LA HI-FI DE VOITURE



Par White Ninja

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SOMMAIRE INDEX
Le son
Généralités
Comportement
Le système d'écoute
Capture et reproduction
Capture
Repoduction
Stockage
Analogique
Numérique
Les matériels
Le lecteur
L'amplificateur
Les systèmes H.P.
Présentation des matériels embarqués
L'autoradio
Les amplis
Les H.P.
Les unités acoustiques
Watts et décibels
Les diagrammes
Interprétation
recoupement
Bang
Bass Reflex
Boomer
Caisson
Caisson de basses
Changeur CD
Coaxiales (voix...)
Cone
Courbe de réponse
DAB
Décibels (db)
Diagrammes
DSP
Echo
Echographie
Enceinte
Fréquence d'échantillonnage
Haut-parleur (H.P.)
Hertz (hz)
Lecteur K7
Max outpout power
Membrane
Mur du son
Radio
Recoupement
Réverbération
RMS
Sonar
Subwoofer
Tweeter
Watts
Woofer



Toute voiture personnalisée se doit d'avoir une sono appropriée. Les voitures équipées d'autoradios ne se comptent plus, alors qu'il y a quelques années, cet équipement était encore considéré comme un luxe.
Les progrès considérables et constants qui sont apportés à ces produits ne devraient pas nous dispenser de quelques connaissances de base sur le son. Nous aborderons donc avant tout les caractéristiques générales du son, avant de nous attacher aux différents schémas de connectique et de matériels.
 

Généralités
Le son est un phénomène mécanique. Il naît du mouvement des particules qui constituent l'air. Tout comme la lumière, il est de nature vibratoire, mais à un niveau beaucoup plus sensible. Toute vibration (et même tout mouvement)  matérielle ayant pour milieu l'air ambiant engendre une vibration équivalente des molécules de l'air qui sont en contact avec lui (nota : c'est sur ce principe qu'est basé le fameux détecteur de mouvement dans le film Aliens). Toutefois, les molécules d'air étant peu solidaire (puisque c'est un gaz), elles ont très vite fait d'altérer cette vibration. Ce qui explique que le rapport puissance acoustique / distance s'évalue sur une échelle logarithmique, tout comme pas mal d'autres concernant les vibrations (comme la tristement célèbre échelle de Richter). Ce sont donc ces vibrations que les haut-parleurs doivent générer.

