipe des héros parvient à arrêter les malfaiteurs et en profite pour aller chercher leurs anciens amis aujourd'hui morts, afin de les faire revenir à la vie. Malheureusement pour eux, leur ancien ennemi héréditaire Poubellator est lui aussi de retour sur Terre, même qu'il est pas content du tout ! Après moultes bastons, les Bitomen arrivent à libérer leurs amis du Royaume des Morts avant de se préparer à la bataille finale contre Poubellator et ses sbires (Poubellator a organisé un petit tournoi pour cette occasion). Les Bitomen auront besoin d'un manuscrit sacré qui est en possession de Poubellator s'ils veulent le détruire. Avec l'aide de leur robot Bitorak, ils finiront finalement par le récupérer (non, je ne vous dirai pas le contenu de ce parchemin, héhéhé !).
BITOMAN 11 - Transmutation! La grande bataille de Gomibako 13 (durée : 32'22'')
L'histoire se passe 1000 ans plus tard, lors du 49ème tournoi millénaire des arts martiaux. Alors que les combats sont presque terminés, Goenitz, le méchant de service, s'empare de la coupe et retourne sur sa planète nommée Gomibako 13. Les descendants des Bitomen, qui ont participé au tournoi, partent à sa poursuite à bord du Galaxy Express 999. Une fois arrivés par Gomibako 13, les Bitomen sont accueillis par un habitant de la planète (je crois que son nom est Gomibako-Jin). Il se propose de les aider, mais il s'agit en fait d'un traître au service de Goenitz. Après avoir déjoué les pièges de Goenitz (que ce soit Bomberman ou bien une partie de foot), les Bitomen se retrouvent en face de leur ennemi. Alors qu'ils sont sur le point d'être battus, les Bitomen sont sauvés par Gomibako-Jin qui, prenant conscience de la valeur et du courage de ceux qu'il a trahis, se sacrifie, les sauvant ainsi d'une mort certaine. A ce moment, Goenitz casse le trophée. Une bataille sans pitié s'engage entre les Bitomen et lui. Là non plus, ne comptez pas sur moi pour vous raconter la fin.
LA CRITIQUE
A partir du numéro 9, on sent que Bitoman arrive à maturité. Les personnages sont nombreux (un peu trop, même). Quant au niveau technique, il est en hausse. A noter que la chaîne musicale MCM a participé aux effets spéciaux. Cerise sur le gâteau: les jaquettes des épisodes 10 et 11 sont en couleurs et bien réalisées. Deux petits regrets: chaque épisode ne dure qu'une vingtaine de minutes en moyenne et le faux-sang est rose et non pas rouge.
Bitoman 10, tout comme ses prédécesseurs, laisse la part belle à la dérision et aux bastonnades. Il faut dire que certains acteurs ont l'air de pratiquer les arts martiaux (comme David Raouli ou Hicham Alcatib). L'humour est omniprésent, par exemple, il faut voir Super Mario se battre pour le croire. Les costumes, comme ceux de Sub Zero, ou les déguisements, tels celui de Blanka (c'est mieux que dans Bitoman 9 !) sont très bons, c'est aussi valable pour Bitoman 11. En revanche, le scénario ressemble un peu trop aux précedents.
Bitoman 11 a reçu le prix du public au festival Cartoonist 98 (quel honneur !). Plus long que les autres épisodes (plus d'une demie-heure), le scénario est de meilleure qualité. Les costumes sont réussis et hauts en couleur. L'humour est omniprésent, que ce soit à travers certains combats (mais que vient faire l'Inspecteur Gadget dans un tournoi ?) ou les apparitions du chanteur Matthias (vous souvenez-vous de "Lucile", l'un des dessins animés de feu La Cinq ?). Certains combats du tournoi sont à mourir de rire, comme ceux de Ken le Souriant ou de Kamesennin (Tortue Géniale en VF). A noter la présence d'une impressionnante séquence inspirée du film "The Killer" de John Woo où se mélangent pèle-mèle les héros de City Hunter (Nicky Larson) et The Killer. A mon humble avis, cet épisode est (pour l'instant) le meilleur de la série.
LES PERSONNAGES
LAST WORDS
Bitoman est une vidéo amateur qui s'adresse surtout aux fans des jeux vidéo (Neo Geo en tête), des dessins animés japonais et des mangas.
Si vous êtes intéressés par Bitoman, vous pouvez visiter leur site (cliquez ici) qui fourmille d'informations. Vous pouvez également commander les épisodes auprès d'Alex Pilot, en écrivant de la part du Toxic Mag (il comprendra) :PILOT Alexandre
Chemin de l'Abbaye de St Pons
06100 NICE
Bitoman 12 est prévu pour Noël 98 et les courts extraits que j'en ai vu (diffusés à la fin de Bitoman 11) sont très alléchants! Ca a l'air d'être prometteur au niveau technique, qu'il s'agisse des combats ou des effets techniques. Un beau cadeau de Noël pour tous les fans (coucou Edo !), en perspective !
DERNIERE MINUTE
Saviez-vous qu'Edo/Sector One veut lui aussi faire des vidéo amateurs à la Bitoman ? Il possède tous les épisodes de San Ku Kai ainsi que pas mal de matos (carte d'acquisition vidéo pour faire des trucages, entre autres). Je vous laisse ses coordonnées si vous voulez lui venir en aide ou, pourquoi pas, participer à ses courts métrages : sector1@club-internet.fr