Notre ami QueST, dans le Toxic Mag 14, a eu la lumineuse idée
d'organiser des débats autour de 3 thèmes : les jeux de rôle, les
boys bands et les extra-terrestres. Peu de participants pour cette
fois, mais espérons que vous serez plus nombreux la prochaine fois
(si prochaine fois il y a).
Question 1 : Leur intérêt ?
ND*WN* : je me sens concerné : j'ai été maître de l'OEuil Noir pendant un an.
Formidables ! Les jeux de rôle ont des intérêts formidables ! Je m'explique. Il y a plus de 10 ans, je m'étais vivement intéressé aux jeux de rôle. Fasciné par les mystères, la magie et le style "héroïc-fantasy", et j'ai donc commencé à me renseigner (ce qui ne connaissent pas mon acharnement à me documenter n'ont qu'à "visiter" Spiritus) sur le phénomène, alors tout de même peu répandu, mais dont il émanait cette odeur de souffre si captivante : la nouveauté. J'ai consulté un "Que sais-je". Alors ? Incroyable. Rien à voir avec les jeux tels qu'AD&D; il s'agissait d'un usage visant le recrutement de personnel ! En gros, on mettait le prétendant à un poste face à une situation. Style : "votre chef de projet vous soumet un cahier des charges inacceptable, mais déjà signé. Celui qui devait faire le programme est en congé maladie, comme par hasard. Que faîtes-vous ?". Bien sûr, il y a des questions pièges à la con, et les réponses sont épluchées pour analyser vos réflexes comportementaux. Les jeux de rôle sont également formateurs. Tel jeu de rôles (Call of Cthulu) va vous apprendre quelle était la vie au début du siècle, tel autre (Pendragon) vous apprendra comment on vivait au Moyen Age. Mais en dehors de toute démagogie, les jeux de rôles permettent de mieux se connaître soi-même. Plus de limitation sociale, plus besoin de paraître, et la volonté de survivre est aténuée. La vrai nature s'exprime dans le jeu. Là, on reconnait ceux qui sont vicéralement honnêtes, bons, loyaux... (déjà par le choix du personnage qu'ils incarnent, quand ce choix a lieu, et/ou par le comportement qu'ils adoptent). On peut être surpris de la nature des autres comme de la sienne... Dans un groupe de camarades qui jouent, on retrouve la vraie nature de cette camaraderie dans le jeu.
Question 2 : Leur influence ?
L'influence du jeu est très variable d'un individu à un autre. Elle revêt autant de formes que de joueurs. Mais qui niera cette influence ? Il y a 10 ans, j'ai rencontré un vieux de la vieille des JDR, qui avait commencé avec D&D en direct import des USA, traduction des docs "à la main". Passionné, et presque intarrissable sur la question sans avoir besoin qu'on lui en pose, il était très équilibré, éloquent. Le JDR rend les "Maîtres du jeu" très à l'aise en parole. Mais pas qu'eux: les joueurs apprennent à parler précisément, à bien détailler leurs démarches pour ne pas se retrouver dans de sals draps. Les JDR améliorent l'éloquence ? Apparemment oui ! Ils améliorent également l'appréciation des éléments qui l'entourent dans la vie quotidienne, ainsi que son "pouvoir d'action" réel, aide à lutter contre la timidité. Mais... Que se passe-t-il si un psychopathe non avéré joue? Il ne faut pas s'y fier, en général ce sont les plus calmes dans la vie quotidienne. Très simple: le jeu devient une boucherie de l'imaginaire, mais une boucherie quand même. C'est au Maître d'être prudent, d'être vigilant quant au comportement des joueurs qu'il dirige. A la longue, le psychopathe fait resurgir dans la vie ses folles passions, et peut tuer et/ou se suicider. Le jeu de rôle ne rend pas fou, pas plus que les jeux vidéo ne rendent épileptiques. Comme dans ce dernier cas, le JDR n'est qu'un agent déclencheur, un catalyseur de haine. Qu'il ne faille pas en déduire qu'un déprimé ou un gars timide ne puissent jouer; au contraire. C'est dans l'action seule qu'on constatera. Il faut noter que les incidents sont infiniment rares; si bien que la presse est souvent contrainte de citer des cas de l'étranger, qui ne s'expliquent d'ailleurs avec les jeux de rôle que sous un biais relatif. En effet, je ne crois pas qu'un joueur ait déjà tué ou se soit jeté par la fenêtre lors d'une partie de jeu de rôle. Le jeu de rôle doit être une scéance d'évasion et à la rigueur un exultoire. Compresser "jeu de rôle" en "jeu drôle" est plus facile qu'il n'y paraît !