Comportement
Le son a également tendance, toujours comme la lumière, à être modifié, réfléchi ou absorbé par les surfaces qu'il rencontre. En se propageant dans l'atmosphère, le son prend la forme d'ondes, c'est-à-dire de zones de plus ou moins fortes pressions de l'air se propageant de manière rayonante à partir de la source, en perdant progressivement de l'amplitude mais en gagnant en surface.
Le son se déplasse à une vitesse d'environ 1200 Km/h. Emis par un objet allant à cette vitesse, le son se cumule devant l'appareil, formant comme un coussin d'ondes. Au-delà de cette vitesse, l'objet va plus vite que le son, donc ce coussin de vibrations se "détache" et secoue l'objet qui passe au travers. Les premiers jets qui tentèrent de dépasser cette vitesse fatidique furent pulvérisés par cette force, qui prit la réputation d'être infranchissable d'où l'expression "franchir le mur du son", remplacée de nos jour par l'anglicanisme mach 1. La détonation en elle-même est communément appelée bang supersonique.
Les matériaux rencontrés par une onde sonore sont également soumis à cette vibration et vont eux-même entrer en vibration, tel un reflet dans une eau en mouvement, renvoyant eux-même leur propre image de ce son mais qui sera déformé et atténué selon la nature du matériau en question. Le verre par exemple "renvoie" le son de manière assez fidèle. Le bois a tendance à être neutre, mais absorbe beaucoup de vibrations. Le plastique ordinaire (PVC) déforme et atténue le son de manière assez marquée.
Il est à noter que l'air est élastique. Donc le son, formé d'une suite de compressions de l'air, "rebondit" sur les différents matériaux qu'il rencontre selon la nature de ces derniers. Certains l'amorticent plus ou moins, ou ne le renvoient qu'en partie (seulement certaines harmoniques du son, c'est-à-dire seulement les graves par exemple).
Toutefois, des matériaux en entrant en vibration entre eux peuvent générer des sons qui n'ont plus rien à voir avec l'original :  ce sont des sons "parasites". Ainsi, certaines pièces métalliques (le métal est un bon conducteur sonore) qui sont en contact vont vibrer chacune différemment, mais ils vont alors en s'entrechoquant, si elles ont du jeu, créer un son particulièrement agaçant...
En effet, ce serait une erreur de croire que le son n'existe que dans l'air. Il se propage également dans l'eau (c'est cette propriété qu'utilise le sonar, qui est un appareil permettant par écho acoustique de détecter la présence d'un corps immergé) et donc le corps humain (l'échographie, sorte de sonar médical utilisé pour surveiller les grossesses, utilise cet aspect) et les matériaux compacts (les métaux par exemple). Toutefois, il ne prend plus la même forme. Dans l'eau, c'est le liquide qui transmet la vibration. dans les métaux, se sont des "micros-déformations" qui se propagent. Se sont ces "micros-tortions" qui sont responsables du célèbre phénomène des verres de cristal qui "chantent" et qui éclatent au son de la voix de chanteuses expertes.
La chaîne matériau en vibration -> onde sonore refléchie + émission de son parasite -> vibration de matériau peut être longue. Si il y a une certaine distance entre les matériaux qui renvoient les ondes sonores, on parle de réverbération. Si cette distance est très marquée, on parle d'écho. La réverbération et l'écho peuvent être obtenus artificiellement.

Le système d'écoute
C'est par le biais de cette fameuse chaîne vibratoire que nous entendons les sons. Les ondes sonores chez l'homme sont conduites dans l'oreille interne par la trompe d'Eustache, avant de faire vibrer le tympan qui lui-même fait vibrer le marteau, le plus petit os du corps humain qui transmet la vibration à l'enclume qui transmet à son tour l'information au système nerveux et neural qui nous donne la conscience du son : l'écoute (l'ouïe). Nos deux oreilles et le pavillon nous aident à définir d'où vient le son : gauche, droite, avant ou arrière.
Il est assez facile de tromper l'oreille -disons plutôt, l'ouïe humaine- grâce à des procédés qui imitent le comportement du son dans certaines conditions. Le surround par exemple, qui fut très à la mode, permet astucieusement de faire un écho très rapide et faible de la voix droite sur la voix gauche et vis versa des système stéréo, donnant un effet spatial saisissant, comme si les conditions d'écoute étaient bien meilleures. Le système surround 4 enceintes -2 devant et 2 surround derrière- rendent l'effet encore plus marqué.
 
 


Capture
L'enregistrement d'un son ne se fait qu'en respectant la nature de celui-ci, ce qui est évident. Les premiers microphones étaient constitués de fines barres de graphites qui, selon les vibrations auxquelles elles étaient soumises, laissaient passer le courant dont le flux variait donc de la même manière, c'est-à-dire selon les vibrations captées par les barrettes de graphites.
De nos jours, si les matériaux et la technologie ne sont plus les mêmes, le principe demeure.

Reproduction
La reproduction du son utilise donc un courant électrique de force variable. A l'autre bout donc, on trouve un système de vibrateur utilisant un électro-aimant : le haut-parleur (H.P., ou speaker en anglais). Selon l'intensité électrique, l'aimant va générer plus ou moins de puissance, métant en mouvement un aimant à polarité inversée qui entraine avec lui un cône de matériau relativement fin mais rigide, relié à l'ensemble par une couronne souple appelée membrane, qui assure en partie le retour au niveau zéro du cône et une isolation de l'air pulsé d'un côté et de l'air aspiré de l'autre. Là aussi, le principe de base n'a pas changé.
 
