Strider's Headquarters2023-09-05T23:07:56+02:00Striderurn:md5:14c23c7ceb2b7e04c84367154fcc6063DotclearNFS on Atari: client and server configurationurn:md5:22902074609a9854a308e2f8cb0c89842012-12-30T22:14:00+01:002018-01-20T23:55:36+01:00StriderAtari attitude <p>Using MiNT on the Atari side, it is of course possible to exchange data with a Linux box using the <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/Network_File_System" hreflang="en" title="NFS protocol">NFS protocol</a>.</p>
<p>In our example, let's give the 192.168.1.3 IP address to the Atari, whereas the PC will use 192.168.1.4. Alas, I did not manage to use DHCP on the Atari side.</p>
<h3>NFS server on the PC/Linux, NFS client on the Atari/MiNT</h3>
<ul>
<li>On PC/Linux:</li>
</ul>
<p>Add this in /etc/exports:</p>
<pre>
/home/strider/Documents/Atari 192.168.1.3(rw,sync,no_subtree_check,all_squash,anonuid=1000,anongid=1000)
</pre>
<p>Install the NFS server if not done yet (nfs-kernel-server) then start it:</p>
<pre>
sudo service nfs-kernel-server restart
</pre>
<ul>
<li>On Atari/MiNT:</li>
</ul>
<pre>
mount_nfs -v -o rw,rsize=1024,wsize=1024,retrans=10 192.168.1.4:/home/strider/Documents/Atari /nfs/atari
</pre>
<h3>NFS server on the Atari/MiNT, NFS client on the PC/Linux</h3>
<ul>
<li>On Atari/MiNT:</li>
</ul>
<p>Install the NFS server. <a href="http://sparemint.atariforge.net/sparemint/html/packages/nfs-server.html" hreflang="en" title="Here for the SpareMiNT distribution."></a></p>
<p>Add this in /etc/exports:</p>
<pre>
/ram 192.168.1.4(rw,sync,no_subtree_check,all_squash,anonuid=1000,anongid=1000)
</pre>
<p>(Here, /ram is the path to MiNT's ramdisk)</p>
<ul>
<li>On PC/Linux:</li>
</ul>
<p>Add this in /etc/fstab:</p>
<pre>
192.168.1.3:/ram /media/ram/ram nfs defaults,user,auto,noatime,intr 0 0
</pre>http://strider.untergrund.net/blog/index.php?post/2012/12/30/NFS-sur-Atari-%3A-client-et-serveur#comment-formhttp://strider.untergrund.net/blog/index.php?feed/atom/comments/61L'UltraSatan est arrivéurn:md5:ab51cb463d2f470b1e1199337d68bcfa2009-09-30T00:05:00+02:002009-09-30T00:05:00+02:00StriderAtari attitudemega stesatandiskultrasatan<p>Comme je l'avais <a href="http://strider.untergrund.net/blog/index.php?post/2009/01/08/UltraSatan-%3A-le-successeur-du-SatanDisk">annoncé il y a quelques mois</a>, j'ai reçu aujourd'hui mes deux exemplaires de ce lecteur de cartes pour ST.<br />
Après une heure d'utilisation et de tests, je vous livre mes premières impressions sur l'UltraSatan.</p> <p>Tout d'abord, rien de satanique ici. L'UltraSatan est le successeur du SatanDisk, dont le nom est tiré des initiales SD. Tout comme son grand frère, il s'agit donc d'un lecteur de cartes SD ou MMC pour Atari ST.</p>
<h4>Compatibilité matérielle et logicielle</h4>
<p>En ce qui concerne le matériel, toutes les machines de la gamme ST possédant un port ACSI font l'affaire, le Falcon n'est donc pas concerné. Pour le système d'exploitation, le TOS 1.04 minimum est recommandé. Les versions antérieures sont farcies de bugs et peuvent entraîner une perte des données.</p>
<p>Au niveau des cartes SD, j'en ai testé trois, de marque Kingston et Panasonic : une de 512 Mo, une de 1 Go et une SDHC de 4 Go. Toutes ont été reconnues. Il semble que la limite théorique soit de 8 Go par carte, ce qui n'est déjà pas mal pour une machine de 20 ans.</p>
<p>Ensuite, pour le voltage, un transfo qui délivre entre 7 et 9 volts fera l'affaire. La polarité n'est pas importante.</p>
<p>Côté logiciel, les concepteurs recommandent ICD Pro ou HDDriver. Il est possible que d'autres pilotes de disques durs fonctionnent avec l'UltraSatan, je pense notamment à SCSI Tools et CBHD. Pour ma part, j'utilise HDDriver 8.15. C'est la version que j'avais achetée pour la CT60 et elle fonctionne très bien.</p>
<p><a href="http://strider.untergrund.net/blog/public/atari/hardware/ultrasatan/HDDriver_deux_periphs.jpg"><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/atari/hardware/ultrasatan/.HDDriver_deux_periphs_m.jpg" alt="HDDriver_deux_periphs.jpg" title="HDDriver_deux_periphs.jpg, sep 2009" /></a>
<br /><em>HDDriver reconnaît deux périphériques distincts</em></p>
<h4>Comparaison entre l'UltraSatan et le SatanDisk</h4>
<p><a href="http://strider.untergrund.net/blog/public/atari/hardware/ultrasatan/Comparaison_SatanDisk_UltraSatan_1.jpg"><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/atari/hardware/ultrasatan/.Comparaison_SatanDisk_UltraSatan_1_m.jpg" alt="Comparaison_SatanDisk_UltraSatan_1.jpg" title="Comparaison_SatanDisk_UltraSatan_1.jpg, sep 2009" /></a>
<br /><em>Malgré la différence de taille, l'UltraSatan reste un lecteur discret</em></p>
<p>Les avantages de l'UltraSatan :</p>
<ol>
<li>La vitesse ! 1 Mo/s, soit presque 10 fois plus rapide. Les grosses démos comme Vision du groupe Zeal (un fichier unique de 800 Ko) ou Grotesque d'Omega (plus de 500 Ko) se chargent presque instantanément.</li>
<li>Le fait de pouvoir enlever et mettre des cartes à chaud. Éteindre son ST pour changer de carte, c'est fini.</li>
<li>L'horloge intégrée. Vous ne pouvez pas savoir comme c'est agréable de ne plus se retrouver en 1987 lorsque l'on sauvegarde ses fichiers. C'est très pratique pour retrouver par exemple la version la plus récente d'un document.</li>
<li>Deux lecteurs en un, chaque lecteur étant réellement un périphérique ACSI distinct.</li>
<li>La présence d'un bouton marche/arrêt.</li>
</ol>
<p>Ses inconvénients :</p>
<ol>
<li>L'UltraSatan est deux fois plus gros que le SatanDisk.</li>
<li>Le connecteur d'alimentation n'est pas assez étroit, il m'est arrivé de couper le jus du lecteur en cours d'utilisation.</li>
</ol>
<p><a href="http://strider.untergrund.net/blog/public/atari/hardware/ultrasatan/Comparaison_SatanDisk_UltraSatan_2.jpg"><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/atari/hardware/ultrasatan/.Comparaison_SatanDisk_UltraSatan_2_m.jpg" alt="Comparaison_SatanDisk_UltraSatan_2.jpg" title="Comparaison_SatanDisk_UltraSatan_2.jpg, sep 2009" /></a> <a href="http://strider.untergrund.net/blog/public/atari/hardware/ultrasatan/Comparaison_SatanDisk_UltraSatan_3.jpg"><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/atari/hardware/ultrasatan/.Comparaison_SatanDisk_UltraSatan_3_m.jpg" alt="Comparaison_SatanDisk_UltraSatan_3.jpg" title="Comparaison_SatanDisk_UltraSatan_3.jpg, sep 2009" /></a></p>
<h4>Dans la pratique</h4>
<p>Les cartes SD ne sont pas faciles à insérer. De plus, il faut savoir qu'elles ne se mettent pas dans le même sens suivant la fente utilisée (elles sont "dos à dos").</p>
<p>Pour l'instant, pas de problèmes de corruption de données. Cependant, j'avoue ne pas avoir essayé de modifier des fichiers. Je ferai des tests plus poussés dans les jours qui viennent.</p>
<p><a href="http://strider.untergrund.net/blog/public/atari/hardware/ultrasatan/Mega_STE_et_UltraSatan.jpg"><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/atari/hardware/ultrasatan/.Mega_STE_et_UltraSatan_m.jpg" alt="Mega_STE_et_UltraSatan.jpg" title="Mega_STE_et_UltraSatan.jpg, sep 2009" /></a></p>
<p>Après une petite heure d'utilisation, j'en suis globalement très satisfait. Ce qui m'a immédiatement marqué, c'est sa facilité d'installation et d'utilisation. J'ai pris la carte SD de mon ancien SatanDisk, je l'insère dans l'UltraSatan, j'allume le Mega STE et tout fonctionne du premier coup.</p>
<p>En résumé, voici le disque dur amovible ultime de l'Atari ST. Rapide, silencieux, de petite taille, pratique, que demander de plus ? Ce bon vieux ST reprend un coup de fouet avec TeraDesk installé sur une carte SD, comme dans la photo ci-dessous. Bien entendu, tout ceci boote en 5 secondes chrono ;-)</p>
<p><a href="http://strider.untergrund.net/blog/public/atari/hardware/ultrasatan/TeraDesk.jpg"><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/atari/hardware/ultrasatan/.TeraDesk_m.jpg" alt="TeraDesk.jpg" title="TeraDesk.jpg, sep 2009" /></a></p>
<p>Il s'agit de la première fournée d'UltraSatan, je ne sais pas si d'autres seront fabriqués. Dans tous les cas, le projet étant open source, les schémas et les logiciels sont disponibles gratuitement. Pour en savoir plus, <a href="http://joo.kie.sk/ultrasatan/" hreflang="en">le site officiel</a> regorge d'informations techniques et pratiques. On trouve même des captures d'écran et des explications détaillées en anglais pour installer un pilote de disque dur comme ICD Pro (gratuit) ou HDDriver (payant).</p>http://strider.untergrund.net/blog/index.php?post/2009/09/30/L-UltraSatan-est-arrive#comment-formhttp://strider.untergrund.net/blog/index.php?feed/atom/comments/53Nouvel album photourn:md5:572cdc2b55d2f0c0aa092dad2dcd0a642009-09-28T23:58:00+02:002009-09-28T23:58:00+02:00StriderCoding parties <p>Je suis en train de créer un nouveau site hébergé par <a href="http://www.untergrund.net/">http://www.untergrund.net</a>, un hébergeur gratuit et performant pour les <em>demosceners</em>. L'espace est illimité, j'ai un compte e-mail, un FTP (avec plusieurs sites mirroirs), il y a PHP et MySQL, bref ça m'a l'air plus intéressant que Free.</p>
<p>Le site en lui-même est loin d'être prêt car ma priorité en ce moment c'est STMag et son dossier spécial 20 ans du STE. En attendant, j'ai mis en place un album photo de toutes les coding parties que j'ai faites. Toutes les photos ne sont pas encore téléchargées car les fichiers sont nombreux. Mais ça avance petit à petit.</p>
<p>L'adresse : <a href="http://strider.untergrund.net/">http://strider.untergrund.net/</a></p>http://strider.untergrund.net/blog/index.php?post/2009/09/28/Nouvel-album-photo#comment-formhttp://strider.untergrund.net/blog/index.php?feed/atom/comments/52Ces petits monstres qui hantent nos maisonsurn:md5:cd77d1be03b240310446202f2c369cbe2009-09-28T22:46:00+02:002009-09-28T22:46:00+02:00StriderDécouverte<p>Un billet un peu particulier car il ne sera pas question ici de vieux ordis et autres tas de puces. En l'espace d'une semaine j'ai eu la chance de tomber sur deux charmants animaux. Cliquez sur les photos pour les agrandir... si vous l'osez !</p> <h4>La tégénaire</h4>