Question 3 : Doit-on les interdire ou les promouvoir ?
Ni l'un ni l'autre ! Les JDR, c'est comme la techno et l'Atari, on apprécie le côté underground. C'est mon avis.
Question 4 : Pourquoi tant de haine ?
Pourquoi tant de haine... dans les JDR ou contre les JDR ? Dans les JDR, la haine n'est pas au rendez-vous. C'est avant tout une distraction. Pourquoi contre les JDR ? Parce que quand un jeune homme très gentil, serviable et bon à l'école se suicide ou tue un prof, un camarade, on refuse la thèse du psychopathe avéré : il faut trouver une cause. Le JDR est accessoire : si le gars en question n'y jouait pas, on regarde s'il écoutait du Iron Maiden, ou à défaut du hardcore, s'il faisait du spiritisme, ou s'il jouait à des jeux vidéo violents. A défaut de tout ça, on regarde s'il a pas des posters de Schwarzeneger ou de Stallone. Les médias sont comme ça... Mais les parents aussi.
Je ne connais pas trop les jeux de rôle (c'est pour ça que je n'ai pas répondu aux autres questions) mais les médias nous en donnent une image négative. Aux journaux de 20 heures, on nous dit que les rôlistes ont des pratiques démoniaques, que les cimetières sont leurs lieux de prédilection, qu'ils profanent des tombes, etc. Et bien sûr tout ceci est dit par des "journalistes" dont la fonction est d'informer le public objectivement et en vérifiant leurs sources (derrière cette définition je n'ai pas reconnu un seul journaliste, ou plutôt présentateur, du journal de 20h). Les jeux de rôle, ça fait peur aux "journalistes" car ils n'en savent rien. C'est comme pour les jeux vidéo, les mangas ou les dessins animés japonais...
Question 1 : La portée philosophique des paroles ?
ND*WN* : Tu sais pourquoi les Spice Girls mouillent...
Parce que les Boys Band !
Mon avis peut être intéressant : j'ai fait 5 ans de solfège, 10 ans de piano, 5 ans de synthé, 5 ans de soundtrack, et je me mets à la flute irlandaise. Sans jamais être parvenu à la postérité...
La portée des paroles n'est pas géniale. A la rigueur, quand ils font des reprises... Mais la question ne se limite pas là. La techno et ses "encore une fois", le trash, le hard et ses "Satan, j'en ai une grosse !", Chantal Goya et ses "un matin, un lapin", Hélène, Dorothée, Indochine... Tout au moins ne peut on pas reprocher aux Boyz d'avoir des paroles négatives. De plus, on cherche surtout à ce que les fans (ados autour de 16 ans) puissent facilement retenir les paroles. Il faut pas oublier que ces groupes sont commerciaux, fabriqués pour rapporter des sous et pas pour rendre intelligent. Et en plus, c'est ce genre d'arguments qui font dire aux aut' torches d'Ophelie Winter et Sandrine Ferrer(aux (gros) rochers) que ceux qui critiquent sont des jaloux parce que y a 5 millions de fans... et 10 millions de racistes, donc c'est les racistes qui ont raison ? Grosses tâches, va !
Les paroles sont vraiment extraordinaires, il n'existe encore aucun écrivain ou poète qui leur soit supérieur. Je m'étonne même qu'aucune oeuvre de ces groupes ne soient étudiées dans toutes les écoles de France et de Navarre, parce que Victor Hugo, Guy de Maupassant, Verlaine, Rabelais, Jules Verne, Molière et tous les autres peuvent aller se rhabiller illico! Les paroles ont vraiment une portée très importante, tout comme les chiennes qui peuvent avoir une portée de 6 ou 7 chiots. Nous sommes transportés par la portée des paroles, quitte à faire du porte à porte pour diffuser la bonne parole. Descartes avait d'ailleurs dit : "Je pense, donc je suis et j'écoute les 2B3". Bon, je vais arrêter la marijuana... Sérieusement, je ne pense pas que les paroles constituent ce qui est le plus important pour ce type de groupes... Il n'y a rien de bien folichon là-dedans, même les attardés mentaux pourraient en écrire de bien meilleurs !
