Bitoman - Part 2
Ils sont de retour et ils sont pas contents !
Par The Beast
J'avais déjà parlé de "Bitoman" dans le Toxic Mag 11, hé bien
je viens de recevoir d'autres épisodes, la série ne s'arrêtant pas
au numéro 6, comme je le pensais ! Tout d'abord, et pour les plus
feignants d'entre vous, un petit rappel sur "Bitoman". Cette série
de vidéo amateurs se veut être une parodie de tout ce qui touche à
l'animation japonaise et aux jeux vidéo japonais. Ici, les costu-
mes et les décors sont artisanaux et le scénario est optionnel. Je
vous rappelle que ça ne s'adresse qu'aux fans de japanimation, a-
lors si vous êtes un faux-fan (c'est-à-dire : si vous n'aimez que
DBZ et/ou les dessins animés érotiques) ou si vous êtes hostiles
à la culture japonaise, nul doute que la série des "Bitoman" vous
paraîtra idiote et nulle !!!
Tout d'abord, je n'ai pas vu Bitoman 7. Ca existe, mais Just
(le principal créateur de la série des "Bitoman") ne préfère pas
le diffuser, il le juge trop nul... Je vais donc vous présenter
Bitoman 8, 9 et Otaku War. Otaku War, késako ? C'est un petit dé-
lire, un "intermède" (pour reprendre les mots de Just) pour chan-
ger un peu de la série des "Bitoman".
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BITOMAN 8 - L'AVENTURE CONTINUE
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* Le début de l'histoire
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Un puissant monstre attaque le palais du Roi Merlin et tue ce
dernier afin de prendre sa place et de gouverner le pays. Alertés,
les Bitomans, ces guerriers légendaires, vont agir pour contrecar-
rer ses plans de domination. Ils comptent dans leur rang une nou-
velle recrue pour les aider dans leur aventure. Mais tout cela se-
ra-t-il suffisant pour neutraliser la terrible créature ?
* Bon et puis quoi ?
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On retrouve bien sûr tous les éléments qui font le charme des
épisodes de "Bitoman". La platitude du scénario est heureusement
relevée par les combats où tout le monde se tape dessus de bon
coeur (comme d'hab. !).
A la fin de l'épisode on trouvera une sorte de bêtisier. Voir
Ryû (alias Guillaume Durand) se faire mal aux couilles en se ta-
pant contre une cabine téléphonique, c'est marrant, sauf pour ce
pauvre Ryû... !
* Casting
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- Son Gokuu : pas la peine de présenter ce personnage, héros de la
série "Dragon Ball Z". Le costume est pas mal. Il est joué par
Isham Alcati.
- Le Roi Merlin : c'est le souverain tué par le monstre. Il est
joué par Jean-Charles Bastiani.
- Sub-Zero : très impressionnant, il ressemble comme deux gouttes
d'eau au personnage du jeu vidéo. Son rôle est joué par le très
athlétique Nicolas Cierabelli.
- Ryû : il s'agit du Ryû de Street Fighter 2, l'un des plus célè-
bres jeux de baston. Il est joué par le peu athlétique mais né-
anmoins efficace Guillaume Durand (ex-journaliste à TF1 8-) ).
- Blanka : désolé mais il ne ressemble pas du tout à cet autre
combattant de Street Fighter 2 : pas de peau verte, pas de crocs
ou de griffes... ! On dirait un abruti qui passe son temps à
sauter accroupi! Son rôle est joué tant bien que mal par Antoine
Jourdan qui nous avait habitué à mieux.
- Hikaru : c'est une des héroïnes de "Magic Knight Ray-Earth", une
série télévisée japonaise où les héroïnes sont de jeunes filles.
C'est Stéphane Patrois qui tient ce rôle.
- Terry : le terrible combattant Terry Bogard, du jeu Fatal Fury,
est l'un des premiers combattants dans "Bitoman". Il est joué
par Olivier Patrois, le frère de sa soeur.
- Majin Buh : il s'agit du méchant de service dans "Bitoman" mais
aussi de "Dragon Ball Z". Au niveau costume, on appréciera le
bas de femme sur la tête, grotesque mais efficace ! Son rôle est
tenu par le ténébreux Lionel Perotti, qui se tape à chaque fois
des rôles de méchants-pas-beaux.
- Marc : la "Bataille des Planètes", vous vous rappelez ? Ce rôle
est tenu par Alexandre Pilot.
- Cobra : on ne présente plus ce fameux héros de dessins animés,
célèbre pour son arme psychique cachée dans son bras gauche. Il
est joué avec brio par Pierre-Antoine Plaquevent.
- Aralé : elle ne ressemble pas trop à la jeune héroïne du célèbre
manga "Dr Slump" (qui existe aussi en dessin animé). Un type qui
ne connaît pas la série verra un gros mongol à la coiffure hir-
sute, afflubé de lunettes ridicules... Mais le rôle est tout de
même joué par Patrice Ragni qui s'en sort plutôt bien !