 

Analogique
Le son est de nature vibratoire. Une vibration a graphiquement une forme sinusoïdale. C'est sous cet aspect que le son est stocké sur des supports analogiques (K7, vinyle, gravophone...).
La cassette audio est un système à bande compacte et économique. Il s'agit de deux bobines qui entraînent une fine bande de plastique souple sur laquelle sont déposées des particules d'oxyde de fer et / ou de chrome, facilement magnétisables. La tête d'écriture magnétise alors selon le signal audio cette texture au faire et à mesure de son déroulement. La lecture de la cassette, c'est la même chose sens inverse...
Pour les disques, les courbes sont gravées sur la surface sous forme de bosses, en respectant une trajectoire en spirale. Les informations acoustiques sont lues par une tête prolongée d'un saphir -du nom de la pierre dont les plus anciens modèles étaient pourvus- qui est une très fine et fragile pièce ressemblant à une aiguille, et qui entre en contact direct avec les sillons du disque, qui contiennent les fameuses "bosses". Avec le mouvement rotatif de la platine sur laquelle repose le disque, le saphir se met donc en vibration selon ces bosses ; reste à retranscrire électriquement les fameuses vibrations. Le bras, au bout duquel est fixée la tête est mobile, permet à la tête de se déplacer en suivant les sillons gravés en spirale.

Numérique
Le numérique n'a absolument plus rien à voir en stockage avec l'analogique. Le son est toujours capturé à l'origine avec un micro mais ça s'arrête là. Le son arrive sous forme sinusoïdale. Il est alors découpé, tronçonné, analysé. Selon les caractéristiques de l'encodage (8, 12, 16, 20, 24 ou 32 bits), l'amplitude de la courbe à un point donné va recevoir une valeur (allant de 0 à 2 puissance (nombre de bits) -1). Pour une seconde, on a un certain nombre de données d'amplitude, ce qu'on appelle la fréquence d'échantillonnage (44100 pour un CD). Le tout sur deux canaux (stéréo oblige).
Donc, pour un encodage stéréo 44,1 Khz 16 bits, on a une amplitude allant de 0 à 65535 estimée toutes les 1/44100eme de seconde X 2. L'unité utilisée pour mesurer la fréquence des vibrations est le hertz (hz). Un hertz équivaut à une variation (haute et basse) à la seconde.
Le stockage sur CD est sous forme binaire (selon captage de la réflexion du faisceau laser). Une fine couche d'alu est utilisée comme matériau réfléchissant. Les informations sont toujours stockées suivant une spirale, mais extrêmement fine - d'où l'utilisation d'un laser. Les informations devant y être lues de manière linéaire, la vitesse de rotation est variable selon l'endroit du CD qui est lu (plus on lit vers le bord extérieur du CD, plus la vitesse de rotation est lente). Ce qui explique les hypocrisies qui ont lieu avec les CD-ROM genre "32X Max". Cette vitesse relative n'est effectivement pas constante.
La technologie numérique permet ainsi d'avoir un son épuré, très fidèle, mais aussi grâce à des algorithmes de compression/décompression, de stocker énormément de données sur des supports de plus en plus petits (minidisk, DCC). Les puces informatiques comme les DSP (Digital signal processor, processeurs de traitement de signal numérique) intégrées aux systèmes Hi-Fi, permettent de bénéficier d'equalizer numériques et de réverbérations d'ambiances pré-programmées et personnalisables (style stade, discothèque, etc.).
 
 

Dans la pratique, le matériel servant à la restitution sonore est divisé en 3 : le lecteur de média (lecteur de K7, CD, minidisk, etc.), l'ampli (externe ou interne), et les H.P. (haut-parleurs, enceintes, caissons de basses, tubes de basses, tweeters, etc.). Les câblages ont leur importance, nous y reviendrons plus tard.