Ben, ça tape ! Trop net bâtard ! Les trucs du genre, "Aille loviou geurlse" ou "movioure sailphe"... C'est sûr ! Mais le mieux c'est quand il viennent dans un pays étranger au leur et qu'ils font style de parler la langue du pays... "Cheu fou aime paouisse !" ou "Bonne chouwe la fouance !"...
... C'EST SRO BIEN !!!!
Question 2 : La furie parmi les fans (filles) : bien ou mal ?
Bon, la furie, elle a lieu avec Obispo, JJ-Goldman, Mireille Matthieu (koi, koi, qui c'est qui rigole ?)... et avant eux et pire, les Beatles... La majorité est toujours féminine; même pour les Spices ! Pourquoi ? C'est calculé, comme le reste. Il a été constaté que les filles sont des fans bien plus inconditionnelles que les garçons : elles veulent tous les disques et aller à tous les concerts de leur(s) chanteur(s) favori(s). Pour les Spices, il faut pas s'étonner si leur discours embrasé est un message destiné aux filles. Pareil pour les Boyz, sexy au possible : il s'agit de s'assurer du fanatisme des filles en les faisant rêver la nuit... Bien sûr, je trouve que cela en revient à la politique de l'argent : on donne aux masses ce qu'elles veulent, en échange, on ramasse le fric. Musique industrielle... A noter qu'en France, les 2be3 se démarquent : ils ont aussi un public masculin. La figure dynamique et sportive qu'ils donnent semble contraster avec les autres poupées-manequins. Mais je n'en suis pas, rassurez-vous !
Oui, c'est vrai qu'il existe une certaine furie chez les fans, mais peut-on dire si c'est bien ou mal ? C'est vrai qu'être capable d'attendre pendant des heures sous la pluie pour un simple autographe et de hurler comme c'est pas possible lorsque les boys arrivent, ça relève du fanatisme pur et simple. Ce n'est pas tellement les filles fanas des boys bands qui m'inquiètent mais plutôt leur entourage. Imaginez que votre jeune soeur soit folle amoureuse d'un gars d'un boys band... ou pire : votre petite amie! Tout ça parce que ces mecs ont une "belle gueule" et dansent bien sur scène. Mais cette hystérie ne concerne pas que les boys bands; en effet, je connais des mecs qui ont les boules parce que leur nana est fan de ce p'tit branleur de Di Caprio (le playboy du film "Titanic") ! Effarant, isn't it ?
Là, leur intérêt est tout de suite clair : faire mouiller les gamines de 14/15 ans et ensuite les faire chialer lors de LA SEPARATION, passage obligé pour tout boys band qui se respecte et qui arrive souvent lors de la phase de déclin du produit (je me crois en cours d'éco ! 8-), il est suivi soit d'une carrière par les membres restants, soit d'un moment de "mort" pour reformer le groupe à nouveau ...
... c'est philosophique et étudié comme une étude marketing !
Question 3 : Pourquoi tant de succès ? Est-ce mérité ?
Pour le succès, j'ai déjà tout dit : tout est calculé. Des maisons d'édition dépensent des fortunes pour former des jeunes gens triés sur le volet, plus jugés sur leur physique et le fait qu'ils soient à l'aise en audition que sur leurs talents. En effet, après on leur fait prendre des cours de chants et de danse intensifs. Il faut pas croire, ils en chient tout de même un peu. Après, on s'adresse à une société qui compose des tubes à la demande. Les producteurs écoutent ce qu'ils ont à proposer, ils choisissent et achètent. Reste à faire apprendre la musique et la chorégraphie au groupe. Après, ils sont bons pour faire le disque et le clip... Si le groupe n'est pas rentable, bye bye... sinon le Boyz bend ne gagne rien: tout ce que rapportent les ventes servent à rembourser les frais (énormes) de la production. Une fois ceci fait, si le groupe est rentable, Jack pot! Sinon, bye bye, tout le monde descend ! Alors le succès est une donnée bien arbitraire. Beaucoup de peintres, comme Gauguin, n'ont eu de succès qu'après leur mort... on les considère aujourd'hui comme des visionnaires, ils seront célèbres encore longtemps. Pour les Boyz, leur flamme brûle... mais plus une flamme brûle vite, moins elle dure longtemps. Le temps rendra justice, comme il rend justice à la techno qui perdure malgré l'hostilité des médias qui a duré pendant des années.