- Reptile : issu du jeu vidéo "Mortal Kombat", tout comme Sub-Zero
(voir plus haut), la ressemblance est frappante. Les coups de
poing aussi, d'ailleurs. Son rôle est joué par l'inoubliable Da-
vid Raouli, le spécialiste en arts martiaux de la série.
- Fuu : cette autre héroïne de "Magic Knight Ray-Earth" ne ressem-
ble pas trop au personnage original, mais le rôle est joué avec
vivacité par Elise Rossi.
- Kyô : un des héros du jeu vidéo King of Fighters de SNK.
- Crying Freeman : assez ressemblant à l'original, c'est Philippe
Viotti qui joue le rôle de l'homme libre qui pleure ;-).
(SECAM, en couleurs. Durée : 21 minutes)
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BITOMAN 9 - LA QUETE DE LA LARME D'OR
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* Le début de l'histoire
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L'affreux de service, le redoutable Komenor, est enfin arrivé
au pouvoir. Une guerre mortelle entre les Bitomans et les hommes
de Komenor s'engage alors. Une seule issue semble possible : la
destruction de Komenor ! Les Bitomans devront allier leurs forces
pour battre les gardes de Komenor et posséder la Larme d'Or.
* We want more !
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Cette fois-ci, il y a un scénario, c'est écrit sur la jaquet-
te ! Le scénario emprunte beaucoup de choses au dessin animé Saint
Seiya ("Les Chevaliers du Zodiaque") : une équipe soudée doit ter-
rasser chaque protecteur d'un tyran afin d'arriver jusqu'à ce der-
nier pour le détruire. Avec, en bonus, des ennemis qui prennent
conscience de leurs mauvaises actions et qui changent de camp !
Mais bon, sur la jaquette il y a aussi écrit : "Garanti 100% débi-
le ! Satisfait ou pas remboursé", donc ça s'adresse à un public
TRES averti !!!
Mention spéciale aux costumes, pas mauvais du tout, de même
qu'aux décors, très diversifiés !
Bien entendu, on retrouve un bêtisier à la fin, comme King
qui prend un malin plaisir à se tripoter sa fausse poitrine en
plastique (notre jeunesse est pervertie !), ou comme certaines
scènes ratées, désopilantes à souhait !
* Casting
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- Père Foulassu: c'est le nom "japonifié" du Père Fouras (le vieux
dans Fort Boyard). Il n'apparaît que dans une scène qui vaut son
pesant de boyards... Son rôle est joué par Alec Zemouli.
- Lupin : plus connu en France sous le nom de "Edgar, détective
cambrioleur", le personnages ressemble beaucoup à l'original.
Ici aussi, c'est encore Alec Zemouli qui s'y colle !
- King : attention aux fous rires ! Quand David Raouli se déguise
en une jeune combattante (qui provient du jeu King of Fighters,
si je ne m'abuse), c'est pour le rire et le meilleur ! A noter
que le rôle est aussi joué par Lionel Perotti à la fin.
- Rally Vincent : pas très ressemblante à l'héroïne de "Gunsmith
Cats", enfin un tout petit peu... Son rôle est joué par Elise
Rossi.
- Kyô : un des héros du jeu vidéo King of Fighters de SNK.
- Blackjack : le fameux médecin d'Osamu Tezuka, interprêté par
Pierre-Antoine Plaquevent.
- Capitaine Flam : très bon déguisement! Un rôle qui semble taillé
sur mesure pour Philippe Viotti.
- Gardes impériaux : ils sont joués par Antoine Jourdan et Chris-
tophe Lazzerini.
- Harlock : on retrouve Alexandre Pilot (Just) dans son éternel
rôle de Capitaine Albator.
- Le Fantôme : et un autre rôle mineur pour Alexandre Pilot !
- Lézard : un autre combattant du jeu "Mortal Kombat", interprêté
par Isham Alcati.
- Komenor : le méchant de service est toujours joué par celui qui
est condamné à vie à jouer des rôles de méchants de service :
Lionel Perotti !
- Sub-Zero : le même personnage que dans Bitoman 8, toujours joué
par Nicolas Cierabelli.
- Iori Chucky : un autre héros du jeu King of Fighters.
- Shadow Lady : l'héroïne d'un nouveau manga du génial Masakazu
Katsura (entre autres auteur de Video Girl Aï). Son rôle est
joué par Stéphanie Patrois (mais pas deux, hein !?).
(SECAM, en couleurs. Durée : 26 minutes)
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OTAKU WAR
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* La trame de l'histoire
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Les GaGaBoliens, adorateurs du dieu Sohhn'Gho Khou, mènent la
vie dure aux véritables fans de japanimation. Lequel des deux
camps va gagner ?
* Mais pourquoi ?
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Otaku War n'a rien à voir avec la série des "Bitoman", c'est
une sorte de "hors-série". Cette guéguerre entre les fans de japa-
nimations et les GaGaBoliens n'est qu'un prétexte pour dire aux
fans de Dragon Ball Z que cette série n'est pas la meilleure et
que d'autres dessins animés japonais sont beaucoup mieux (je pense
à Evangelion, notament). L'histoire d'Otaku War fait référence aux
gagaballiens, qui sont les fans irréductibles de Dragon Ball Z.