<p>Cette araignée est une <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Tégénaire">tégénaire</a>, très courante dans les maison d'Europe de l'Ouest. Par chance, elle est restée immobile assez longtemps pour me laisser prendre des dizaines des photos, avant de s'enfuir vers le garage. Je ne sais pas de quelle espèce il s'agit, c'est probablement une tégénaire noire ou une tégénaire géante.</p>
<p><a href="http://strider.untergrund.net/blog/public/divers/IMG_2337.JPG"><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/divers/.IMG_2337_m.jpg" alt="IMG_2337.JPG" title="IMG_2337.JPG, sep 2009" /></a></p>
<p><a href="http://strider.untergrund.net/blog/public/divers/IMG_2340.JPG"><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/divers/.IMG_2340_m.jpg" alt="IMG_2340.JPG" title="IMG_2340.JPG, sep 2009" /></a></p>
<p>On la reconnaît à ses longues pattes velues (sûrement d'origine portugaise) et à ses énormes crochets à venin. Elle possède deux rangées d'yeux mais voit très mal. Comme quoi, ça ne sert à rien de crâner avec huit yeux si c'est pour voir aussi bien qu'une taupe. Je pense qu'en dépliant ses pattes, elle doit bien faire ses 8 centimètres de diamètre.</p>
<p><a href="http://strider.untergrund.net/blog/public/divers/IMG_2347.JPG"><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/divers/.IMG_2347_m.jpg" alt="IMG_2347.JPG" title="IMG_2347.JPG, sep 2009" /></a>
Ci-dessus, les deux appendices en forme de pattes près de la tête sont des pédipalpes. Ce sont des organes sensoriels, ça lui sert à toucher et manipuler ses proies. En bas du pédipalpe, on peut voir ce qu'on appelle le bulbe copulateur, c'est l'organe reproducteur des mâles. Il se baladait dans ma salle de bains en quête d'une femelle.</p>
<p><a href="http://strider.untergrund.net/blog/public/divers/IMG_2386.JPG"><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/divers/.IMG_2386_m.jpg" alt="IMG_2386.JPG" title="IMG_2386.JPG, sep 2009" /></a></p>
<h4>La couleuvre</h4>
<p>Une petite surprise en rentrant ce soir lorsque j'ai vu mon abruti de chat s'amuser avec un serpent. Heureusement pour lui, ce n'était pas une vipère. Quoique, ça lui aurait fait les pieds ;-)</p>
<p><a href="http://strider.untergrund.net/blog/public/divers/IMG_2405.JPG"><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/divers/.IMG_2405_m.jpg" alt="IMG_2405.JPG" title="IMG_2405.JPG, sep 2009" /></a></p>
<p><a href="http://strider.untergrund.net/blog/public/divers/IMG_2412.JPG"><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/divers/.IMG_2412_m.jpg" alt="IMG_2412.JPG" title="IMG_2412.JPG, sep 2009" /></a></p>
<p>C'est une toute jeune <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Couleuvre_(serpent)">couleuvre</a> qui a eu la malchance de tomber sur un chat un peu trop joueur. Ou plutôt "c'était" car je l'ai trouvée raide morte. Au moins, j'ai pu m'en approcher à quelques millimètres pour prendre des photos en mode super-macro.</p>http://strider.untergrund.net/blog/index.php?post/2009/09/28/Ces-petits-monstres-qui-hantent-nos-maisons#comment-formhttp://strider.untergrund.net/blog/index.php?feed/atom/comments/50Col de la Pra, Lac du Crozeturn:md5:7c7e18cd687dae6feac9a37af69736d82009-08-24T22:13:00+02:002018-01-18T12:50:24+01:00StriderDécouverte<p>Après plusieurs mois d'inactivité, il était temps de faire revivre mon blog.</p>
<p>En plein mois d'août, avec deux copains nous avons fait une randonnée dans le massif de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Chaîne_de_Belledonne" hreflang="fr">Belledonne</a>.</p> <p>Nous sommes partis en direction du refuge de la Pra (<a href="http://www.refugedelapra.com//" hreflang="fr">il a même son site web</a>). Il nous a fallu environ 2h30 de montée et 2h de descente. Au menu : le lac du Crozet, un troupeau de moutons et de chèvres gardés par des patous (chiens de protection du bétail) puis le col de la Pra en direction du refuge. Un itinéraire assez facile, très connu des grenoblois et très fréquenté en ces temps de chaleur estivale.</p>
<p>Nous laissons derrière nous Grenoble et le massif de la Chartreuse :<br />
<a href="http://strider.untergrund.net/blog/public/montagne/belledonne/chartreuse.JPG"><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/montagne/belledonne/.chartreuse_m.jpg" alt="chartreuse.JPG" title="chartreuse.JPG, sep 2009" /></a>
<a href="http://strider.untergrund.net/blog/public/montagne/belledonne/grenoble.JPG"><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/montagne/belledonne/.grenoble_m.jpg" alt="grenoble.JPG" title="grenoble.JPG, sep 2009" /></a></p>
<p>Le lac du Crozet. L'eau était claire, propre... et froide.<br />
<a href="http://strider.untergrund.net/blog/public/montagne/belledonne/crozet1.JPG"><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/montagne/belledonne/.crozet1_m.jpg" alt="crozet1.JPG" title="crozet1.JPG, sep 2009" /></a>
<a href="http://strider.untergrund.net/blog/public/montagne/belledonne/crozet2.JPG"><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/montagne/belledonne/.crozet2_m.jpg" alt="crozet2.JPG" title="crozet2.JPG, sep 2009" /></a>
<a href="http://strider.untergrund.net/blog/public/montagne/belledonne/crozet3.JPG"><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/montagne/belledonne/.crozet3_m.jpg" alt="crozet3.JPG" title="crozet3.JPG, sep 2009" /></a></p>
<p>Les alpages et ses troupeaux :<br />
<a href="http://strider.untergrund.net/blog/public/montagne/belledonne/alpages.JPG" title="alpages.JPG"><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/montagne/belledonne/.alpages_m.jpg" alt="alpages.JPG" title="alpages.JPG, juin 2012" /></a>
<a href="http://strider.untergrund.net/blog/public/montagne/belledonne/alpages2.JPG" title="alpages2.JPG"><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/montagne/belledonne/.alpages2_m.jpg" alt="alpages2.JPG" title="alpages2.JPG, juin 2012" /></a>
<a href="http://strider.untergrund.net/blog/public/montagne/belledonne/troupeau.JPG"><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/montagne/belledonne/.troupeau_m.jpg" alt="troupeau.JPG" title="troupeau.JPG, sep 2009" /></a></p>
<p>L'arrivée au refuge :<br />
<a href="http://strider.untergrund.net/blog/public/montagne/belledonne/refuge.JPG"><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/montagne/belledonne/.refuge_m.jpg" alt="refuge.JPG" title="refuge.JPG, sep 2009" /></a></p>
<p>Le repos du guerrier :<br />
<a href="http://strider.untergrund.net/blog/public/montagne/belledonne/desperados.JPG" title="desperados.JPG"><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/montagne/belledonne/.desperados_m.jpg" alt="desperados.JPG" title="desperados.JPG, juin 2012" /></a>
Des paysages à couper le souffle et une grande bouffée d'oxygène, maintenant je sais pourquoi je ne veux pas aller travailler sur Paris ;-)</p>http://strider.untergrund.net/blog/index.php?post/2009/08/24/Col-de-la-Pra-Lac-du-Crozet#comment-formhttp://strider.untergrund.net/blog/index.php?feed/atom/comments/51Partitions Atari sous Linuxurn:md5:32ba5f008c3945afa030f27c0ae4a7e12009-05-14T00:30:00+02:002009-05-17T11:29:50+02:00StriderAtari attitudesatandiskubuntu<p>Depuis quelques semaines, mon PC fonctionne avec la toute dernière distribution Ubuntu (9.04). J'ai cherché pendant quelques heures comment lire et écrire sur des partitions Atari. Finalement, ce n'est pas très compliqué. Cela demande un peu plus de temps que sous Windows mais la puissance de Linux fait qu'il est maintenant possible d'accéder à des partitions natives Atari.</p> <h3>Partitions Atari ?</h3>
<p>Par chance, les partitions Atari sont très proches des partitions MS-DOS, puisqu'il s'agit du système de fichiers <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/FAT16" hreflang="fr">FAT16</a>. Il existe deux types de partitions FAT16 sur Atari : GEM et BGM. Les partitions GEM sont limitées à 32 Mo tandis que les partitions BGM sont théoriquement limitées à 2 Go. Cependant, cette taille maximale dépend de la version du TOS. Les versions 1.0 et 1.2 sont limitées à 32 Mo, les versions 1.4 à 3.x sont limitées à 512 Mo et le TOS du Falcon est limité à 1 Go (il est possible de créer des partitions de 2 Go sur cette machine mais ce n'est pas recommandé).</p>
<p>Par pure curiosité, comment réagit Linux lorsque l'on insère des cartes SD formatées sur Atari ?</p>
<p>En premier lieu, j'insère ma carte SD de 512 Mo dans le lecteur de mon PC. Elle possède une partition hybride TOS/DOS de 512 Mo. Gnome ne veut rien savoir et ne monte aucun lecteur.</p>
<p>Dans un second temps, je crée deux partitions d'environ 512 Mo sur une carte SD de 1 Go depuis le Mega STE. J'utilise HDDriver et je lui demande de créer des partitions TOS. Sous Linux, Gnome refuse de monter quoi que ce soit.</p>
<p>Voici ce que me crache syslog :</p>
<pre>
May 12 21:16:33 ubuntu kernel: [ 897.307851] sd 7:0:0:2: [sdg] 1935360 512-byte hardware sectors: (990 MB/945 MiB)
May 12 21:16:33 ubuntu kernel: [ 897.309722] sd 7:0:0:2: [sdg] Write Protect is off
May 12 21:16:33 ubuntu kernel: [ 897.309724] sd 7:0:0:2: [sdg] Mode Sense: 02 00 00 00
May 12 21:16:33 ubuntu kernel: [ 897.309725] sd 7:0:0:2: [sdg] Assuming drive cache: write through
May 12 21:16:33 ubuntu kernel: [ 897.311721] sd 7:0:0:2: [sdg] 1935360 512-byte hardware sectors: (990 MB/945 MiB)
May 12 21:16:33 ubuntu kernel: [ 897.313721] sd 7:0:0:2: [sdg] Write Protect is off
May 12 21:16:33 ubuntu kernel: [ 897.313723] sd 7:0:0:2: [sdg] Mode Sense: 02 00 00 00
May 12 21:16:33 ubuntu kernel: [ 897.313725] sd 7:0:0:2: [sdg] Assuming drive cache: write through
May 12 21:16:33 ubuntu kernel: [ 897.313728] sdg: AHDI sdg1 sdg2
May 12 21:16:33 ubuntu kernel: [ 897.590980] FAT: bogus logical sector size 8192
May 12 21:16:33 ubuntu kernel: [ 897.590984] VFS: Can't find a valid FAT filesystem on dev sdg2.