Franchement, non. Leur succès n'est pas mérité, étant donné que leur talent est pratiquement inexistant. Je vous renvoie à "J'ai pas de face", la chanson du rappeur Akhenaton qui crache allègrement sur ces groupes de blaireaux kittés, comme dirait notre ami QueST. Les boys bands ont du succès parce que leur produit (j'ose pas dire "musique") se vend bien, donc les médias ont pris le relai et maintenant on les voit dans toutes les émissions de télé. Enfin, pas toutes les émissions, seulement les plus débiles (surtout sur TF1... bizarre comme coïncidence 8-)). Heureusement, les détracteurs sont nombreux !
Le fait qu'il y ait plein de compils qui sortent, du style : Best of Boys, Top Dance "Special Boys" ou Best of Shits (euh, zut... là c'est plus underground... plus réaliste ! 8-). Le fait aussi qu'il y ait l'émission "Fan de" (une seule, ça suffit). Et le dernier fait, celui qui veuille qu'on trouve plein de mags du style 'Bravo Girls', 'Fan de' (eh oui!) ou même 'Boys Band Mag' (SERIEUX !).
Tout cela signifie que ça fait du bien à la société, ça fait marrer certains, et mouiller d'autres ...
... DE QUOI C'PLUNTON !
Question 1 : Sommes-nous seuls dans l'univers ?
La question de savoir si l'homme est seul dans l'univers est assez vicieuse. Sans vouloir embêter personne avec de l'ésotérisme et du mysticisme, quelle notion avons-nous de ce qu'est l'univers ? Les Celtes, des milliers d'années avant nous, avaient la notion d'univers parallèles. Ces univers, superposés au notre, avaient des portes qu'on pouvait franchir. Le nom générique qu'on leur donne est "pays magique" (ou Annwn pour les puristes, ou encore l'Ile d'Avallon), par lequel le peuple des faeries (terme que je préfère à "fée", qui fait penser à une femme à baguette magique) venait sur Terre. Il est intéressant de comparer les ressemblances entre ces lutins et les EBE (pour Entité biologique extra-terrestre), et les cas d'enlèvement d'enfant par des petits être malicieux aux cas rendus célèbres par la série "Aux frontières du Réel". Une théorie récente quant aux OVNI et leurs occupants est que, contrairement à ce qu'il est coutume de croire, ils ne viendraient pas de plusieurs année-lumières, mais de tout près, dans un univers parallèle... la théorie la plus récente rejoint la plus ancienne ! Alors, parle-t-on de l'univers ou des univers ? Des astrophysiciens comme H.Reeves commencent à se dire que l'apparition de la vie n'est peut-être pas aussi exceptionnelle que ça... La découverte du soi-disant météorite comportant du caca de bactéries fossilisé ou je ne sais quoi (je me méfie de ce genre d'information : la roche ne semble pas avoir été analysée par une autre institution que la NASA, qui a beaucoup besoin de bugets...) a relancé durement la polémique. Les canaux de Mars qu'on soutenait être naturels, ou des illusions d'optique, cèdent la place face aux traces de fleuves où la vie aurait pu s'épanouir... et les missions sur Mars dont les projets s'intensifient... le fameux "visage" vu sur Mars serait, lui aussi, une illusion d'optique. La photo a été "censurée". A côté, on voit nettement un enchevêtrement de pyramides, que je n'imagine pas la nature produire. Et les illusions d'optique non plus.
La notion d'extraterrestre repose également sur ce qu'est un extraterrestre. C'est comme en philo : il faut s'interroger sur le sens des mots quand on aborde des sujets difficiles. Un extra-terrestre est un être qui n'a pas une origine terrestre. C'est le cas de Dieu, des anges et des démons. C'est pour cela que je préfère le terme EBE : Entité Biologique Extraterrestre. Là, on sait de quoi on parle !
Non, bien sûr que non. Vu le nombre de galaxies dans l'univers, chacune comportant des milliards d'étoiles et de planètes, je pense au contraire que l'univers grouille de vie. J'espère être encore en vie lorsque l'homme rencontrera de telles formes de vie, même si elles sont peu évoluées.
Question 2 : Croyez-vous aux extraterrestres ? Pourquoi ?