Le lecteur
Le lecteur de média n'a qu'un rôle : transformer les données inertes stockées sur le support en variations électriques. Il bénéficie toujours tout de même d'une interface utilisateur, qui permet de choisir une piste, de passer en recherche accélérée, bref toutes les interventions qui doivent être faites sur le support.

L'amplificateur
Son rôle est d'augmenter la puissance du courant électrique qui sort du lecteur. En effet, celui-ci est très faible (il est appelé "niveau ligne"). Il peut être intégré au lecteur ou être externe.
En fait tout autoradio bénéficie d'un ampli intégré. Il peut être faible (2*20 ou 25 W) ou relativement puissant (4*35 à 4*45 W). Les appareils de gamme moyenne ou haut-de-gamme sont dotés d'une ou plusieurs sorties RCA (stéréo séparée, connectique de type coaxiale) qui permettent de récupérer le niveau ligne du lecteur (line out, pre out, out) pour le brancher sur un ampli externe plus performant, aussi bien en terme de puissance que de qualité d'amplification et de connectique. Bien sûr, cette solution est coûteuse, mais elle a l'avantage de pouvoir être ajoutée tardivement au système. C'est sur l'ampli que sont raccordés les systèmes H.P.

Les systèmes H.P.
Il y a beaucoup de choses à en dire. On a déjà expliqué comment fonctionne le H.P. de base.
Dans une voiture moderne, il y a au moins deux emplacements d'origine dans les portières pour y fixer aisément 2 H.P. Toutes les marques de H.P. fabriquent des modèles spécifiques pour chaque type d'emplacement, déclinés en plusieurs versions : le H.P. basique (monovoix), le H.P. 2 voix, le deux voix coaxial, le 3 voix coaxial, et les 3 voix avec tweeter séparé.
Pour trouver le modèle qui vous convient, adressez-vous tout simplement à un vendeur ou consultez le catalogue de la marque qui vous intéresse. Attention : les prix ne sont jamais reportés dans les catalogues des marques.
Même si vous comptez vous équiper de H.P. puissants sur plage arrière et/ou dans le coffre, il faut abslolument compter avec ceux montés à l'avant. En effet, on peut les négliger en raison de leur faible puissance (2*120W max), pour un coût relativement élevé surtout si on prend de la qualité. Mais pour des raisons de répartition sonore, on a tout intérêt à en installer.
 
 

L'autoradio
La pièce maîtresse de tout système embarqué est évidemment ce qui est communément appelé l'autoradio. Bien sûr, ce terme qui tend à disparaître date du temps où tous les appareils d'écoute de voiture ne permettaient que d'écouter la radio. En effet, l'auto-radio existait avant l'invention de la casette, et il était bien sûr hors de question d'embarquer un tourne-disque encombrant et qui sauterait tout le temps! Si aujourd'hui donc on est sûr d'avoir la radio avec ces appareils, on trouve toujours un lecteur de média qui complète le système. L'équipement le moins coûteux et le lecteur de cassettes audio. On trouve aussi des lecteurs de CD, de minidisk, de DCC, de CD-ROM MP2L3 ("MP3")...

La radio
Les progrés technologiques ont permis de simplifier l'usage de la radio en voiture. En premier lieu, la recherche automatique de stations permet de vérouiller automatiquement les fréquences où il y a émission. En effet, toute station de radio émet ou ré-émet sur une certaine fréquence (en Mhz) qui lui est propre. La station occupe ainsi une plage relativement peu importante, (le son est un phénomène vibratoire qui nécessite dont une certaine amplitude) mais qui n'est pas ponctuelle  pour des raisons pratiques, ce qui explique que quand on cherche une station en manuel, le son est net à un point précis et se parasite sans perdre de force lorsque l'on séloigne progressivement de la fréquence "idéale" C'est cette fréquence qui est indiquée par les stations de radio émétrices (comme 94.3 pour 94300000 hz). L'utilisation de quartz permet une excellente précision de calage de fréquence.
Le RDS est un système ingénieux qui existe sur de nombreux autoradio. Il décode un signal numérique émis par la station dans les basse fréquences inaudibles, permettant de bénéficier de nombre d'informations: le nom de la station, l'heure, le type d'émissions qui sont en cours de diffusion, la liste des fréquences des émetteurs voisins, etc. Ce système permet, selon la station écoutée, de changer automatiquement de fréquence si le signal reçu devient trop faible, changeant ainsi d'éméteur pour capter la même émission sur un éméteur plus proche (fonction PTY). D'autres fonctions permettent de basculer automatiquement sur la radio quand une station diffuse des informations, ou quand il y a diffusions de messages d'urgences...
A l'heure du tout-numérique, la radio numérique (DAB) fait son apparition. Déjà opérationnelle mais encore au stade des essais en France, certaines marques proposent déjà des radios capables de décoder les stations numériques, ou encore qui sont prêtes à recevoir le module électronique qui leur permettra de les décrypter.