</pre>
<h3>Utilisation de mtools</h3>
<p>Alors comment lire ces satanés partitions ? Certes, je pourrais recompiler le noyau de Linux, mais d'une part je n'ai pas vraiment le temps pour ça et d'autre part je ne suis pas sûr que cela fonctionne avec tous les types de partitions Atari. Suivant les conseils de Simon Sunnyboy sur Atari-Forum, je me suis tourné vers <a href="http://www.gnu.org/software/mtools/" hreflang="en">mtools</a>. Il s'agit d'un ensemble d'utilitaires dont le but est d'accéder à des lecteurs MS-DOS et compatibles, sans toucher aux points de montage ou au noyau Linux.</p>
<p>Je vous encourage à lire la doc car elle est complète et relativement bien faite. Le fichier de paramétrage doit se trouver soit dans /etc soit dans le répertoire home de l'utilisateur. Pour ma part j'ai choisi d'éditer /etc/mtools.conf :</p>
<pre>
# Debian default mtools.conf file.
# "info mtools" or "man mtools.conf" for more detail.
# # Linux floppy drives
drive a: file="/dev/fd0" exclusive
#drive b: file="/dev/fd1" exclusive
# # SatanDisk drive
drive s: file="/dev/sdg1"
drive t: file="/dev/sdg2"
drive u: file="/dev/sdg3"
# # dosemu hdimage.
#drive m: file="/var/lib/dosemu/hdimage.first" partition=1 offset=128
# # dosemu floppy image
#drive n: file="/var/lib/dosemu/fdimage"
# # SCSI zip disk
# drive z: file="/dev/sda4"
# # uncomment the following line to display all file names in lower
# # case by default
# mtools_lower_case=1
MTOOLS_SKIP_CHECK=1
MTOOLS_NO_VFAT=1
</pre>
<p>D'abord, il faut connaître le nom du périphérique qui correspond au lecteur de cartes SD. Sur ma machine il s'agit de /dev/sdg, si j'en crois les logs de syslog. Dans le fichier de configuration, j'ajoute les noms des différentes partitions que je mappe sur des lecteurs MS-DOS virtuels, appelés S:, T: et U:.</p>
<p>Ensuite, très important : il faut ajouter la ligne "MTOOLS_SKIP_CHECK=1" sinon les partitions Atari ne seront pas reconnues par mtools. La ligne "MTOOLS_NO_VFAT=1" n'est pas obligatoire mais, pour ma part, je n'ai pas envie de voir des noms longs tronqués sur mes cartes SD, certaines applis Atari n'apprécient pas trop la plaisanterie.</p>
<p>Pour vérifier si mtools fonctionne et reconnaît les partitions, il suffit de lister le contenu d'une des partitions :</p>
<pre>
root@ubuntu:/home/steph# mdir t:
Volume in drive T has no label
Volume Serial Number is 3AAD-AF04
Directory for T:/
ZIKDISKS <DIR> 2009-03-01 18:04
WORK <DIR> 2009-03-01 18:01
MJJ_PROD <DIR> 2009-03-01 17:45
INTROS <DIR> 2009-03-01 17:43
DISKMAGS <DIR> 2009-03-01 17:43
DEMOS <DIR> 2009-03-01 17:42
6 files 0 bytes
129 040 384 bytes free
</pre>
<h3>Des lignes de commande c'est bien, un mode graphique c'est mieux !</h3>
<p>Pour cela il existe <a href="http://mtoolsfm.sourceforge.net/" hreflang="en">MToolsFM</a> qui, comme son nom l'indique, est un gestionnaire de fichiers MS-DOS. L'interface utilisateur est spartiate mais c'est bien plus pratique que de taper des lignes de commande.</p>
<p>J'ai récupéré MToolsFM-1.9-5.i386.rpm sur le site officiel puis j'ai installé le package de cette manière :</p>
<pre>
alien -d MToolsFM-1.9-5.i386.rpm
</pre>
<p>Il existe un fichier de configuration : /etc/mtoolsfm.conf. Son principal intérêt est de pouvoir définir tous les lecteurs MS-DOS virtuels déclarés dans le fichier de configuration de mtools. Voici le mien :</p>
<pre>
DRIVES="astu"
LEFTDRIVE="s"
</pre>
<p><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/atari/software/mtoolsfm.png" alt="mtoolsfm.png" title="mtoolsfm.png, mai 2009" /></p>
<h3>Partitions hybrides ou natives ?</h3>
<p>Maintenant qu'il est possible d'accéder en lecture et en écriture, comment partitionner sa carte SD ?</p>
<p>Avec HDDriver, il est possible de créer une partition unique, appelée "TOS/DOS combiné". Cette partition hybride permet de partager facilement des fichiers entre l'Atari et un PC sous Windows. La seule contrainte est qu'il ne peut y avoir qu'une seule partition sur la carte SD. Ce qui est dommage avec une carte de 1 Go puisqu'au moins la moitié sera inutilisable.</p>
<p>Sous Linux, aucun souci pour accéder à plusieurs partitions. Alors pourquoi s'en priver ? L'avantage d'avoir plusieurs partitions est que cela permet de mieux classer ses fichiers et ses programmes. Je recommande de créer une petite partition de boot, puis des partitions plus grandes pour les programmes et les données.</p>
<p>De plus, en cas de plantage d'une partition, les autres ne seront pas affectées. Mais vu les bons taux de transferts, je conseille de faire des sauvegardes régulières des cartes SD sur le PC.</p>
<p>Le mieux est de formater directement sur l'Atari. Ca sera plus rapide (en tous cas plus rapide qu'avec gparted sous Linux) et, surtout, il sera possible de créer plus de 4 partitions. En effet, sur PC, un outil graphique comme gparted ne peut pas créer plus de 4 partitions primaires sur un périphérique. Sûrement une vieille limitation technique héritée des premiers PC. J'avoue ne pas avoir essayé de partitionner avec mtools. Sur Atari, on peut faire entre 14 et une vingtaine de partitions, suivant le système d'exploitation. Sous TOS, c'est 14, de C: à P:. MagiC et MiNT permettent d'en avoir une bonne dizaine en plus. Par exemple, j'ai créé 10 partitions de 96 Mo sur une carte SD de 1 Go : mon Mega STE et mon PC sous Linux n'ont eu aucun mal à toutes les reconnaître.</p>
<p>Vivement que l'<a href="http://joo.kie.sk/ultrasatan/" hreflang="en">UltraSatan</a> arrive, il me tarde d'avoir un lecteur plus rapide et plus complet que le SatanDisk, qui est déjà un bon produit. Voilà de quoi alimenter nos ST en jeux, en démos et en programmes de toute sorte et, vu le prix des cartes SD, il serait dommage de s'en passer !</p>http://strider.untergrund.net/blog/index.php?post/2009/05/14/Partitions-Atari-sous-Linux#comment-formhttp://strider.untergrund.net/blog/index.php?feed/atom/comments/57Numerica ArtParty 2urn:md5:eebb92aee1bb137f8713e555fe47aaba2009-03-16T23:07:00+01:002009-03-24T23:52:43+01:00StriderCoding partiesdemos <p>Cela fait plusieurs mois que je l'attendais et je n'ai pas été déçu. La seconde édition de la <a href="http://numerica.demoscene.tv/">Numerica</a> vient de se terminer et ce fut un week-end mémorable. Beaucoup de productions de qualité, encore plus d'ataristes qu'avant, une ambiance sympa et conviviale, des organisateurs toujours aussi pros, sans oublier qu'il faisait un temps superbe, ce qui ne gâche rien.</p>
<p>Côté Atari, il y avait la plupart des membres actifs de la scène Atari française, ainsi que quelques Allemands :<br />
After The Battle : Neutrino<br />
Cerebral Vortex : GT Turbo<br />
Dune : Chuck<br />
MJJ Prod : C-Rem, Gloky, Herrv, Shazz, Tobé et moi<br />
Paradize : Simon Sunnyboy<br />
Paradox : Ra, Zweckform<br />
Sector One : Hello, Splash, ST Ghost, Zerkman<br />
TSCC : ThorN<br />
sans oublier quelques anciens ataristes (Fabounio, Boub, RickST...), même ST Survivor était là en tant que visiteur.</p>
<p>Les photos sont ici : <a href="http://strider.untergrund.net/pictures/">http://strider.mjjprod.free.fr/pictures/</a></p>
<p>Seulement une vidéo, c'est le mini-concert de Willbe : <a href="http://strider.untergrund.net/photos/Coding%20Parties/Numerica%2002/numerica2_willbe_(xvid+mp3).avi">http://strider.mjjprod.free.fr/photos/Coding%20Parties/Numerica%2002/numerica2_willbe_(xvid+mp3).avi</a></p>
<p>Une très bonne coding party, qui n'a hélas lieu que tous les deux ans, mais c'est toujours l'occasion de rencontrer les copains de la scène !</p>http://strider.untergrund.net/blog/index.php?post/2009/03/16/Numerica-ArtParty-2#comment-formhttp://strider.untergrund.net/blog/index.php?feed/atom/comments/48Pas si mega que ça ? (partie 3)urn:md5:3fb908dc05c414fb2a661322fdbeb6e42009-01-15T20:52:00+01:002009-01-15T20:52:52+01:00StriderAtari attitude <p>La fin mot de l'histoire sur la compatibilité du Mega STe avec les démos ST.</p>
