Dix ans d'Atari ST
Coup d'oeil personnel sur l'histoire de cette brillante machine
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Par Klaus Berg (Vantage/ST Cnx)
Présentation :
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En 1984, Atari faisait partie de Warner Communications Co. et
était en proie à de graves difficultés financières et ce malgré le
lancement de la nouvelle gamme 600/800/1450 XL, en remplacement de
la précédente gamme 400/800/1200, qui datait de 1979. Il faut dire
qu'il ne s'agissait que d'un "recarrossage" des machines, les
caractéristiques n'ayant pour ainsi dire pas évolué (tout au plus
disposait-on de 256 couleurs au total au lieu de 16 précédemment :
le 800 XL avait maintenant 64 Ko de RAM contre 48 pour le 800, le
600 XL - nouveau modèle de base - disposait à présent d'un clavier
mécanique en lieu et place de l'ancien clavier tactile...). Il est
vrai que les prix avaient également sérieusement baissé (souvenez-
vous que l'Atari 800 valait, avant d'être remplacé, 7.500 Fr sans
périphérique de stockage !), mais bon...
C'est alors que, tel un Zorro des temps modernes, Jack Tramiel
est arrivé. Il était auparavant président-fondateur de Commodore
Business Machines (CBM), mais commençait fermement à s'ennuyer :
le business Commodore était florissant, trop peut-être (le moins
que l'on puisse dire, c'est que ce n'est plus vraiment le cas !!).
Selon la légende, il voulait maintenant relever un nouveau défi :
Relancer Atari !! (ce qui paraissait être un challenge des plus
passionnants).
Le premier Atari de l'ère Tramiel aurait pu être un Amiga, car
Jack Tramiel a bien tenté de débaucher, au cours de l'été 1984,
l'équipe de la petite entreprise Amiga, qui travaillait sur ce qui
devait être la référence de la fin des années 80... Ce plan échoua
et Shiraz Shivji, Indien d'origine, fut donc chargé de concevoir
une nouvelle machine.
Celle-ci fut présentée en janvier 1985, au CES de Las Vegas
("Consumer Electronics Show"). Trois modèles étaient déclinés, les
seules différences étant la capacité mémoire. Il y avait le 130 ST
(128 Ko), le 260 ST (256 Ko) et le 520 ST (512 Ko). La gamme des 8
bits était également renouvelée (ou plutôt "recarrossée"...), avec
la présentation des 65 XE (64 Ko) et 130 XE (128 Ko). A l'époque,
l'offre Atari avait fait grand bruit, d'une part à cause des
déclarations tonitruantes de Jack Tramiel qui annonçait "qu'il se
donnait 10 ans pour faire d'Atari le n° 1 de la micro-informatique
mondiale" (sic) et, d'autre part, parce que les alentours de cette
exposition étaient recouvertes d'affiches publicitaires. Le slogan
était "Atari thinks they're out of sight". L'affiche montrait tout
simplement trois étiquettes de prix, l'une pour l'Apple Macintosh
512, l'autre pour l'IBM PC Jr., la dernière enfin pour l'Atari ST.
Evidemment, en prix comme en caractéristiques techniques, Apple et
IBM étaient largués. Joli coup de pub, non ?