Les lecteur K7
Peu de choses à dire. L'auto-reverse est depuis longtemps intégré aux autoradio-cassettes même de bas de gamme. A noter la fonction AMS, souvent présente mais peu utilisée, qui permet de sauter les "blancs" en les passant en accéléré, ou encore de sauter des chansons comme sur un CD par détection des blancs.
Les lecteurs CD
Certains autoradios (ou synthoniseurs) ont un lecteur de CD intégré. Il suffit de glisser le CD dans la fente, et un mécanisme l'agripe et l'introduit dans le lecteur.
Bien sûr, le mécanisme des lecteurs CD embarqués sont particulièrement fiables. L'amortissement des secousses est assuré par coussin d'air ou d'huile, si bien qu'il devient rare de faire "sauter" un CD en lecture.
Il est possible de relier un CD portable à un autoradio-K7 par un connecteur de type mini-jack sur la prise "CD-IN". Des plateaux dotés d'amortisseurs sont pourvus à cet effet. Ils font parti des accessoires des lecteurs CD portables et non de l'autoradio. Pour les autoradios-K7 n'ayant pas de connexion CD-IN, il existe également un accessoire composé d'une mini-jack mâle reliée par un cordon à ce qui ressemble à une cassette ordinaire de l'autre côté. En fait, c'est une cassette qui enregistre le CD au faire et à mesure, et qui restitue ainsi le son au lecteur K7.
On doit également évoquer ici les "changeurs de CD", qui sont de véritables juke-box de voiture. Ce sont des boîtiers externes, permettant de stocker de 6 à 101 CD selon les modèles. Il ont bien sûr leur propre système de restitution sonore, et sont reliés à l'autoradio via un module intégré ou externe. Certains radio-K7 sont ainsi prévus pour recevoir ce genre d'équipement, permettant donc de profiter des deux types de support. Selon leur taille et le choix de l'automobiliste, les changeurs de CD peuvent prendre place sous un siège ou dans le coffre. Ces chargeurs de CD sont commandés depuis l'autoradio.

Les lecteurs exotiques
Il existe et existera encore bien d'autres formats de supports. Toutefois, le CD audio a été suffisamment long à démarrer et à s'imposer pour présager que les autres formats présents et à venir resteront très minoritaires pendant encore longtemps.

Les DSP
Les processeurs de signal digital (DSP) permettent de traîter le son numériquement pour en transformer le rendu. Ainsi, on peut restituer la réverbération d'un stade, ou recréer une ambiance dicothèque en renforçant les graves et en diminuant les médiums, ou encore bénéficier d'un equalizer numérique performant et d'un analyseur de spectre audio.
Les DSP sont des processeurs accés sur les calculs trigonométriques. Ainsi, il sont capables de traiter à très grande vitesse (une instruction par cycle : un DSP à 32 Mhz exécute 32 millions d'instructions à la seconde) les chiffres à virgule fixe signés (allant de -1 à 1). Le son étant un phénomène vibratoire de forme évidemment sinusoïdale, ce genre d'unité de calcul correspond parfaitement au travail à effectuer sur les sons.