<p>Comme je le disais <a href="http://strider.untergrund.net/blog/index.php?post/2007/11/30/Pas-si-mega-que-ca-partie-2">sur ce billet</a>, l'incompatibilité de certaines démos ST provient bel et bien du Mega STe, et non pas du SDiskEmul.</p>
<p>J'ai mis la main sur <a href="http://ppera.exofire.net/atari/tosload.htm" hreflang="en">Seltos</a>, un utilitaire qui permet de changer la version du TOS sans ouvrir la machine. Ca me permet de booter le Mega STe avec le TOS 1.0 ou 1.4 en anglais. Petite victoire hier soir, puisque je suis arrivé à voir en entier quelques démos récalcitrantes : Colorz, Posh et Flipo. Mais ce n'est pas encore la victoire totale puisque certaines n'ont pas l'air d'apprécier le hardware du Mega STe, c'est par exemple le cas de Blood. Quant à la mythique Braindamage, elle reste bloqué vers la fin (juste après l'image du moustique), pendant quelques minutes... avant de repartir comme si de rien n'était !</p>
<p>D'après certains forums, il semble que Seltos soit également très efficace avec les jeux. C'est bon à savoir !</p>http://strider.untergrund.net/blog/index.php?post/2009/01/15/Pas-si-mega-que-ca-partie-3#comment-formhttp://strider.untergrund.net/blog/index.php?feed/atom/comments/45Comment copier ses originaux Neo Geo CDurn:md5:ae03c1f5bab3b9963b8f33352e57c9772009-01-10T18:36:00+01:002009-01-10T21:11:04+01:00StriderNostalgeek<p>Tout comme pour <a href="http://strider.untergrund.net/blog/index.php?post/2009/01/03/Les-protections-sur-Neo-Geo-CD">le billet précédent</a>, cette procédure n'est valable qu'avec le modèle CDZ car les modèles plus anciens de Neo Geo CD n'ont pas de protection anti-copie.<br />
Je vais détailler la procédure de copie : l'extraction des pistes des CD originaux, l'application du crack et la gravure.</p> <p>Comme pour le billet précédent, je vais prendre Samurai Shodown 4 en exemple. Il va falloir créer une copie du CD, virer la protection et graver l'image du CD.</p>
<h3>Extraction des pistes</h3>
<p><em>Objectif : obtenir la piste de données au format ISO, les pistes audio au format Wave et un fichier Cuesheet.</em></p>
<p>Il existe plusieurs logiciels pour le faire. Après des heures de tests, je n'ai trouvé aucun logiciel capable d'extraire à la fois la piste de données et les pistes audio. CDRWin et Nero ne savent pas extraire la piste de données et me signalent une erreur (probablement une erreur de lecture à cause de la protection).</p>
<p>Commençons par les pistes audio. On peut les extraire avec Nero ou <a href="http://www.exactaudiocopy.de/" hreflang="en">Exact Audio Copy</a> qui a l'avantage d'être gratuit.</p>
<p><strong>Pistes audio avec Nero</strong></p>
<p>Dans le menu "Extras", sélectionner "Enregistrement des pistes audio..." (le menu est différent selon les versions).</p>
<p><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/nostalgeek/neo_geo/01_nero_enregistrer_pistes.png" alt="01_nero_enregistrer_pistes.png" title="01_nero_enregistrer_pistes.png, jan 2009" />
<br />On peut choisir le format des noms de fichiers qui vont être créés. Je recommande de ne pas mettre d'espace dans ces noms si vous voulez utiliser Nero pour graver l'image par la suite.</p>
<p><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/nostalgeek/neo_geo/02_nero_enregistrer_pistes_erreur.png" alt="02_nero_enregistrer_pistes_erreur.png" title="02_nero_enregistrer_pistes_erreur.png, jan 2009" />
<br />Voici la fameuse erreur qui se produit lorsque l'on demande à Nero d'extraire la piste de données.</p>
<p><strong>Pistes audio avec Exact Audio Copy</strong></p>
<p>Choisir le bon lecteur et cliquer sur l'icône d'extraction Wave <img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/nostalgeek/neo_geo/03_exact_audio_copy.png" alt="03_exact_audio_copy.png" title="03_exact_audio_copy.png, jan 2009" /></p>
<p><strong>Extraction de la piste de données</strong></p>
<p>Il faut utiliser un autre logiciel comme <a href="http://www.magiciso.com/" hreflang="en">MagicISO</a> ou <a href="http://www.poweriso.com/" hreflang="en">PowerISO</a>.<br />
J'ai une préférence pour MagicISO qui me paraît plus performant.</p>
<p>Dans le menu "Tools", choisir "Make ISO from CD/DVD-ROM".</p>
<p><strong>Création du Cuesheet</strong></p>
<p>Le fichier Cuesheet (extension .cue) indique la structure du CD. Il est utilisé par certains logiciels de gravure.</p>
<p>Avant tout, je recommande la création d'un fichier pour la première piste, car on a pour l'instant que les pistes audio. Copier la première des pistes audio et la renommer. En profiter également pour renommer les fichiers Wave afin de ne pas laisser d'espace. J'utilise <a href="http://www.ghisler.com/accueil.htm" hreflang="fr">Total Commander</a> pour renommer en masse des fichiers. Ca donne ceci :</p>
<p><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/nostalgeek/neo_geo/05_totalcommander.png" alt="05_totalcommander.png" title="05_totalcommander.png, jan 2009" /></p>
<p>C'est plus pratique pour créer le fichier Cuesheet, ça évitera d'y faire du rechercher/remplacer.</p>
<p>Ensuite, pour créer le fichier .cue, j'utilise Exact Audio Copy. Dans le menu "Tools", cliquer sur "Write CD-R". Dans le menu "Layout", choisir "Append files as new tracks" puis sélectionner tous les fichiers Wave. Dans le menu "File", sauver le Cuesheet et voilà !</p>
<p>Il faut maintenant l'ouvrir et remplacer la première piste (qui est la copie de la seconde piste en fait) par la piste de données.<br />
Changer le nom du fichier, remplacer le type WAVE par BINARY, remplacer le type de piste de AUDIO par MODE1/2048 et virer la ligne contenant le PREGAP.</p>
<p>Avant :</p>
<pre>
FILE "F:\NeoGeoCD\samurai_shodown_piste_01.wav" WAVE
TRACK 01 AUDIO
PREGAP 00:02:00
INDEX 01 00:00:00
FILE "F:\NeoGeoCD\samurai_shodown_piste_02.wav" WAVE
TRACK 02 AUDIO
PREGAP 00:02:00
INDEX 01 00:00:00
</pre>
<p>Après :</p>
<pre>
FILE "F:\NeoGeoCD\samurai_shodown_piste_01.iso" BINARY
TRACK 01 MODE1/2048
INDEX 01 00:00:00
FILE "F:\NeoGeoCD\samurai_shodown_piste_02.wav" WAVE
TRACK 02 AUDIO
PREGAP 00:02:00
INDEX 01 00:00:00
</pre>
<p>Vraiment rien de bien compliqué !</p>
<h3>Application du crack</h3>
<p>Il s'agit tout simplement d'ouvrir l'image ISO et d'y copier le ou les fichiers crackés (<a href="http://strider.untergrund.net/blog/index.php?post/2009/01/03/Les-protections-sur-Neo-Geo-CD">cf ce billet</a>). Samurai Shodown 4 possédant une double protection (CD + dans le jeu), il faut remplacer deux fichiers : CPY.TXT et l'exécutable. MagicISO fait ça très bien.</p>
<h3>Gravure du CD</h3>
<p>Là aussi rien de bien compliqué, mais c'est assez délicat.</p>
<p>Le lecteur de la Neo Geo CDZ est en 1x. Les CD ne doivent pas être gravés trop vite sinon la console aura du mal à les lire. D'après ce que j'ai lu sur le net, il faut graver le plus lentement possible pour éviter de fatiguer le bloc optique de la console. J'ai aussi lu qu'une gravure trop lente sur un CD pourrait cramer celui-ci car les CD actuels sont conçus pour être gravés très vite. Sur mes Verbatim certifiés 52x, je n'ai aucun souci en gravant en 1x.</p>
<p>Le graveur de mon PC ne peut pas descendre en-dessous de 4x, ce qui n'empêche pas les jeux gravés de marcher correctement sur la CDZ. Pour graver en 1x, j'ai trouvé une solution simple mais bourrin : j'ajoute une carte SCSI dans mon PC et je me sers du graveur de mon Atari. C'est un graveur Yamaha qui n'a aucun souci pour descendre en 1x.</p>
