ARCHIVES - JUILLET 2002

 

Par Strider

Sources : les newsgroups, ST-Computer, MagiC online, Atari.org, DHS

 

Retour vers les news

 

Juillet 2002 : nouvelles version

ACE MIDI 1.05 New Beat
ConvIcon 1.0 Paranoia
ExtenDOS Gold 3.4a Anodyne Software
HighWire 0.06 HighWire Development Team
HYP_View 0.12 Philipp Donzé
SainT 1.10 Leonard
Steem 2.3 Steem
WenSuite Tools 0.7.3 AlbaTOS
Windframe Xgem 0.76.5 ERS
XaAES 0.951 XaAES

 

Le 17 juillet 2002

Atari/TOS Software Foundation : interview d'Ulrich Goessel dans ST-Computer

Vous trouverez ici le résumé en français de l'interview d'Ulrich Goessel, fondateur de l'ATSF et du projet xTOS, parue dans le magazine ST-Computer de juin 2002.

Qu'est-ce que l'ATSF ?

Le but de l'ATSF est d'assurer la continuité de la production logicielle sur Atari. Ce sont les utilisateurs qui supporteront directement leur plate-forme : les contributions serviront à financer de nouveaux projets logiciels. Ces applications seront vendues et les bénéfices seront réinjectés dans l'ATSF.

L'ATSF a été créée pour trois raisons :

  1. Sur Atari, il manque dans certains domaines des logiciels modernes et puissants.
  2. En revanche, il existe beaucoup de logiciels abandonnés et il serait dommage de réinventer la roue pour chaque nouveau développement : autant moderniser ces anciens logiciels.
  3. Sur le marché Atari actuel, il est impossible de stimuler un développement logiciel qui corresponde à la demande des utilisateurs, l'ATSF souhaite faire développer des logiciels selon les besoins et les souhaits des utilisateurs.

D'un point de vue juridique, l'ATSF n'est pas une véritable fondation parce qu'il n'y avait pas de capital lors de son démarrage. Il s'agit en fait d'une initiative commerciale ayant le caractère d'une fondation.

Toutes les personnes désirant la survie des systèmes TOS peuvent devenir membres. Les contributions peuvent être mensuelles, annuelles ou être payées tous les quatre mois. Les membres auront l'avantage d'obtenir des réductions lorsqu'ils achèteront les nouveaux logiciels de la Fondation.

L'ATSF a été bien accueillie par les ataristes, puisque le nombre des membres va permettre de démarrer les prochains projets très bientôt. Le choix des projets se fera de manière démocratique, tous les membres auront leur mot à dire.

Le développement logiciel

Concernant le développement, l'ATSF se positionnera sur deux fronts : continuer les développements des logiciels existants et démarrer de nouveaux projets. Dans le premier cas, tout dépend si les codes sources des logiciels existants peuvent être achetés, ce ne sera pas le cas de Cubase par exemple (l'Atari n'intéresse plus Steinberg et le code source sera trop cher). De plus, l'ATSF ne s'intéressera qu'aux logiciels populaires et répondant aux besoins des utilisateurs.

Dans un premier temps, la Fondation coopérera avec des développeurs indépendants ou bien des groupes de développeurs, mais pas exclusivement. Dans le futur, pour des projets bien spécifiques, il n'est pas impossible qu'elle fasse appel à des professionnels. L'ATSF souhaite que les développeurs se fassent connaître auprès d'elle.

L'ATSF achètera les codes sources des applications dont le développement s'est arrêté afin de les confier aux futurs développeurs. Cependant, avant un quelconque achat, les membres de la Fondation vérifieront si les codes sources sont accompagnés d'une documentation et étudieront la faisabilité d'un futur développement. Prochainement, sur "www.xtos.de", les premières enquêtes verront le jour, dans le but de cerner les besoins des utilisateurs. Ulrich Goessel a des idées sur le rachat d'anciens logiciels mais il ne souhaite pas citer de noms.

Tout développeur ayant une idée intéressante peut contacter l'ATSF. Si ce futur projet répond aux besoins des utilisateurs, il a de grandes chances pour être retenu.