Les amplis
Les amplificateurs sont très important: ils permettent de transformer un signal de niveau ligne en un courant suffisamment élevé pour pouvoir entraîner les systèmes H.P.
Tous les autoradios ont un amplificateur: c'est l'ampli intégré. En général, il est d'une qualité moyenne voir médiocre, et les plus puissant font courramment du 4*35W, ce qui n'est déjà pas mal du tout. Pioneer, marque bien connue, à toutefois réussi à outrepasser ces limites qui ont la vie dure, surtout de ceux qui croient s'y connaître: leur nouveau système d'amplification intégré, le Musfet, permet de développer du 4*45W, et offre une qualité d'amplification qui ne pouvait être jusqu'alors égalée qu'avec les amplis externes. Ce système équipe les nouveaux synthoniseurs haut-de-gamme de la marque. Pour ceux qui voudront toutefois s'équiper d'amplis externes avec ce système, il est précisé que vu la force d'entrée du signal, les amplis pourront fournir plus de puissance à moindre effort...
D'une manière générale, les amplis externes permettent de remédier aux carences des autoradios: faible puissance, qualité d'amplification médiocre. Il existe une foultitudes d'amplis, pour tous les besoins et presque pour toutes les bourses. Ils permettent de sortir de 2*70 à 4*400W, et permettent de filtrer le son (filtres passe-bas, notamment pour éliminer l'effet de souffle). Ils récupèrent la sortie ligne du lecteur de média ou de la radio. Ils bénéficient souvent d'une connectique reportée, permettant de ponter (brancher un autre ampli en parallèle) ou de connecter un ou plusieurs subwoofer (H.P.d'ultra-graves). Dans ce dernier cas, l'ampli permet de sélectionner les fréquences à envoyer, selon les caractéristiques du ou des H.P.

Les H.P.
Les systèmes haut-parleurs sont nombreux et variés en Hi-Fi embarquée. En effet, il est temps ici de bien marquer la différence entre les différents système de H.P.

  • Les haut-parleurs sont des ensembles constitués d'aimants, de membranes et de cones. Le tout est contenu dans une armature métalique appelée saladier. Le H.P. peut en fait être un ensemble de plusieurs H.P. superposés. Le cone principal est le boomer. Au-dessus peut se trouver un hp d'aigüs (tweeter). Si il est sur un axe fixe, on dit que le HP est un deux voix coaxial. Dans ce cas, le centre du boomer est évidé, et le disque central coulisse le long de l'axe qui soutient le tweeter. Cet axe peut également soutenir un hp de médiums jouxtant le hp d'aigus.
  • L'enceinte est composée d'un ou plusieurs H.P., monté(s) sur un ensemble cubique et creux souvent en bois. Ce caisson a pour but d'isoler l'air aspiré de l'air pulsé quand le système est en marche. Dans un système bass reflex, l'air pulsé dans la caisse et réutilisé pur enrichir les graves par le biais d'une embouchure située en avant et en bas de l'enceinte la plupart du temps. Dans une voiture, les H.P. de base utilisent le coffre de la voiture ou les creux de portières comme caissons.
  • Le tweeter est un petit HP (plus le son à rendre est grave, plus le diamètre du cone doit être élevé) qui restitue les sons aigüs. Constitué d'une petite membrane très rigide, il peut ête intégré aux HP classiques (2 ou 3 voix), où être séparés (enceintes haut de gamme) pour se loger séparément sur le tableau de bord, améliorant ainsi l'écoute avant. Les sons aigus sont en effet très vite altérés, ce qui fait que plus les tweeters sont près de l'auditeur, mieux c'est. Les sons aigus se trouvent dans tous les genres de musiques, mais interviennent beaucoup en musique classique
  • Le caisson de basses est une enceinte spéciale. Elle est chargée de restituer les graves et/ou les ultra-graves. Le HP, d'un diamètre de 20mm minimum, est chargé de restituer ces basses fréquences (40 à 1000 hz) et utilise un caisson, dont le volume d'air qu'il contient va le faire entrer en raisonnance. Il existe plusieurs sortes de systèmes HP de graves. On peut monter un HP appelé woofer ou subwoofer sur la plage arrière. Le coffre fait alors le rôle de caisson. On peut aussi avoir une enceinte de graves, toujours appelée woofer ou subwoofer (d'où ambiguité du terme), et y trouver un système de bass reflex. Certaines enceintes de graves sont closes. Ce système, plutôt marginal, fait ce situer un ou plusieurs HP dans le caisson même. L'air est expulsé par des buses, ce qui fait penser au principe des orgues de barbarie ou d'église (pipe organ en anglais : orgue à buses). L'importance des graves est capitale dans les musiques modernes (rock comme techno). Toutefois, il ne faut pas en abuser, car le son, ce n'est pas du bruit ! L'originalité des subwoofers est de pouvoir être mis n'importe-où, les graves se propageant très bien. Ils prennent donc souvent place dans le coffre. Certains constructeurs ont prévu des modèles pouvant s'insérer dans les sièges ou dans la roue de secours (Pioneer). Le diamètre des H.P. de grave est important, puisque plus il est grand, plus il peut développer de puissants graves de qualité. Toutefois, il y a moyen de réduire le diamètre d'un tel cone : en augmentant sa rigidité, et en lui permettant d'avoir une course beaucoup plus longue, ce qui contreint à des prouesses techniques coûteuses, comme c'est le cas pour le magnifique Pioneer TS-WX10LPA. Les subwoofers ont aussi ceci de particulier qu'ils peuvent bénéficier de leur propre amplification. Il sont ainsi de véritables systèmes intégrés d'une certaine autonomie, avec leur réglage de gain propre et une alimentation séparée.
  • Le plus gros HP grand public pour voiture du monde est un subwoofer Clarion, le SRW8000. Il fait 1000W+ pour 80 cm de diamètre. Transformez votre voiture en discomobile ! Ce prestigieux concepteur de matériels audio démontre ainsi à nouveau son haut potentiel de développement.