<p>Côté logiciels, on peut utiliser Nero. Lorsque l'on sélectionne le fichier Cuesheet, choisir la vitesse de gravure la plus basse possible et lancer la gravure. Si Nero gueule en ouvrant le fichier Cuesheet, c'est peut-être parce qu'un nom de fichier ou un chemin contient des espaces.</p>
<p>On peut aussi utiliser <a href="http://www.slysoft.com/fr/clonecd.html" hreflang="fr">CloneCD</a> qui est très bon. Choisir le mode "CD de jeux". Il ne permet pas de graver à partir d'un fichier Cuesheet. Peu importe, il suffit de monter l'image CD avec un lecteur virtuel comme <a href="http://strider.untergrund.net/blog/index.php?post/2009/01/10/[" title="en">Daemon Tools</a>|en].</p>
<h3>Et les tests ?</h3>
<p>C'est simple : si la CDZ refuse de lancer le jeu et reste bloquée sur la page du lecteur audio, il y a eu un problème et le CD est bon pour la poubelle. La protection n'a pas été enlevée ou le CD n'est pas bon.</p>
<p>Ensuite on peut tester les pistes audio (il m'est arrivé d'avoir des problèmes sur les dernières pistes d'un CD), c'est plus rapide directement sur le PC.</p>
<p>Et voilà, on peut enfin faire des copies de sécurité de tous ses jeux Neo Geo CD protégés !</p>http://strider.untergrund.net/blog/index.php?post/2009/01/10/Comment-copier-ses-originaux-Neo-Geo-CD#comment-formhttp://strider.untergrund.net/blog/index.php?feed/atom/comments/44UltraSatan : le successeur du SatanDiskurn:md5:9fe975cebecbb3d2965104036996c9c62009-01-08T23:53:00+01:002009-09-29T23:01:05+02:00StriderAtari attitudeatarisatandisk<p>J'avais déjà parlé <a href="http://strider.untergrund.net/blog/index.php?post/2007/11/11/Remise-en-etat-du-Mega-STe">ici</a> et <a href="http://strider.untergrund.net/blog/index.php?post/2007/10/20/SatanDisk-%3A-premieres-impressions">ici</a> du SatanDisk, un disque dur amovible à base de cartes mémoire pour les machines Atari de la gamme ST. Son successeur arrive prochainement, plus rapide, plus puissant... une future tuerie ?</p> <p>Le concepteur de l'UltraSatan est le même que celui du SatanDisk. Il s'agit d'un disque dur externe basé sur des cartes mémoire (cartes SD ou MMC). Sa connexion avec un Atari se fait par le port ACSI, ce qui exclue les Falcon.</p>
<p>Les différences entre l'UltraSatan et son ancêtre le SatanDisk sont les suivantes :</p>
<ul>
<li>la rapidité, d'après son concepteur on devrait approcher des limites théoriques du port ACSI (1 Mo/s)</li>
<li>deux ports pour cartes mémoire, le ST devrait voir l'UltraSatan comme deux disques durs distincts</li>
<li>le changement à chaud des cartes mémoire, enfin !</li>
<li>la présence d'une horloge sauvée par pile</li>
<li>la possibilité de mettre à jour facilement le firmware</li>
</ul>
<p>Ce qui m'intéresse particulièrement est le changement à chaud des cartes mémoire. Le SatanDisk impose de tout éteindre lorsque l'on souhaite changer de carte SD. Pas très pratique lorsque l'on souhaite transférer des fichiers depuis un PC. Certes, un ST se redémarre très vite, mais le fait de perdre par exemple le contenu de son RAM disque peut être gênant.</p>
<p>Le comportement de l'UltraSatan devrait être très proche de celui des disques durs classiques, est-ce qu'il sera compatible avec davantage de pilotes ? C'est bien possible.</p>
<p>Les infos techniques se trouvent <a href="http://joo.kie.sk/ultrasatan/" hreflang="en">sur le site officiel</a> mais aussi sur <a href="http://www.atari-forum.com/viewtopic.php?f=28&t=15679" hreflang="en">Atari-forum</a>.<br />
Le formulaire de réservation est <a href="http://mikro.umpc.sk/us_order/index.php" hreflang="en">disponible ici</a>.</p>
<p>Bien entendu, j'ai déjà réservé le mien :-)</p>http://strider.untergrund.net/blog/index.php?post/2009/01/08/UltraSatan-%3A-le-successeur-du-SatanDisk#comment-formhttp://strider.untergrund.net/blog/index.php?feed/atom/comments/55Les protections sur Neo Geo CDurn:md5:04d76f6ffa0183744e9dc020902e0a332009-01-03T18:32:00+01:002009-10-04T21:01:15+02:00StriderNostalgeekneo geo cd<p>Pour bien commencer cette année 2009, j'ai voulu faire des copies de sécurité de mes jeux Neo Geo CD. Hélas, j'ai gaspillé pas mal de CD car je n'arrivais pas à créer des copies lisibles sur ma CDZ. Après quelques recherches sur le net, je me suis rendu compte que la CDZ, contrairement aux deux autres modèles plus anciens de Neo Geo CD, ne permet pas de faire fonctionner des copies. Par curiosité, je me suis penché sur le système de protection.</p> <p>Après quelques recherches, j'ai trouvé les explications d'un hacker nommé Fakk2. Il existe en réalité deux protections, qu'il nomme "CDZ protection" et "in-game protection". La première est assez facile à désactiver, la seconde demande des connaissances en 68000 car il faut carrément trafiquer un exécutable. Seuls 33 jeux sont protégés, j'ai mis un tableau récapitulatif ici, fourni par Fakk2 :</p>
<pre>
----------------------------------------------------------------------------------
[ NOM DU JEU ][ CDZ Protection ][ In-Game Protection ]
----------------------------------------------------------------------------------
[ Art of Fighting 3 ][ YES ][ YES ]
[ Art of Fighting 3 Japan Box Set ][ YES ][ YES ]
[ Breakers ][ YES ][ NO ]
[ Brikin ' Ger / IronClad ][ YES ][ NO ]
[ Fatal Fury 3 ][ NO ][ YES ]
[ Fatal Fury Real Bout ][ YES ][ YES ]
[ Fatal Fury Real Bout Special ][ YES ][ YES ]
[ Fatal Fury Real Bout 2: Newcomers ][ YES ][ YES ]
[Futsal / Pleasure Goal 5 on 5 Soccer][ YES ][ NO ]
[ King of Fighters '95 ][ NO ][ YES ]
[ King of Fighters '96 ][ YES ][ YES ]
[ King of Fighters '96 NG Coll. ][ YES ][ YES ]
[ King of Fighters '97 ][ YES ][ YES ]
[ King of Fighters '98 ][ YES ][ YES ]
[ King of Fighters '99 ][ YES ][ YES ]
[ Last Blade 1 ][ YES ][ YES ]
[ Last Blade 2 ][ YES ][ YES ]
[ Magical Drop II ][ YES ][ NO ]
[ Metal Slug ][ YES ][ NO ]
[ Metal Slug 2 ][ YES ][ NO ]
[ Neo Drift Out! ][ YES ][ NO ]
[ Neo Geo CD Special ][ NO ][ YES ]
[ Neo Turf Masters ][ YES ][ NO ]
[ Ninja Masters ][ YES ][ NO ]
[ Ragnagard ][ YES ][ NO ]
[ Robo Army ][ NO ][ YES ]
[ Samurai Shodown 3 ][ YES ][ YES ]
[ Samurai Shodown 4 ][ YES ][ YES ]
[ Samurai Spirits R.P.G. ][ YES ][ YES ]
[ Soccer Brawl ][ NO ][ YES ]
[ Stakes Winner ][ YES ][ NO ]
[ Super Sidekicks 3 ][ NO ][ YES ]
[ Twinkle Star Sprites ][ YES ][ NO ]
==================================================================================
</pre>
<h3>1. Protection CD</h3>
<p>Mettre le CD du jeu dans le lecteur du PC et chercher le fichier CPY.TXT. Lorsque le jeu possède une protection CD, la taille de ce fichier doit être de 2048 octets. Si le fichier est bien plus petit (29 octets par exemple), le CD n'est pas protégé.</p>
<p>Avec un éditeur hexadécimal, il faut repérer la chaîne "NEO-GEO" puis remplacer les deux premières occurrences de "g" par "f". En général on les trouve aux offsets $34 et $40. Sauver le fichier et le mettre de côté pour remplacer celui qui se trouve dans l'image ISO.</p>
<p>C'est tout ? Ben oui !</p>
<h3>2. Protection dans le jeu</h3>
<p>Dans mon cas, je possède l'original de Samurai Shodown 4. Il se trouve dans la liste ci-dessus, il va falloir se creuser les méninges pour virer la protection.</p>
<p>Encore faut-il savoir quel fichier modifier. Sur le CD du jeu, ouvrir le fichier IPL.TXT. Il contient la liste de tous les fichiers chargés au démarrage du jeu. Repérer le premier dont l'extension est PRG, c'est l'exécutable 68000. Dans le cas de Samurai Shodown 4, c'est P222.PRG.</p>
<p>Ouvrir ce fichier avec un éditeur hexadécimal (je recommande le très puissant WinHex). Il faut maintenant chercher le message d'erreur qui s'affiche lorsque la CDZ exécute une copie. Sauf erreur de ma part, il existe deux types de message :</p>
<pre>
WARNING
THIS CD SOFTWARE IS A COPY AND CAN
NOT BE PLAYED FURTHER.
COPIED SNK SOFTWARE INFRINGES
SNK'S COPYRIGHTS AND TRADEMARKS.
WE RECOMMEND THAT YOU PURCHASE
ORIGINAL SNK SOFT WARE.