Les nouveaux développements, tous comme les modernisations d'applications existantes, devront suivre les standards du GEM. Toutes ces applications pourraient obtenir un "label de qualité ATSF". Il se pourrait par ailleurs que la Fondation suive les standards mis en place par le TOSgroup.

Les produits terminés seront distribués par ATSF directement et non pas par des revendeurs, pour des raisons d'indépendance. D'après Ulrich, il ne faut pas attendre de la part des distributeurs un regain d'intérêt commercial pour le marché Atari.

Les premières enquêtes débuteront prochainement sur "www.xtos.de", elles concerneront tous les ataristes. Les résultats, après analyse, montreront quels seront les logiciels à racheter et ceux à développer. Les premiers projets devraient commencer dès le début du mois de juillet.

Ulrich et le projet xTOS

Concernant le projet xTOS, Ulrich Goessel pense que beaucoup de temps s'est écoulé depuis sa mise sur pied et que sa réalisation est de plus en plus proche grâce aux développeurs qui travaillent dessus. Avec une nouvelle machine, un OS optimisé, de nouveaux développements et une stabilisation du marché, Ulrich pense que les ataristes seront satisfaits. Il souhaite par-dessus tout que notre plate-forme sorte de sa situation marginale.

ATSF

 

Falcon Demo Mania volume 2

Le second volume de cette compilation propose 15 démos et intros Falcon encodées en DivX. Le CD entier est disponible en téléchargement (image ISO).

Supremacy

 

Le 15 juillet 2002

HYP_View 0.12

Réalisé par Philipp Donzé, ce logiciel est un clone de ST-Guide qui permet de visualiser les fichiers d'aide (*.HYP). HYP_View est toujours en cours de développement et la version 0.12 n'est disponible qu'en allemand.

Philipp Donzé

 

WenSuite Tools 0.7.3

Destiné avant tout aux utilisateurs de WenSuite, WenSuite Tools gère les bases de données pour les e-mails et les news de ce navigateur.

AlbaTOS

 

Le 9 juillet 2002

Red Cat Rummy 500

Il s'agit d'un jeu de cartes pour Atari ST, développé dans les années 90 mais jamais diffusé jusqu'à présent.

Téléchargement

 

Des nouvelles du projet Coldfire

Cette interview a d'abord été traduite de l'allemand vers l'anglais par A.A.de Hulster, puis de l'anglais vers le français par mes soins : nous espérons tous les deux que les erreurs de traductions soient les moins graves possibles.

Voici un résumé en français de l'interview d'Olivier Kotchi (coordinateur du projet Coldire) par Thomas Raukamp (rédacteur en chef de ST Computer), parue dans le numéro de mai 2002 de ST Computer. A noter qu'Olivier Kotchi ne parle plus de l'Atlantos mais de l'Atari Coldfire Project.

La réunion de Dresden

Une réunion à propos du XTOS s'est déroulée à Dresden (Allemagne), ce qui a permis à une vingtaine de développeurs Atari de se rencontrer. Actuellement, l'équipe du projet Coldfire étudie la faisabilité des fonctionnalités prévues. Olivier Kotchi pense qu'une collaboration avec Medusa Systems est indispensable parce que cette dernière est trop petite pour un projet d'une telle envergure. En effet, il ne faut pas négliger l'aspect logiciel de ce projet. L'assignement des différentes tâches entre les acteurs est la conséquence de la réunion de Dresden. Mais le projet Coldfire est ouvert à toutes les bonnes volontés, et notament à tous les développeurs. Chez Medusa Systems, Fredi Aschwanden est responsable du hardware - ceci concerne également l'intégration de la carte Déesse. Tous les autres travaillent sur l'adaptation de l'OS et la création de nouveaux logiciels pour le Coldfire.

Pourquoi un Coldfire ?

Le Coldfire apparaît comme étant le successeur des processeurs 680x0. Concernant les aspects techniques de la machine, Olivier Kotchi ne veut pas être entravé par l'incompatibilité entre le Coldfire V4e et la famille 68000. Pour lui, c'est la seule manière possible pour que le hardware des Atari puisse évoluer. Le Coldfire V4e devrait être dsponible à la fin de l'année. Tout comme pour les cartes PPC de BPLAN (côté Amiga), il sera possible de remplacer le processeur existant par un autre plus puissant, grâce à un système de "socket".

