Falcon et réseaux

 

Par *WN* le 19/03/2000

 

 

RHAAAA !

Encore une fois, on nous avait promis monts et merveilles. Carte ethernet NE2000, utilisant la CT2 ou l'extension processeur du Falcon, protocoles IPX/SPX de Novell... Et pourquoi pas un jeu en 3D temps réel avec mapping et phong utilisant le Powerglove, ou alors Dolmen sur Falcon ?

 

POURQUOI ?

Pourquoi vouloir se connecter à un réseau NE2000 (IPX) ou Micro$oft (Netbeui) par exemple ? Pardi, c'est que ces protocoles de communication, qui peuvent transiter par coaxial (genre antenne télé) ou RJ45 (IBM, type téléphone) composent la grande majorité des réseaux en entreprise, et sont reconnus par des tas de systèmes. Donc il n'est plus possible de travailler dans le cadre d'un tel réseau avec un Atari, même un Falcon. Même si on a entendu parler de produits allemands qui permettraient cela.

 

SOLUTION ?

Il n'y en a qu'une, pas forcément élégante. Il s'agit de se connecter avec un cable série ou parallèle à un PC, et sous DOS (ou dans une fenêtre DOS à partir de Win 3), d'exécuter un programme sur le PC d'une part et sur l'Atari d'autre part, qui va assurer un dialogue permanent entre les machines.

 

MAIS ENCORE ?

Et le réseau dans tout ça ? Sur un PC, les réseaux prennent forme de lecteur virtuels, qui figurent une connexion au serveur et/ou à d'autres postes. En réseau Novell, c'est souvent le lecteur F qui est mis à contribution. Il faut donc se connecter le plus normalement du monde avec le PC esclave, qui va ouvrir un lecteur F. L'Atari pourra donc lire et écrire (selon les droits de connexion du PC) les fichiers du réseau, et d'une façon plus générale, utiliser les ressources partagées. Pour les imprimantes, il suffit de sauver les fichiers à imprimer sur le PC esclave et de les imprimer à partir de celui-ci. Cela se fait par des lecteurs virtuels et de manière transparente.

 

VIVE l'ESCLAVAGISME ?

Le PC est stupide, il est donc très content de son sort d'esclave :). Sérieusement, bien sûr, il y a des restrictions. Même si le PC, pour peu qu'il soit en WIN95, 98 ou NT, peut continuer à être utilisé pour autre chose par une tierce personne, tandis qu'on travaille sur son Atari. Mais il faut le dire, les accès sont parfois assez longs. Et l'utilisation des imprimantes réseaux est bien sûr moins pratique, puisqu'il faut alors repasser par le PC. Mais au moins, on n'est plus totalement isolé du réseau avec son Atari.

 

MAIS AVEC QUEL LOGICIEL ?

Avec Ghostlink, qui marche sur tous les Atari. Il permet de créer des lecteurs virtuels en fonctions des lecteurs du PC. on peut donc ainsi profiter du disque dur, du lecteur CD-ROM et des lecteurs réseau de ce dernier. Un exécutable DOS doit être lancé sur le PC, et un autre sur l'Atari. Celui sur l'Atari s'installe après paramétrages en résident -pas besoin de système multitâche-. Ceux qui sont intéressés m'envoient une disquette vierge à ma nouvelle adresse ou un mail. Je leur enverrai Ghostlink au plus vite.

Fabrice LOUVET,
7 rue de Laon
02820 Corbeny
e-mail : flouvet@ac-amiens.fr

 

[NdST : Ghostlink a besoin d'un cable null-modem. Sachez que pour une connexion plus rapide, vous pouvez utiliser Parallel Copy avec un cable parallèle spécifique. La vitesse maximale est d'environ 75 Ko/s entre un Falcon non accéléré et un PC. Avec un cable parallèle de 30 mètres, la vitesse descend à 60 Ko/s (testé et approuvé). Mais Ghostlink ou Parallel Copy ne permettent pas d'inclure l'Atari dans un véritable réseau. Il existe une autre manière de relier un Atari à un PC : l'utilisation du protocole TCP/IP, bien connu des internautes. Dans ce cas, il faudra utiliser STing ou MiNTnet sur Atari, mais le paramétrage est long et fastidieux (bonne chance avec windaube, arf !).]