</pre>
<p>et l'autre :</p>
<pre>
DISK I/O ERROR
( ID = 0003 )
PLEASE POWER OFF
</pre>
<p>Sur Samurai Shodown 4 c'est le premier message. Chaque message est entouré d'espaces (caractères $20). Il faut noter l'adresse de début du message, et donc remonter jusqu'au premier espace. Dans mon cas le début se trouve à l'adresse $924.</p>
<p>Le plus dur est de savoir où se trouve la routine qui fait référence à ce texte. L'exécutable du jeu appelle une sous-routine qui va tester la protection, laquelle va afficher, le cas échéant, ce message d'erreur. Comme je n'ai aucun désassembleur 68000 sur le PC, je me suis amusé à analyser le code sur... un Atari ;-)</p>
<p>Bien entendu, on peut se contenter de n'utiliser que WinHex puisque l'on va faire principalement de la recherche hexadécimale.</p>
<p>N'étant pas un pro du désassemblage, j'utilise Adebug sur Atari. J'ai essayé avec Desert Drain, TT Digger et Easy Rider : ils ne savent pas désassembler un binaire qui n'est pas un exécutable Atari.</p>
<p>Sous Adebug, je charge le fichier binaire avec la touche "b" et je tape "E:\P222.PRG,100000". Je décide de placer le programme à l'adresse $100000 car cela me permet de m'y retrouver plus facilement. En effet, le début du message d'erreur se trouvant à l'offset $924, je peux donc me rendre directement en $100924.</p>
<p><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/nostalgeek/neo_geo/atari_adebug_loadbinary.gif" alt="atari_adebug_loadbinary.gif" style="display:block; margin:0 auto;" title="atari_adebug_loadbinary.gif, jan 2009" /></p>
<p>D'après Fakk2, le code qui fait appel au message d'erreur se trouve juste au-dessus, environ 200 à 250 octets plus haut. L'adresse du message d'erreur est chargée relativement au PC (Program Counter). Mais ce n'est pas tout le temps le cas, parfois on peut voir l'adresse elle-même dans le code : c'est le cas de l'offset absolu.</p>
<blockquote><p><strong>L'offset absolu</strong></p>
<p>
Dans ce cas particulier, l'adresse est directement dans le programme. Avec WinHex, on peut rechercher une valeur hexadécimale (raccourci : CTRL + ALT + X). C'est le cas de King of Fighters '98 : le message d'erreur se situe à l'offset $A09E6. La recherche permet de voir que cette adresse est écrite en dur dans le code à l'offset $1E2F (à l'adresse $101E2C sous Adebug).</p>
<p>
<img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/nostalgeek/neo_geo/atari_adebug_absolute.gif" alt="atari_adebug_absolute.gif" style="display:block; margin:0 auto;" title="atari_adebug_absolute.gif, jan 2009" /></p>
<p>
cf. la ligne : MOVEA.L #$A09E6,A0</p>
<p>
Comme pour le cas de l'offset relatif, il suffit de remonter un peu plus haut dans le code pour voir la sous-routine de protection.</p></blockquote>
<p>Revenons à nos octets. Il faut chercher un bout de code au-dessus du message d'erreur qui fait référence à l'adresse $100924. En montant d'une dizaine de lignes on peut lire ceci :</p>
<pre>
001008FE LEA ($100924,PC),A0
</pre>
<p>On a déjà fait la moitié du boulot !</p>
<p>A partir de cette adresse $1008FE il faut remonter plus haut dans le code jusqu'à trouver ceci :</p>
<pre>
MOVE.B $10FE85,D0
</pre>
<p>Ce qui nous donne, en hexadécimal : 10 39 00 10 FE 85</p>
<p>Il vaut mieux utiliser WinHex. Désassembler le code n'est pas obligatoire pour dégager la protection, mais ça permet de mieux comprendre ce que l'on fait. Il est possible que WinHex trouve plusieurs occurrences, dans ce cas il faut prendre la première à partir du début du fichier.</p>
<p>Juste après, on devrait voir quelque chose du genre : 81 39 00 10 xx xx (où "10 xx xx" est en fait une adresse).</p>
<p>Ce qui correspond à cette ligne de code :</p>
<pre>
OR.B $10xxxx
</pre>
<p>C'est le début du code de la protection.</p>
<p>Quelques octets avant "10 39 00 10 FE 85" on devrait voir "2F 00", ce qui correspond au début de la routine :</p>
<pre>
MOVE.L D0,-(A7)
</pre>
<p>(une bête sauvegarde du contenu de D0 sur le sommet de la pile)</p>
<p>C'est précisemment ce bout de code qu'il faut désactiver. Comment ? En appelant un instruction qui n'a aucun effet au lieu d'appeler la routine de protection. Il s'agit du mnémonique NOP (No OPeration). Le programme continue comme si de rien n'était, la Neo Geo étant persuadée d'avoir appelé le programme de vérification anti-copie. Le code hexadécimal de NOP est "4E 71".</p>
<p><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/nostalgeek/neo_geo/atari_adebug_protec.gif" alt="atari_adebug_protec.gif" style="display:block; margin:0 auto;" title="atari_adebug_protec.gif, jan 2009" /></p>
<p>On note donc l'adresse où l'on trouve "2F 00", dans Adebug c'est $100800, ce qui nous donne tout simplement l'offset $800 dans WinHex. On remplace "2F 00" par "4E 71" et on sauve l'exécutable, il sera à placer dans l'image ISO.</p>
<p>Et si l'on ne trouve pas de "2F 00" ? C'est le cas de certains jeux (King of Fighters '98 par exemple). Il faut revenir sur l'adresse qui contient "10 39 00 10 FE 85" et remplacer "10 39" par "4E 71".</p>
<p>Voilà, vous savez tout sur la protection des jeux Neo Geo CD. A noter que seule la Neo Geo CDZ est concernée car les copies passent très bien sur ma Neo Geo CD modèle 2.</p>
<p>Dans un prochain billet j'expliquerai comment faire une extraction des pistes des CD originaux, comment remplacer les fichiers d'origine par ceux qui permettent de faire sauter la protection et comment graver tout ça.</p>http://strider.untergrund.net/blog/index.php?post/2009/01/03/Les-protections-sur-Neo-Geo-CD#comment-formhttp://strider.untergrund.net/blog/index.php?feed/atom/comments/59Mini meeting MJJ sur Grenobleurn:md5:52f382e578526f8107cc07748187e31e2008-11-24T00:00:00+01:002008-11-24T00:11:13+01:00StriderAtari attitudeMJJ Prod <p>Ce samedi, Shazz et moi sommes allés chez Herrv pour mater des démos, jouer, boire, manger et surtout codouiller.
C'est pas forcément très productif, mais ça nous permet surtout de nous motiver mutuellement, plutôt que d'hiberner chacun dans son coin (et question température, je sens qu'on va être servis sur Grenoble cette année).
Sur IRC et MSN c'était le calme plat. Mis à part l'intervention éclairée de notre demi-dieu Gloky, on dirait que tous les Meujijis sont partis hiberner comme des marmottes.</p>
<p>Dès le départ, Shazz s'est rué sur le chinois à grands coups de couteau (c'est un gateau). On a couché une bouteille de vin de Savoie, histoire de se réchauffer les doigts. Les idées étaient bien claires pour commencer à coder. Le Vever a continué à coder son effet sur ST. Shazz et moi nous avons persévéré dans notre quête : prendre une musique YM capturée sur un ST et la faire rejouer à un CPC. Le tout en assembleur Z80 et sans utiliser les vecteurs système sinon c'est pas drôle. Le pire c'est qu'on y est arrivé, j'en reparlerai dans un autre billet. J'avais déjà touché à la programmation en assembleur 68000 sur ST mais jamais sur un Amstrad. On avait le manuel du Z80 d'un côté, la doc système sur le CPC de l'autre, et on codait sur l'émulateur <a href="http://www.winape.net/" hreflang="en">WinAPE</a>. Très bon émulateur, d'ailleurs, son assembleur et son debugger intégrés sont très efficaces, même pour des manches en Z80 comme nous.</p>
<p><a href="http://strider.untergrund.net/blog/public/mjjprod/vever.jpg"><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/mjjprod/.vever_m.jpg" alt="vever.jpg" title="vever.jpg, nov 2008" /></a><br />
<em>Trinquons à la santé de Vever, l'hôte des lieux</em></p>http://strider.untergrund.net/blog/index.php?post/2008/11/24/Meujiji-on-the-rocks#comment-formhttp://strider.untergrund.net/blog/index.php?feed/atom/comments/43Amstrad : copier un fichier depuis WinAPE vers une image disqueurn:md5:a14d493817dbd8f6d4d1ba30aaf8d2422008-11-23T22:42:00+01:002008-11-23T23:45:29+01:00StriderNostalgeekamstrad<p>Voici un petit pense-bête pour copier un fichier depuis l'émulateur WinAPE vers une image disque Amstrad.<br />
En effet, WinAPE ne propose pas d'exporter dans un fichier binaire les exécutables obtenus avec l'assembleur interne.<br />
Il faut donc transférer ces exécutables vers une image disque ou une disquette.<br />
N'ayant pas trouvé grand chose sur le net, je me suis débrouillé avec les moyens du bord. Il existe sûrement d'autres solutions, celle-ci reste relativement simple.</p> <ul>
<li>1/ Préparation du code source</li>
</ul>
<p>Dans l'assembleur de WinAPE, j'utilise la directive ORG suivie de l'adresse à laquelle je souhaite loger mon programme. Ensuite, j'ajoute un point d'arrêt sur la première instruction. Pour une raison que j'ignore, le fait d'assembler mon programme ne suffit pas à le placer dans la mémoire du CPC. Il faut exécuter le programme d'abord. Je mets donc un point d'arrêt sur la première instruction pour éviter de tout dérouler (c'est pas demain la veille que je ferai du code auto-modifiable sur CPC, mais on sait jamais).</p>
<p><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/nostalgeek/amstrad/dsk/01_assemblage.png" alt="01_assemblage.png" title="01_assemblage.png, nov 2008" /></p>
<ul>
<li>2/ Assemblage</li>
</ul>
<p>Maintenant je peux assembler le bousin. Je note l'adresse de départ quelque part ($0170) et l'octet contenu à cette adresse ($F3). Ca me permet juste de vérifier que le programme est bien présent dans la RAM du CPC.</p>
<p><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/nostalgeek/amstrad/dsk/02_adresse_depart.png" alt="02_adresse_depart.png" title="02_adresse_depart.png, nov 2008" /></p>
<ul>
<li>3/ Adresse de fin</li>
</ul>
<p>Ensuite, un rapide coup d'oeil à la fin du code assemblé pour noter l'adresse de fin et son contenu. Ici, c'est $A66F et on y trouve la valeur $6F. Les amateurs du CPC noteront que le programme donné en exemple occupe pratiquement les 42 Ko de la zone utilisateur du CPC (elle se termine à l'adresse $A679).</p>
<p><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/nostalgeek/amstrad/dsk/03_adresse_fin.png" alt="03_adresse_fin.png" title="03_adresse_fin.png, nov 2008" /></p>
<ul>
<li>4/ Exécution</li>
</ul>
<p>Voilà, maintenant je peux lancer le programme avec un modeste "call &170". WinAPE reprend tout de suite la main puisqu'il y a un point d'arrêt sur la première instruction. Dans le debugger, je me rends à l'adresse $0170, je vérifie qu'elle contient l'octet $F3.</p>
<p><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/nostalgeek/amstrad/dsk/04_execution_breakpoint.png" alt="04_execution_breakpoint.png" title="04_execution_breakpoint.png, nov 2008" /></p>
<ul>
<li>5/ Sauvegarde de la RAM</li>
</ul>
<p>Je sélectionne la zone de la RAM à sauver, donc depuis l'adresse $0170 jusqu'à $A66F. Comme convenu, je trouve bien $6F à l'adresse de fin. Tranquille Emile, il ne me reste plus qu'à faire un clic droit -> Save. Je lui choisis un joli nom (ym.bin) avant de l'insérer dans une image disque.</p>
<p><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/nostalgeek/amstrad/dsk/05_sauver_ram.png" alt="05_sauver_ram.png" title="05_sauver_ram.png, nov 2008" /></p>
<ul>
<li>6/ Importation du binaire</li>
</ul>
<p>Puisque j'ai un SDiskEmul à la place du lecteur de disquettes sur mon 6128, je dois créer une image disque et copier mon programme dedans.