A l'époque, j'étais moi-même possesseur d'un Atari 800 XL
(ordinateur 8 bits avec 64 Ko de mémoire, 4 canaux sonores et une
résolution maximum de 320x192 en 2 couleurs...) et je me rappelle
m'être dit que la gamme ST était certes impressionnante, mais que
pour des raisons financières, l'acquisition d'un 130 XE était sans
doute plus réaliste (les 128 Ko de cette machine me faisaient déjà
rêver de toute manière car la publicité annonçait fièrement qu'une
telle mémoire permettait l'emploi de ram-disques...). Un petit peu
de hors-sujet - quand même - pour parler de cette superbe machine
qu'était le 800 XL : On pouvait programmer des rasters en Basic,
il y avait 256 couleurs d'origine (contre 16 pour le C64) et les
sprites étaient inclus dans le hardware (c'est même Atari qui a
inventé la notion de "sprites" dès 1979, sous le nom de "player's
missiles" - un comble quand même qu'on n'en ait pas retrouvé dans
le ST ou plus tard dans le Falcon !). De plus, les jeux étaient de
véritables bijoux : Peut-être certains d'entre vous se souviennent
ils de "Bruce Lee", "Dallas Quest" (ça tombe bien, TF1 rediffuse
Dallas en ce moment...) "Pole Position", "Decathlon", "Road Race",
"Landscape", "Fort Apocalypse", "Rescue on Fractalus" (le 1er jeu
au monde contenant des fractales !!!), "Ghostbusters", "Pitfall",
"F.R.E.E." (Funny - Risky - Evil - Escape pour les intimes), "The
Eidolon" ou de "Koronis Rift" ? Les éditeurs s'appelaient alors
Datasoft, Synapse ou encore Activision (avec le dynamique David
Crane comme président - Dieu sait ce qu'il est devenu celui-là). A
noter que les problèmes de compatibilité entre "anciens" (400/800/
1200) et "nouveaux" (600/800/1450 XL) modèles existaient déjà...
Heureusement, Atari avait pensé à tout cela en créant un logiciel
appelé "Translator" (tout bêtement) que le possesseur d'un nouveau
modèle chargeait avant d'utiliser un logiciel posant problème. En
ce qui me concerne, comme vous avez sans doute pu le deviner, je
garde un souvenir ému de tout cela...
Mais revenons maintenant au ST : Pour ma part, j'ai découvert
le 520 ST lors de sa présentation officielle en France au SICOB de
septembre 1985 (j'ai toujours le dépliant qui m'a été remis à
cette occasion, je le garde pour l'Histoire...). Une petite démo
me fut présentée (non, ce n'était pas encore la légendaire Boink),
mais le prix de 10 000F pour une configuration avec unité centrale
de 512 Ko, un lecteur de disquettes externe simple face (soit 360
Ko par disquette) et un moniteur monochrome était décidément une
barrière infranchissable pour moi ! Il fallait, qui plus est,
ajouter 2 000 F pour un moniteur couleur... A noter que les 130 et
260 ST de Las Vegas avaient déjà disparu - ce qui est normal - car
le TOS étant à l'époque chargé à partir d'une disquette à chaque
démarrage (et plantage...), même les 512 Ko du plus gros modèle
devenaient rapidement un peu justes.
Pourtant je ne savais pas que treize mois plus tard, le samedi
11 octobre 1986 - très précisément - (après être allé au Salon de
l'Automobile pour admirer la nouvelle Jaguar XJ40), je sortirais
du magasin Electron à Paris avec sur les bras un 520 STf avec Roms
intégrés (plus de TOS à charger à partir d'une disquette !!!), le
jeu d'aventure "Borrowed Time" d'Activision et une boîte de dix
disquettes Maxell MF1-D, payée 145 francs... En effet, en l'espace
d'un an, le ST avait déjà été proposé avec lecteur de disquettes
intégré en 2 versions : 520 (pour le "grand public") ou 1040 (pour
les professionnels, avec 1024 Ko et un lecteur double-face). Il
prit alors le nom de STf au lieu de ST. Au SICOB de septembre 1986
furent présentées les versions avec TOS en ROMs et les prix
chutèrent une nouvelle fois (3 990 F pour un 520 STf !!). Je pus
alors, non sans essuyer une larme, revendre ma configuration 800
XL complète et, en ajoutant un peu d'argent, me payer la machine
de mes rêves... Petite anecdote : Le vendeur d'Electron, avant de
me laisser partir avec ma machine, l'alluma pour vérifier que les
ROMs étaient bien présentes... En effet, il avait précédemment eu
des problèmes avec des clients qui avaient acheté des machines
théoriquement avec ROMs, mais qui en fait n'en avaient pas...