  • De prestigieux subwoofers 
    représentant de prestigieuses marques...

    Pioneer TS-WX10LPA

    Clarion SRW8000 "Thunderdome"



    Il existe plusieurs unités qui sont utilisées en audiométrie. Mais nous n'en connaissons qu'une : les Watts Max ! Si on peut en rire, nous devons être grandement vigilents lors de nos achats, si on ne veut pas être victimes de cuisantes déceptions.

    Watts et décibels
    En effet, que sont les Watts ? C'est la puissance électrique qu'est prêt à dipenser votre ampli ou à encaisser votre HP. Là où ça se fâche, c'est qu'en puissance acoustique, on a la puissance de crète (l'amplitude maxi) appelée Max. Outpout Power, et la puissance efficace RMS. Donc si vous achetez des enceintes de 2X100 W max, vous vous trouvez en fait avec du 2X35 W. Là où ça se fâche encore un peu, c'est que la puissance de sortie des autoradios est elle tout à fait efficace.
    Donc je récapitule par un exemple : votre autoradio fait 4X35 W, vous achetez 4 enceintes de 80W pensant que du coup vous pourrez balancer votre musique à fond sans problème. En fait, vous avez des enceintes de 4*25 W, et si vous mettez votre radio à fond, vous aurez une belle saturation et vous endommagez vos enceintes. Marrant, hein... Important donc : quand vous achetez vos enceintes, cherchez sur le carton la puissance réelle (appelée Nominal Outpout Power, ou parfois RMS). Il vous faut même de la marge : comptez 50% de puissance en plus pour que les HP supportent des basses renforcées. Pour un autoradio de 35W, il faut donc compter du 50W soit 150W max. pour les HP.
    Une autre unité est utilisée : le décibel (db). Celle-ci est relative, et s'exprime en fonction d'une valeur de référence. Cette valeur indique la "sensitivité" du hp, et sert à estimer le rapport puissance-distance. Car il ne faut pas oublier que dès que vous décolez l'oreille du H.P., la puissance effective perçue diminue... Les valeurs données sont donc en fonction du rapport 1 watt / 1 mètre.
    Pour ceux que les unités acoustiques branchent vraiment, cliquez ici.
     