Les scientifiques s'intéressent aux faits, mais aussi au qu'en dira-t-on. Si l'un d'eux avance des hypothèses originales, il se fait critiquer, accuser de fraudes, etc. Il ne faut pas leur en vouloir donc de ne pas tout nous dire... ou de s'exiler aux USA. "A l'Observatoire de Paris, nous avions observé des 'satellites non identifiés'. On nous a ordonné de détruire les données concernant cette 'anomalie' au lieu de la transmettre à nos collègues. Cela m'a semblé intellectuellement inacceptable." (Jacques Vallée, astrophysicien et auteur de livres sur les OVNIs, et qui, depuis, s'est retiré aux USA...).
Quant à H.L., l'observateur de l'"affaire amarante", ce scientifique spécialiste des métaux a pu approcher et toucher un petit OVNI ovoïde de 50 cm de large sur 80 cm de haut. Il se contraint à garder l'anonymat, à cause de ses confrères... cela veut tout dire. Difficile de croire avec certitude sans voir. On peut voir des photos, des témoignages. Alors, on nous dit que tout est truqué, que ce sont des hallucinations.
Alors on voit des vidéos amateurs, très difficiles à truquer, de plein de gens au Mexique. Hé bien là on ne nous en parle pas. Puisqu'on en est au vécu, ben certains d'entre-vous se rappelleront de l'affaire de Trans-en-Provence. Ce cas a défrayé la chronique. Pourtant, à l'origine, il n'y avait qu'un témoignage oral. Pas de film, ni même de photo. Le cas fait encore la une des journaux spécialisés, comme le numéro 19 (janvier 98) de Facteur X. Les faits : le 8 janvier 1981, à Trans-en-Provence (près de Draguignan, dans le Var). Renato Nicolaï, conducteur de travaux d'origine italienne, était en train de fabriquer un abri en béton pour une pompe. Vers 17 h, il dit avoir détourné le regard vers un objet qui planait au-dessus du grand pin situé à l'extrémité de son terrain à 70 mètres de lui, surpris par le léger sifflement qu'il produisait. la chose était vaguement sphérique (décrit comme deux bols bord contre bord). Il s'avance vers l'engin, pensant à un appareil militaire en difficulté. Celui-ci descend comme une feuille morte, apparemment sans chercher à se poser, jusqu'à ce qu'il touche le sol avec un bruit sourd sur de petits pieds. M. Nicolaï était alors à 30 m de l'engin, qui mesurait 1,8 m de haut pour 2,5 m de diamètre. Une courone séparait les deux hémisphères, tel un disque. Puis au bout de moins d'une minute, l'appareil s'est envolé en soulevant un peu de poussière, permettant au témoin de voir des ouverture sous l'engin dont rien ne sortait, bien que cela fit penser à des propulseurs. Tout aurait pu sombrer dans l'oubli, après que l'homme ait raconté son histoire aux gendarmes... mais il y avait des traces.
2 cercles concentriques de 2.20 m et 2.40 m de diamètre, avec trace de frottement sur le sol et un impact sur le muret. L'objet était bien en difficultés. Les études officielles du GEPAN (Groupe d'étude des phénomènes aérospaciaux non-identifiés) - remplacé par le SEPRA de nos jours (Service d'expertise des phénomènes de retombée atmosphérique) -, relèveront qu'un objet très lourd avait stationné à cet endroit, où le sol a été exposé à une forte température (environs 600°C), ainsi qu'un apport anormal de fer et de phosphates entre autres, et des restes de combustion. Le GEPAN confia les échantillons de végétaux relevés à proximité au biochimiste Michel Bounias, qui a une solide réputation dans son domaine. Les plantes ont subis une étrange mutation : une sénescence; c'est-à-dire un vieillissement accéléré, dans les feuilles des végétaux relevés. Cela ne se trouve pas dans la nature : il fut donc conclu que c'était artificiel. Comme le phénomène se développait uniquement près de la marque, il faut établir que c'est bien l'engin qui a produit cet effet que les scientifiques ne savent pas produire...
Alors ? Ben plus de 10 ans après les faits, j'ai décidé avec mon père d'aller sur place, étant en vacances près de Fréjus; pas très loin de Trans-en-Provence. On a eu un peu de mal à trouver la maison de M. Nicolaï. Ce monsieur, méfiant et peu aimable (je le comprends, il nous a pris pour des journalistes 8-)) nous expliqua avec un accent très marqué où s'était posé l'engin. Surprise... la marque était toujours là ! Une zone vaguement circulaire, tellement stérile que la terre ressemblait à du sable; au milieu d'un terrain maintenant en friche (si je reçois mon scanner à temps, vous aurez droit à des JPG). Alors que je m'attardais, dubitatif, sur le site; quelle ne fut pas ma surprise quand je vis M. Nicolaï brandir sa chaise pliante vers mon père de son balcon!