Pour cela, j'ai choisi ManageDsk (dispo ici : <a href="http://amstrad.cpc.free.fr/download.php?op=geninfo&did=8" hreflang="fr">http://amstrad.cpc.free.fr/download.php?op=geninfo&did=8</a>), un utilitaire bien sympatoche pour gérer ses images disques.
Lors de l'import, je précise qu'il s'agit d'un fichier binaire et que l'adresse de début est 0x0170. N'étant pas spécialiste des exécutables Amstrad, je renseigne le point d'entrée avec la même valeur que précédemment.</p>
<p><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/nostalgeek/amstrad/dsk/06_import_bin_dans_dsk.png" alt="06_import_bin_dans_dsk.png" title="06_import_bin_dans_dsk.png, nov 2008" /></p>
<ul>
<li>7/ Enregistrement de l'image disque</li>
</ul>
<p>L'image disque est prête, je la sauve au format DSK. Relax Max, c'est bientôt prêt.</p>
<p><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/nostalgeek/amstrad/dsk/07_sauvegarde_dsk.png" alt="07_sauvegarde_dsk.png" title="07_sauvegarde_dsk.png, nov 2008" /></p>
<ul>
<li>8/ Test sous émulateur</li>
</ul>
<p>Avant d'aller copier le DSK obtenu sur la SDCard du SDiskEmul, je fais un test rapide avec WinAPE.</p>
<p><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/nostalgeek/amstrad/dsk/08_cat_run.png" alt="08_cat_run.png" title="08_cat_run.png, nov 2008" /></p>
<p>En général tout se passe bien... ça roule Raoul !</p>http://strider.untergrund.net/blog/index.php?post/2008/11/23/Amstrad-%3A-copier-un-fichier-depuis-WinAPE-vers-une-image-disque#comment-formhttp://strider.untergrund.net/blog/index.php?feed/atom/comments/54Bienvenue chez les MJJurn:md5:297b9b267497e233764f3efccc654fec2008-10-14T21:16:00+02:002008-10-14T21:16:00+02:00StriderAtari attitudeMJJ ProdZ80 <p>Ce samedi, rencontre avec mes deux compères grenoblois de chez MJJ Prod, Shazz et Herrv. On a squatté une bonne partie de la soirée chez Herrv. Comme il venait de s'acheter un Amiga 600, nous avons copieusement critiqué les démos sur cette machine, en bien comme en mal, et nous avons fait quelques parties sur Rodland et un clone de Speedball. Shazz est venu avec sa carte FPGA, il a commencé à concevoir sa propre machine à base de Z80. La prochaine étape pour lui sera d'implémenter un YM, si possible avec 4 voies. Nous en avons profité pour nous mettre à l'assembleur Z80, ça peut être marrant de faire quelque chose sur l'ordi de Shazz. On pourrait même en profiter pour codouiller deux ou trois merdouilles sur CPC :-)
<br />
A l'origine, on avait prévu de se faire un petit week-end studieux pour présenter quelque chose sur ST à la <a href="http://www.medianostra.net/inside/" hreflang="fr">Main Demoparty</a>. Finalement, on ne sait pas si on descend à la Main ou pas, car on n'a rien à présenter et on s'est rendu compte qu'on ne connaît pratiquement aucun participant.</p>http://strider.untergrund.net/blog/index.php?post/2008/10/14/Bienvenue-chez-les-MJJ#comment-formhttp://strider.untergrund.net/blog/index.php?feed/atom/comments/42Machinae Supremacy : site web et Jets'n'Guns OSTurn:md5:ca5cfe78f9a3ea25505bafc7783912ec2008-10-07T23:28:00+02:002018-01-20T23:36:31+01:00StriderMusique<p>C'est un groupe de metal suédois très peu connu en France. Leur style musical original se démarque des autres groupes de metal. Il font la part belle au <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/MOS_Technology_SID" hreflang="en">SID</a>, le processeur sonore du mythique <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Commodore_64" hreflang="fr">Commodore 64</a>. Du bon heavy metal auquel se mélangent des sonorités issues des vieux jeux vidéo, je ne pouvais qu'apprécier le mélange :-)</p> <p>Les membres du groupe sont en train de reconcevoir leur site web, déplacé à l'occasion sur <a href="http://www.myspace.com/machinaesupremacy" hreflang="en">MySpace</a>. Tous les liens ne sont pas encore fonctionnels, mais on y trouve leurs anciennes musiques (téléchargeables gratuitement), des liens pour acheter les CD, le forum, etc. C'est aussi l'occasion de parler d'un groupe que j'écoute depuis la sortie de leur premier album, en 2004.</p>
<p>Dans la partie "The Archive", on trouve tous leurs morceaux diffusés librement sur le net depuis les débuts du groupe. Ils ont regroupé leurs musiques dans des CD, uniquement disponibles au téléchargement. Ca doit être récent car ces compilations n'existaient pas lors de ma dernière visite. De plus, ils ont mis la bande originale de <a href="http://jng.rakeingrass.com/" hreflang="en">Jets'n'Guns</a> en libre accès. Il s'agit d'un shoot'em up en 2D, l'un des meilleurs sur Mac et PC, très speed, bien bourrin et avec une bande son à tomber par terre.</p>
<p><img src="https://static1.squarespace.com/static/59383d3786e6c0c673b56499/593ac90de3df2829ca5cc5e9/593ac920be659412f77dc349/1501885532485/jng-1400x1400.jpg?format=750w" alt="" /></p>
<p>La compilation se compose de 2 CD pour un total de 29 titres. Elle reprend l'intégralité de la bande son du jeu.<br />
Parmi mes préférées : <q>Theme from Jets'n'guns</q> et <q>Flight of the Toyota</q>.<br />
En écoutant toutes les pistes, je me suis rendu compte que certains morceaux ont servi de source d'inspiration pour les deux derniers albums, surtout le second (Redeemer).<br />
- Sid Icarus (album Overworld) est inspiré de "Flight of the Toyota"<br />
- Empire (album Redeemer) est inspiré de "Teh evul p4in of doomy hell", de "Machinaeguns" et de "Dududub dududum" <br />
- Rise (Redeemer) est inspiré de Lava trouble bubble<br />
- Reanimator (Redeemer) est inspiré de Futuremachine</p>
<p>Du bon gros metal à la sauce chiptune, recommandé à tous les fans de vieux jeux vidéo et de soundchip, de même que <a href="http://jng.rakeingrass.com/" hreflang="en">Jets'n'Guns</a> (dont il existe une version démo, soit dit en passant).</p>
<p>Pour plus d'infos, <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Machinae_Supremacy" hreflang="en">la page en anglais sur Wikipedia</a>.</p>http://strider.untergrund.net/blog/index.php?post/2008/10/07/Machinae-Supremacy#comment-formhttp://strider.untergrund.net/blog/index.php?feed/atom/comments/58Compilation de GNU Screen et de rTorrent sous MiNTurn:md5:98f011ce06bb0564b2110e733513164a2008-10-07T22:54:00+02:002008-10-07T22:54:00+02:00StriderAtari attitudefalconfreemintunix<p>Depuis que j'ai installé une distribution Linux sur mon second PC, j'essaie de recompiler des programmes open source sur mon Falcon.<br />
Pour ceux qui utilisent les sockets, par exemple, ce n'est pas gagné d'avance...</p> <p>Première victime de mes tentatives de portages : <a href="http://www.gnu.org/software/screen/" hreflang="en">GNU Screen</a>. C'est un multiplexeur de terminaux en mode texte, une sorte de gestionnaire de fenêtres, couramment utilisé depuis une session SSH.
<br />
C'est très pratique, je n'arrive plus à m'en passer sous Linux. J'en profite pour mettre un petit mode d'emploi :</p>
<pre>
Screen se lance en tapant simplement "screen" depuis le shell.
Certaines distributions ne permettent pas de lancer Screen depuis le compte root.
Il est possible de nommer sa nouvelle session en tapant : screen -S nom_session
Et pour la restaurer : screen -r nom_session
Les commandes commencent par la combinaison de touches Control + A (que je noterais C^a).