     

    Interprétation
    Sur pas mal de matériels audios autre que les amplis, vous aurez les courbes de réponses qui correspondent à leurs capacités reproductives.
    Comment ça marche ? Tout d'abord, il faut s'avoir que ces diagrammes n'ont rien à voir avec une évolution dans le temps du signal audio. L'axe horizontal définit la fréquence mesurée en khz (kilohertz : 1000 hz), et l'axe vertical la réponse en db (décibels) à cette fréquence. Cela ne vous dit pas grand chose? Pour résumer, l'oreille humaine divise clairement les sons en graves, aigüs et mediums. Chacune de ces catégories correspond à une certaine amplitude de fréquences. On peut ainsi considérer que les sons graves sont répartis entre 40hz et 10khz. Les mediums vont de 10 à 15 khz. Les aigus vont de 15 à 20 khz. Bien sûr, les fréquences peuvent descendre plus bas ou monter plus haut, mais sont alors inaudibles. Quand la fréquence est trop basse pour être perçue, on parle d'infrasons. Quand au contraire, la fréquence est trop élevée pour être entendue, on parle d'ultrasons. Il est à noter que la plupart des animaux entendent très bien les ultrasons, et probablement les infrasons.
    Ainsi l'oreille humaine perçoit du 20 khz maximum, pourtant nous avons dit que les CD restituent du 44.1 khz. Pourquoi ? En fait, cela est dû à la fréquence d'échantillonnage. Pour préserver la qualité d'un son à 20 khz, selon la loi de Shanon, il faut l'échantillonner à au moins deux fois sa fréquence d'origine.
    Mais revenons-en à nos diagramme. On comprend maintenant qu'ils nous aident à rapidement nous faire une idée sur les fréquences que le produit (K7 audio ou HP) est capable de restituer, et dans quelle gamme sonore il est le plus efficace. On remarquera toujours, à moins que le diagramme ne soit tronqué, que la réponse part de zéro pour retomber à zéro. Ne dédaignez pas les extrémités du diagramme, ce serait une erreur. Tout d'abord, un HP multirôle (restituant graves, mediums et aigus) doit donner une bonne réponse dés 50 ou 100 hz jusqu'aux 20.000 hz.

    Recoupement
    Ensuite, des éléments séparés (caissons de basses, HP grave-medium et tweeter) doivent avoir un bon recoupement. A moins d'acheter des kit où votre ensemble est déjà "harmonisé", vous devez vous assurer que les fréquences d'interventions de vos hp se complètent sans empiéter les uns sur les autres. Par exemple, si vous avez un hp 3 voies (tweeter intégré) et que vous rajoutiez un tweeter séparé, vous allez cumuler trop d'aigus...
    De même, les caissons de basses ont une gamme de fréquence allant de 30-40 à 200 hz et parfois beaucoup plus. Automatiquement, on empiète sur les boomer des autres enceintes. C'est évidemment l'effet voulu, puisque ces systèmes de subwoofer n'ont d'autre vocation que de renforcer les basses. Attention toutefois : dans ce cas, la fin de votre courbe de fréquence vers les aigüs sera d'autant mieux si elle est progressive. De plus, le couvrement des fréquences de boomers ne devrait se faire qu'à égale puissance de ceux-ci. Si vos enceintes arrière sont des 2*150W max., pour reprendre notre exemple,  le caisson devrait avoir une puissance d'environ 100W max. Mais encore une fois, tout est relatif : si il se situe dans le coffre et qu'il n'y a pas d'aménagement spécial (la trape de skis sur une 405 peut être mis à contribution par exemple), un caisson plus puissant peut être nécessaire. Du reste, le meilleur appareil de mesure demeure une bonne oreille de mélomane!




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