A noter qu'un de mes meilleurs amis, qui devint plus tard
Mordor/ST Cnx et qui disposait depuis six mois d'un 1040 STf (payé
par un éditeur de logiciels pour lequel il développait), put
s'acheter les ROMs en kit pour 290 francs et les monter lui-même,
opération qui, pour quelqu'un de peu habitué à l'électronique,
relevait d'un véritable défi - ce n'est peut-être pas par hasard
qu'il s'est lancé dans des études de médecine depuis !
Entre-temps, le ST avait réussi une belle percée en Allemagne,
où l'on avait déjà passé la barre du méga-octet RAM, rendez-vous
compte !! Ainsi, avant que le 1040 ne sorte, le ST avec 1 Méga de
mémoire s'appelait 520 ST+ (2Stein/ST Cnx a toujours le sien), et
il y avait même un 260 ST+ ! Les logiciels sortaient à la pelle
(vous souvenez-vous de "Brattacas" et autres "The Pawn" ou "Time
Bandit" ???) et les ventes connaissaient une croissance quasi-
exponentielle, et ce malgré les conditions de vente draconiennes
imposées par Atari : La légende veut en effet qu'Atari n'acceptait
de vendre que par dizaines et que l'entreprise vivait clairement
au-dessus de ses moyens.
Une irrésistible ascension :
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Au mois d'octobre 1987, dans l'Ordinateur Individuel, parut un
dossier de 30 pages sur "la gamme ST et ses logiciels". Quand on
voit ce que ce canard est devenu depuis, on a du mal à imaginer ce
qu'il était il y a dix ans : Un journal de passionnés qui publiait
tous les mois des listings en basic, des bidouilles et des tests
intéressants, rien à voir avec le catalogue "La Redoute" qu'il est
devenu aujourd'hui ! La période 1987-90 est en fait l'âge d'or du
ST : Il est partout. Le quotidien "Libération" équipe sa rédaction
en Atari ST et l'on voit régulièrement des Atari à la télévision,
dans le cadre de reportages aussi divers que variés... En outre,
Atari rencontre un grand succès aux Salons de la Micro de 1987 et
de 1988 et réalise une percée non négligeable dans le domaine de
la PAO (offre station laser complète à moins de 20 000 F) et, plus
généralement, parmi les professionnels. Ainsi, les musiciens sont
ravis de disposer de l'Atari ST : Avec la prise MIDI et grâce à
des logiciels faisant référence dans le monde entier (par exemple
"Pro24" de Steinberg), ils disposent à moindre coût de la machine
idéale. Bref, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes
possibles.
1987 voit également la sortie, dans sa version véritablement
grand public, de celui qui sera le principal concurrent de l'Atari
ST au cours des années suivantes : L'Amiga 500 ! En effet, quoi
qu'en disent les responsables d'Atari et de Commodore à l'époque,
les deux machines sont à la fois sans équivalent sur le marché et
directement en concurrence, que ce soit en raison du prix, des
caractéristiques techniques ou même du "design" extérieur. Parce
qu'il est moins polyvalent (notamment, du fait de l'absence d'un
moniteur haute résolution adapté à la bureautique) et plus cher,
Commodore mettra du temps à imposer son bébé, d'autant qu'en 1989,
Atari sort une nouvelle machine : Le STe ("e" signifiant enhanced,
c'est-à-dire amélioré). Et l'on sait ce que Commodore est devenu
depuis...
Pour les vrais "afficionados" du ST, le STe fera toutefois
l'effet d'un pétard mouillé. En effet :
- si le nombre de couleurs disponibles passe à 4096, les
résolutions ne changent pas,
- si les capacités sonores ont été améliorées, elles restent
encore très inférieures à celles de l'Amiga 500, dont la
conception remonte pourtant à 1984,
- enfin, si la machine dispose maintenant d'un blitter et d'un
scrolling câblé, le manque de réels coprocesseurs graphiques
se fait de plus en plus sentir.