D'où le titre d'Otaku War : la guerre des otakus (les vrais fans)
contre les gagaballiens. Le terme d'otaku désigne quelqu'un qui
est un gros fan de quelque chose, je me souviens que l'émission
"Envoyé Spécial" avait diffusé un reportage de Beineix (le réali-
sateur de "37.2° le matin", entre autres) sur les otakus. A noter
aussi qu'un article sur les otakus est paru dans Amazine 4, le
défunt diskmag du groupe Hemoroids.
* Casting
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Pas de liste cette fois-ci, il n'y avait pas grand'chose sur
la jaquette. On retrouve toujours les mêmes acteurs.
(SECAM, en couleurs. Durée : environ 20 minutes)
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INTERVIEW DE JUST PAR THE BEAST POUR LE TOXIC MAG 13
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Figurez-vous que Just, à qui l'on doit ces courts-métrages,
est aussi l'heureux possesseur d'un antique Atari ST. C'est lui
qui s'est chargé des passages créés avec le DCK (et non Rick ST,
comme je le croyais dans le Toxic Mag 11). Alors j'ai décidé de
l'interviewer en exclusivité mondiale et interplanétaire pour le
Toxic Mag 13 !
[NdTB : AP = Alexandre Pilot, TB = The Beast]
QUESTIONS PERSONNELLES
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TB : Comment t'appelles-tu ?
AP : Alexandre PILOT
TB : Quel âge as-tu ?
AP : 22 ans depuis juillet
TB : Peux-tu te décrire ?
AP : C'est dur, ça. Bof, il suffit de regarder la cassette [NdTB :
il veut parler de Bitoman, bien entendu].
TB : Qu'aimes-tu le plus dans la vie ?
AP : Jouer à Bubble & Bobble à 2. Regarder des animés [NdTB : ce
sont des dessins animés japonais].
TB : Et que détestes-tu le plus ?
AP : Jouer à Bubble & Bobble avec un gros nul.
Les vendeurs des magasins de japanim (Samuraï en tête).
TB : Quelles sont tes occupations favories ?
AP : Filmer Bitoman, c'est bien cool. Le montage aussi, me plaît.
Mais le top, c'est d'aller en convention.
JUST ET L'ATARI ST
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TB : Depuis combien de temps as-tu un Atari ?
AP : Depuis 9 ans (il marche encore !).
TB : Pourquoi as-tu choisi cette machine ?
AP : A l'époque, tous mes copains avaient un ST. Alors forcément,
j'ai pris cette machine. Un 520 simple face. Je l'ai vite re-
vendu pour un 1040 (ancienne ROM).
TB : Quelle est ta configuration ?
AP : Un 1040 STF ancienne ROM, un écran qui va avec, une impriman-
te, une carte de sampling (Studio Conceptor).
TB : Que fais-tu principalement avec ton Atari ?
AP : J'ai beaucoup joué. J'ai même tenté de faire un groupe de dé-
mo. C'était MANDRILL. On était deux. Nos démos étaient merdi-
ques et personne n'en voulait mais c'était cool.
A PROPOS DE TES VIDEO AMATEURS
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TB : Comment t'es venue l'idée de faire des vidéo amateurs ? Et
pourquoi ?
AP : Il y a deux ans à Cartoonist [NdTB : une convention sur les
dessins animés, à Toulon], on a fait Bitoman 1 comme ça, par-
ce qu'on s'emmerdait. Ensuite, j'ai mis des musiques dessus.
Ca nous a plu. On a continué.
TB : Peux-tu nous présenter tes créations (Bitoman, Otaku War) ?
AP : Bon alors, Bitoman c'est une série de 9 épisodes maintenant
(mais le 7 est si nul que je le garde). Au début, on pensait
pas le faire circuler, mais ça s'est fait tout seul. C'est
assez surprenant car objectivement, c'est franchement débile.
Bref, on s'amuse bien et en plus, on joue les stars en con-
vention. Bon plan !
Quant à Otaku War, c'est un petit intermède qui n'a rien à
voir avec Bitoman mais qui est sympa aussi.
TB : De quelles oeuvres japonaises t'es-tu le plus inspiré ?
AP : X-OR, Bioman et San Ku Kaï, bien sûr ! Après, pour les scé-
nars, ça fait assez Saint Seiya, mais c'est pas moi qui les
écrit (sauf les épisodes 2, 4, 5, 8, 9). Pour les combats,
c'est les "acteurs" qui font la chorégraphie, moi je me con-
tente de filmer. Enfin, les dialogues font assez Parker Lewis
je trouve.
TB : As-tu un message pour nos lecteurs ou quelque chose à rajou-
ter ?
AP : J'aimerais bien voir d'autres films amateurs. Pour moi, c'est
comme une démo : on a un matériel donné (camescope/micro). A
la place des routines, c'est des astuces de montage. On a un
musicien pour les génériques. Quand au design, il est donné
par les costumes. J'ai entendu dire que certains s'y met-
taient mais je n'ai encore rien vu venir. Alors bougez-vous !
TB : Et voilà, je te remercie !
AP : De rien. Bientôt le 10 !
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