Désolé, j'ai pas eu le réflexe journalistique d'en prendre la photo ! J'ai préféré accourir pour calmer l'affaire. En fait, mon père voulait prendre M. Nicolaï en photo. Il ne voulait pas car criait-il avec son accent pitoresque, "les gens vont se moquer de moi, je ne suis pas habillé". Il faut dire que le bonhomme était en T-shirt et en short, et qu'il nous prenait pour des journalistes - mais ça je l'ai déjà dit ! -). Mon père ne comprenant rien fâchait Renato en insistant, et j'ai donc expliqué à mon père le problème. Le monsieur s'est très vite calmé, également grâce à l'intervention de sa femme, il nous a gentiment chassé de sa demeure et on est reparti sans la photo de Renato Superstar. Comme dit mon père, ça fait des souvenirs ! Alors dans le cas où les terriens sont incapables de créer une telle technologie, d'où vient-elle ?
J'en sais rien, je n'ai pas d'avis sur la question. Certes, je m'y intéresse puisque mon mémoire de maîtrise porte sur le phénomène de croyance lié aux OVNIs, mais... je ne suis ni complètement convaincu, ni absolument sceptique. D'ailleurs, si ça intéresse quelqu'un, je mettrai un compte-rendu de mon mémoire dans un prochain Toxic (à la fin de l'année). En gros, je pense que le fait de croire aux OVNIs ou aux E.T. est révélateur de notre société moderne et qu'il y a de nombreux mythes sous-jacents qui frappent notre imaginaire (au hasard : les enlèvements, les implants, les complots gouvernementaux, les manipulations génétiques, etc.).
Question 3 : Sont-ils déjà parmi nous ? Et si oui pourquoi ?
Ha ha... grande question. Ce n'est pas à exclure. La présence d'engins qui nous visitent intensivement n'a aucun sens, si ce n'est une surveillance très attentive de nos développements sociaux et technologiques. Chose très difficile à obtenir avec une simple vue aérienne. Ceux qui savent construire des engins capables de dépasser la vitesse du son en 2 secondes sans bang, peuvent bien vivre parmis nous sans qu'on s'en aperçoive. Beaucoup ont prétendu que les "men in black", les hommes en noirs, qui conseillent fermement à ceux qui ont vu des OVNIS de se taire, étaient des extraterrestres à cause souvent de leur démarche étrange, de leur système pileux absent sur le visage, de leur comportement absurde. D'autres pensent que les implants extraterrestres, qu'on retrouve dans les victimes d'abduction (enlèvement) seraient des transmetteurs capable d'envoyer des informations à ceux qui les ont mis... Certains prétendent que de hauts responsables des USA ont des contacts réguliers avec des EBE, les "little grey men", les petits gris.
NOTA : je n'ai pas parlé de l'affaire de Roswell. Trop controversée. L'histoire est crédible, mais le film est à mon avis un faux, issu de la volonté du gouvernement Américain, de mèche avec le gouvernement britanique, de détourner l'attention trop pressante de ceux qui cherchent la vérité. "Regardez là, pas ailleurs". Alors, les ufologues et les chtarbés d'EBE sont-ils tombés dans le panneau ? NON, au grand dam de ceux qui pensent qu'il s'agit d'illuminés aveuglés par leur volonté d'y croire.
En tous cas, s'ils existent, ils ne sont pas très fûtés. On dit que les E.T. ne se montrent pas au public parce qu'ils ne veulent pas que l'on sache leur existence. Alors POURQUOI font-ils tout pour être vus ? Circuler dans des soucoupes volantes tellement éclairées qu'on les voit à des kilomètres à la ronde, est-ce une manière d'être invisibles ? Certains pensent que les E.T. veulent conquérir la Terre, mais qui voudrait d'une planète aussi polluée que la notre ? Couche d'ozone percée, déchets radio-actifs, océans malades, atmosphère irrespirable dans les grandes villes et j'en passe : si, comme je l'ai dit tout à l'heure, il existe autant de planètes habitables dans l'univers, pourquoi donc venir sur Terre? S'ils sont venus dans le but de nous étudier, ils doivent bien se marrer, nos amis les aliens !!!