Mais tout ceci trouve une explication "logique" : Atari a tout
simplement cherché à maintenir la compatibilité avec l'immense
parc de ST dans le monde (on parle même de plusieurs centaines de
milliers d'exemplaires). Questions de priorités... mais également
de problèmes internes : 1989, c'est aussi l'époque où pratiquement
toutes les personnes ayant participé à l'essor du ST quittent
Atari, débauchées par des entreprises telles qu'IBM ou NeXT, qui
pillent véritablement Atari de sa matière grise !! Il ne faut pas
chercher plus loin les raisons du retard considérable dont a
souffert l'évolution du système d'exploitation du ST, notamment
par rapport au Finder du Macintosh d'Apple (alors que ces systèmes
en étaient pratiquement au même point en 1985).
Mais l'Atari STe n'est pas la seule machine qu'Atari met sur
le marché à la fin des années 80, pour tenter de développer ses
ventes. En effet, désirant se rapprocher du monde professionnel,
synonyme de marges plus importantes, Atari présente la gamme Mega
ST (clavier séparé et blitter) puis le TT, micro à base de 68030/
68882 cadencés à 32 MHz et doté de nouvelles résolutions, et le
Mega STe (68000 à 16 MHz et cache). Atari présentera également le
Portfolio, un PC de poche qui remportera un franc succès... Quant
aux ST Book et ST Pad, ils ne seront produits qu'en quantités très
réduites...
Il faut également signaler que depuis 1986, une nouvelle
génération d'applications avait fait son apparition sur Atari :
Les démos !!! Sous l'impulsion des pionniers allemands (souvenez-
vous que l'Allemagne a été le premier marché important d'Atari et
ce, dès 1985 !) qui se sont mis à l'assembleur 68000 dès la
présentation du ST à Las Vegas et donc avant d'en posséder un (je
pense tout particulièrement à -ME-, du légendaire groupe TEX, qui
assemblait à la main ses lignes de code griffonnées sur papier !),
on voit apparaître des programmes qui n'ont d'autre ambition que
d'épater la galerie avec des couleurs, sons et autres animations.
Ainsi, ceux qui étaient au "SICOB", du printemps 1987 à Paris, se
souviennent peut-être de l'émoi qu'a suscité la présentation de la
"Little Colour Demo" de TEX (alias 'The Exceptions'). Ce groupe a
d'ailleurs régné sans partage sur ce que l'on appelle maintenant
"the scene", jusqu'en 1989, moment où est sortie "The Union Demo",
oeuvre écrite en coopération avec des groupes comme 'Level 16' (1er
fullscreen sur ST, réalisé dès 1988), 'TNT-Crew', 'Delta Force' ou
'The Replicants'. Un an auparavant étaient sorties, pratiquement
coup sur coup, la "B.I.G. Demo" (qui battait un grand nombre de
records) et "l'Amiga Demo" (1er player de SoundTracker et premier
OverScan sur ST). 'TEX' et leurs amis se sont ensuite lancés dans
l'édition de logiciels de jeux avec 'Thalion Software'. C'est le
groupe suédois 'TCB' (alias 'The CareBears'), suivi par d'autres
Suédois et des Français, qui a repris le flambeau de la création
de démos... Curieusement, les Allemands n'ont plus jamais brillé
comme au temps des débuts du ST...
Il ne m'appartient pas, dans le cadre de cet article, de faire
un historique des groupes et des démos sorties sur ST (il y en
aurait pour un bout de temps !), donc je m'arrêterai là. Je tenais
juste à signaler qu'il est acquis que celles-ci ont eu un impact
non négligeable sur les ventes de machines et qu'elles ont, en
conséquence, marqué la décennie du ST.
C'est à partir de 1991 que le ST entame sa perte d'influence :
le 'hardware' de la machine montre vraiment ses limites (il a déjà
7 ans, une éternité dans le domaine de l'informatique !!) et
malheureusement, les mondes PC et Macintosh entrent au même moment
dans une logique de parts de marché. Autrement dit, ces derniers,
qui étaient jusqu'alors inaccessibles aux particuliers, voient
leurs prix chuter de façon drastique. Les nouveaux modèles se
succèdent tous les 6 mois, toujours plus puissants, toujours moins
chers...