Carte graphique et AGP

Il manque un port AGP dans le projet Coldfire, Olivier Kotchi ne peut pas donner de solution définitive à ce jour. Des personnes comme Norman Feske, Markus Fichtenbauer et Leon O'Reilly ont persuadé des fabricants de cartes vidéo de bien vouloir coopérer. Cependant, la solution AGP est la meilleure pour le moment et l'équipe ne se tournera vers le port PCI qu'en cas d'échec. Compte tenu de la facilité d'intégration et de la documentation disponible, il semblerait que la G450 de Matrox aie le plus de chances d'être retenue. Cependant, Olivier Kotchi suggère l'utilisation d'une puce graphique sur la carte mère elle-même, malheureusement cela fournirait une charge de travail supplémentaire parce qu'aucun fabricant ne donnera de documentation pour une telle implémentation. Olivier Kotchi pense que le support de la 3D favorisera grandement les performances tant matérielles que logiciellles. Leon O'Reilly se chargera de l'écriture du pilote de la carte 3D.

Et la musique dans tout ça ?

Concernant l'aspect sonore, la carte Deesse sera intégrée en tant que carte PCI. Elle sera fournie d'origine avec toutes les machines. Mariusz Buras est chargé de l'écriture des pilotes et de l'intégration. Beaucoup de musiciens ont contacté Olivier Kotchi à propos des capacités du nouvel ordinateur. Il possèdera des ports "MIDI in" et "MIDI out", ainsi qu'un DSP très puissant.

Les périphériques

Il n'y aura pas de lecteur de disquettes fourni en standard, ce périphérique étant jugé trop archaïque. C'est l'utilisateur qui choisira d'en installer un ou pas. Les disquettes seront remplacées par des CD réinscriptibles.

A propos de l'USB, les version 1.0 et 2.0 seront toutes les deux supportées. Seule la version 1.0 est supportée par le Coldfire V4e et ceci concerne les périphériques lents. Cette fonctionnalité est en effet présente dans la puce elle-même. L'USB 2.0 sera présent sous forme de carte PCI additionnelle, et non pas sous forme de puce ajoutée à la carte mère. Concernant les pilotes, les expériences de l'Hades et du Milan ont montré un manque de support pour les standards modernes. L'équipe du projet Coldfire a déjà investi beaucoup de travail dans le développement de ces futurs pilotes lors de la réunion de Dresden. Le FireWire ne sera pas intégré, l'USB 2.0 jouera le rôle de substitut. La conception d'une carte PCI pour le FireWire n'est pas à exclure, mais cela augmenterait le prix de l'ordinateur et repousserait la date de sortie.

MiNT ou MagiC ?

A la question fatidique "MiNT ou MagiC ?", Olivier Kotchi opte pour la combinaison TOS + MiNT. MagiC est un produit commercial dont le développement futur reste incertain. Le problème de la difficulté d'installation de MiNT ne se posera plus : cet OS sera présent dans une "ROM Flash". En plus de MiNT, le futur ordinateur comportera le TOS développé pour le Milan II, il s'agit d'une version propre et déboguée.

La compatibilité

Le projet Coldfire ne permet pas d'utiliser les vieux logiciels du ST et Olivier Kotchi préconise aux ataristes de garder leurs anciennes machines. Cependant, il ne devrait pas être difficile de porter un émulateur Atari.

La mémoire

A priori, le futur ordinateur sera doté de 256 Mo de SD-RAM.

Prix et disponibilité

Le prix de la carte mère sera de 1.000 euros, tandis que le prix des nouveaux Amiga One à base de G3 ne sera que de 600 euros. Cet écart est justifié par la petitesse du marché Atari : il est impossible de lancer une production de masse. Les premiers clients potentiels seront d'abord les Ataristes actuels.

Aucune date n'est annoncé pour la sortie de cette nouvelle machine. Olivier Kotchi pense qu'elle sera commercialisée avant Noël 2002, mais il avoue qu'il s'agit uniquement de son avis personnel et non pas d'une date donnée par l'ensemble de l'équipe.

Merci à Dan pour son aide

Atari Coldfire Project - xTOS

 

Retour vers les news