Face à cette évolution du marché, Atari tarde à réagir et
commence à perdre de l'argent. Ce n'est qu'en août 1992 qu'est
présenté, à l'Atari Messe de Düsseldorf (Allemagne), la machine
que tous les Ataristes considèrent comme le digne successeur du ST
c'est à dire le Falcon 030. Mais cela, c'est une autre histoire,
bien que la carrosserie de la machine soit la même...
Evolution personnelle
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En ce qui me concerne, j'ai eu la chance d'avoir plusieurs
amis au lycée qui avaient des ST comme moi, à une période où celui
ci n'était pas très répandu, ce qui fait que j'ai pu échanger
expériences et astuces avec des gens que je voyais quotidiennement
dès 1986.
Si je n'ai jamais vraiment programmé, composé ou dessiné par
l'intermédiaire du ST, j'ai appris énormément de choses avec. J'ai
également eu la chance, dans le cadre de mon groupe de démos, de
rencontrer beaucoup de gens en France et en Europe. Et je dois
dire que pour nombre d'entre eux, malgré le fait que nous ne
sévissions plus sur cette machine, les contacts sont restés assez
fréquents, encore aujourd'hui.
En outre, quoi qu'il arrive, je garderai toujours en moi le
souvenir de la réunion des 'Replicants' à Douai en 1988 (reportage
Canal + sur place, rencontre avec 'TEX' et 'Delta Force'), de la
STNICCC à Oss du 21 au 24 décembre 1990 (quelle concentration de
génies de la programmation et quelle ambiance !), de la ICC 2
d'août 1991 à Stuttgart (All) et bien entendu des très nombreuses
"overnights" que nous avons passées tous ensemble... Le ST a beau
devenir, petit à petit, une histoire ancienne, de tels souvenirs
resteront impérissables.
Le plus intéressant dans tout cela est que parmi tous ces amis
que j'évoque plus haut, au moins 2 ont choisi de suivre des études
en rapport avec leur passion de l'époque. C'est ainsi que l'un de
mes amis les plus proches, Patrick Raynaud ('Krazy Rex'), s'est
lancé dans l'infographie et y a plutôt réussi, puisqu'il a eu le
2ème prix de la catégorie Etudiants à Imagina, en 1994, et a gagné
le prix AutoDesk (l'éditeur californien des logiciels-stars "3D
Studio" et "AutoCAD") du meilleur film réalisé avec "3D Studio"
dans le monde en 1994. Il est actuellement sous les drapeaux après
avoir terminé des études dans le domaine de l'image de synthèse et
a d'ores et déjà l'embarras du choix pour trouver un emploi en
France ou à l'étranger par la suite. Tout cela grâce au ST et à
Degas Elite ! Et je crois que c'est aussi cela le ST : Une machine
qui, au-delà de ses qualités intrinsèques et des gens qu'elle a
permis de rassembler, a fait naître de véritables vocations.
Conclusion
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Que dire de plus, sinon que je me souviendrai toujours avec
émotion de mon Atari 520 STf et surtout de tout ce qu'il m'a
permis de faire et de voir. A noter que ma machine fonctionne
toujours à merveille (elle va sur ses 9 ans et je n'ai jamais eu
besoin de l'amener en "SAV" [Service Après Vente] - pourtant, Dieu
sait qu'elle a été trimbalée un peu partout et qu'elle a été
utilisée et "martyrisée", notamment dans le cadre de tests de
sombres routines utilisant le shifter de manière peu catholique !
J'allume encore mon ST régulièrement, au moins pour lire ST News,
le diskmag de Richard Karsmakers, qui va prochainement fêter ses
10 ans (le diskmag, pas Richard !).
Pour terminer, je voudrais remercier ST Survivor pour m'avoir
permis de donner libre cours à mes souvenirs et impressions sur la
décennie de l'Atari ST. Espérons que nos enfants auront la
possibilité de s'amuser tout autant avec une "future" machine
d'Atari... Ce serait quand même dommage de ne pas avoir d'autre
choix à faire qu'entre les sempiternels Macintosh et PC...
Pour ceux qui voudraient me contacter, c'est simple :
> 3614 RTEL
BAL Vantage
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Klaus Berg (1er mai 1995)
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