Nouvelle fenêtre : C^a c
Quitter (détacher) : C^a d (permet d'interrompre sa session afin de la reprendre plus tard)
Quitter la session : C^d
Naviguer entre les fenêtres : C^a 0...9
Choisir une fenêtre disponible : C^a '
Lister les fenêtres disponibles : C^a "
Gestion des sous-fenêtres (fenêtres filles) :
Créer une sous-fenêtre : C^a S
Navigation entre les sous-fenêtres : C^a Tab
Fermer une sous-fenêtre : C^a X
</pre>
<p>Malheureusement, il est impossible de compiler Screen sous MiNT.<br />
J'obtiens ce message d'erreur : <q>error: you have neither usable sockets nor usable pipes -> no screen</q></p>
<p>D'après Frank Naumann sur la mailing list de MiNT :<br />
<q>Named pipes and sockets are not yet supported by FreeMiNT. The MiNTLib try to emulate something but this is not 100% exact.</q></p>
<p>Pas très encourageant...</p>
<p>Je persiste avec un logiciel récent : un client Bittorrent appelé <a href="http://libtorrent.rakshasa.no/" hreflang="en">rTorrent</a>.<br />
Il est basé sur libtorrent, lequel refuse de se compiler sur mon Falcon. Je n'ai plus le message d'erreur sous les yeux mais il était question de g++ introuvable, alors qu'il existe bien. Sûrement un problème de configuration, je regarderai ça en détail plus tard.</p>http://strider.untergrund.net/blog/index.php?post/2008/10/07/Compilation-de-rTorrent-et-de-GNU-Screen-sous-MiNT#comment-formhttp://strider.untergrund.net/blog/index.php?feed/atom/comments/41Falcon : accès distant via SSHurn:md5:bb362a3ace61b32d74a5df582fdf61922008-09-20T01:33:00+02:002008-09-20T01:34:32+02:00StriderAtari attitudefalconfreemintinternetunix<p>Est-il possible d'accéder à un Atari et de l'utiliser sans toucher à un poil de sa souris ? Avec un réseau (local ou internet), c'est possible.<br />
Ci-dessous, la démonstration en images.</p> <h3>De quoi s'agit-il ?</h3>
<p>Dans ma boîte, on accède à des serveurs distants depuis nos machines sous Windows grâce à <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/PuTTY" hreflang="fr">PuTTY</a> et au protocole <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ssh" hreflang="fr">SSH</a>. J'ai voulu faire la même chose avec mon Falcon. <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/MiNT" hreflang="en">FreeMiNT</a> est installé dessus, c'est un système d'exploitation qui apporte une couche compatible POSIX par-dessus le système d'exploitation natif. En gros, c'est une sorte d'Unix qui tourne au-dessus du TOS.</p>
<p>Ici, pas question de connexion par port série ou parallèle, je parlerai d'une connexion réseau TCP/IP tout ce qu'il y a de plus classique. L'idée est d'accéder à un Atari à travers un réseau sécurisé. Le protocole SSH est disponible sous FreeMiNT, ça tombe bien. C'est parti !</p>
<h3>Les pré-requis</h3>
<p>SSH n'étant pas un petit logiciels anodin, il faut un Atari boosté aux hormones, doté au moins d'un processeur 68020. De plus, le protocole et les logiciels utilisés sont compilés pour les processeurs 68020 à 68060. Mon Falcon doté de son 68060 à 66 MHz est largement suffisant. Ensuite, il faut un autre ordinateur, un bête PC (pléonasme) sous Windows suffira amplement.</p>
<p>Sur le Falcon, j'utilise la distribution <a href="http://sparemint.atariforge.net/sparemint/index.html" hreflang="en">SpareMiNT</a> car elle gère facilement les paquetages au format RPM. Par défaut, il n'y a que le compte root, je vais donc créer un utilisateur "strider" pour la connexion à distance. Une fois SSH installé, je le démarre avec la formule magique qui va bien :</p>
<pre>
/etc/init.d/sshd start
</pre>
<h3>Connexion</h3>
<p>J'ajoute le Falcon dans le paramétrage de PuTTY et c'est parti !</p>
<p><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/atari/mint/01_putty.gif" alt="01_putty.gif" title="01_putty.gif, sep 2008" /></p>
<p>Pendant un moment, rien ne se passe. Lorsque je jette un coup d'oeil sur l'écran du Falcon, je vois que sshd occupe le 68060 à 99%, et ceci pendant une trentaine de secondes. Enfin, ça y est, la connexion est effectuée.</p>
<p><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/atari/mint/02_connexion.gif" alt="02_connexion.gif" title="02_connexion.gif, sep 2008" /></p>
<p>Ca n'a pas l'air impressionnant à première vue, mais pour une machine qui date 1992 c'était loin d'être gagné d'avance. Une fois connecté, la brève page d'accueil apparaît :</p>
<p><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/atari/mint/03_profile.gif" alt="03_profile.gif" title="03_profile.gif, sep 2008" /></p>
<p>Je me suis amusé à modifier le script qui démarre juste après bash (/etc/profile) afin de rappeler quelques commandes essentielles. Hé oui, je n'utilise pas mon Falcon tous les jours, un petit aide-mémoire est toujours le bienvenu. Les commandes "connect", "deconnect" et "check" sont de petits scripts situés dans /usr/local/bin.</p>
<h3>Quelques exemples d'utilisation à distance du Falcon</h3>
<p>Tout ça c'est bien beau, mais il doit bien être possible de lancer quelques programmes sur le Falcon ? Oui, et ça marche à la fois pour les applis issues des mondes Unix (MiNT) et TOS. Un petit coup de "top" pour voir ce qui tourne sur l'Atari :</p>
<p><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/atari/mint/04_top.gif" alt="04_top.gif" title="04_top.gif, sep 2008" /></p>
<p>Le nombre de processus est ridiculement petit par rapport à mon autre PC sous Linux Mandriva. Les processus 1 à 10 appartiennent au TOS, les autres sont fournis par MiNT. Il y a plusieurs instances de bash et de top, sshd et même Apache (httpd).</p>
<p>Par curiosité je me place sur la racine du système de fichiers, sans surprise j'accède à tous les lecteurs. C'est la même chose que le lecteur unifié U: côté Atari. Chiche, je lance une appli GEM ? Au hasard, Two-in-one (un gestionnaire d'archivage).</p>
<p><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/atari/mint/05_filesystem_et_twoinone.gif" alt="05_filesystem_et_twoinone.gif" title="05_filesystem_et_twoinone.gif, sep 2008" /></p>
<p>Evidemment, je ne vois rien sur la console, mais le programme se lance bien sur le Falcon puisque je vois son interface GEM. Comme je ne l'ai pas lancé en tâche de fond, un CTRL-C le tue et ferme sa fenêtre sur le Falcon. Je recommence et je le lance même 4 fois de suite :</p>
<p><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/atari/mint/06_root_et_twoinone.gif" alt="06_root_et_twoinone.gif" title="06_root_et_twoinone.gif, sep 2008" /></p>
<p>Côté Falcon, je vois bien les 4 instances de Two-in-one dans la barre des tâches. J'en profite ensuite pour visiter les répertoires spécifiques de FreeMiNT et je tombe sur une curiosité qui contient plein de choses intéressantes : /kern.</p>
<p><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/atari/mint/07_contenu_de_kern.gif" alt="07_contenu_de_kern.gif" title="07_contenu_de_kern.gif, sep 2008" /></p>
<p>Ca permet d'avoir pas mal d'infos sur le système. Par exemple, on peut voir que FreeMiNT avec les serveurs SSH et Apache consomme 18 Mo de RAM.</p>
<p>A propos d'Apache, le serveur passe pratiquement inaperçu tant il consomme peu de ressources. Il faut dire qu'on ne peut avoir que des pages HTML statiques. Pas de PHP par exemple, y en a qui ont essayé, ils ont eu des problèmes :-)</p>
<p>Côté client, j'arrive bien entendu à afficher des pages web sans aucun souci :</p>
<p><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/atari/mint/apache.jpg" alt="apache.jpg" title="apache.jpg, sep 2008" /></p>
<h3>Et ensuite ?</h3>
<p>Maintenant que j'ai un Falcon accessible sur le net (grâce à <a href="http://www.dyndns.com/" hreflang="en">DynDns</a>), je vais tenter d'installer d'autres serveurs ou clients. Et, pourquoi pas, les compiler s'ils n'ont pas été portés sous FreeMiNT. Au hasard : des serveurs FTP, des client Bittorrent, gnu screen, etc.</p>http://strider.untergrund.net/blog/index.php?post/2008/09/20/Falcon-%3A-acces-distant-via-SSH#comment-formhttp://strider.untergrund.net/blog/index.php?feed/atom/comments/2Amstrad et SDiskEmul (partie 2)urn:md5:d939b3a91a99caf9f5c9372c9ec3326b2008-09-04T21:02:00+02:002008-09-04T21:02:00+02:00StriderNostalgeekamstradsdiskemul <p>La suite de mes "geekeries" avec, comme promis, une photo du boîtier fermé contenant le SDiskEmul, toujours relié au CPC 6128.
<br />
<a href="http://strider.untergrund.net/blog/public/nostalgeek/amstrad/cpc_et_sdiskemul.jpg"><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/nostalgeek/amstrad/.cpc_et_sdiskemul_m.jpg" alt="cpc_et_sdiskemul.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="cpc_et_sdiskemul.jpg, sep 2008" /></a>
<br />
Cette semaine, j'ai eu des problèmes avec le SDiskEmul car il refusait d'afficher le contenu des répertoires de la SDCard après avoir chargé une image disque. C'est embêtant...
<br />
Visiblement, il s'agirait d'un bug dans le firmware et je remercie son auteur, Sundance, car il est très réactif.
<br />
Dans un prochain billet je parlerai des démos sur CPC, certaines sont très sympas et méritent le détour.
<br />
J'en ai fini avec l'Amstrad. Il me reste à terminer le boîtier externe : fixer le SDiskEmul à l'intérieur, fabriquer une façade, reporter tous les connecteurs à l'arrière. Vaste programme !
Parallèlement à cela, je vais brancher mon Mega STe et mon 1040 STe sur le boîtier. Ensuite, ce sera au tour de l'Amiga 1200 et je garde le plus dur pour la fin : l'Atari 800 XL.</p>http://strider.untergrund.net/blog/index.php?post/2008/09/04/Amstrad-et-SDiskEmul-partie-2#comment-formhttp://strider.untergrund.net/blog/index.php?feed/atom/comments/35Amstrad et SDiskEmul (partie 1)urn:md5:c5bbdc71e0e1147ed73e50e3330408af2008-09-02T00:08:00+02:002008-09-04T19:53:43+02:00StriderNostalgeekamstradsdiskemul<p>Séance bricolage ce dimanche : la remise en état de mon CPC 6128 et le recarrossage du SDiskEmul dans un boîtier externe.<br />
L'objectif est simple : faire revivre cet ancêtre de la micro et retrouver les sensations d'antan. Rien que ça :-)</p> <p><br /></p>
<h4>Amstrad : la résurrection</h4>
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Une fois n'est pas coutume, j'ai fait tout ce que j'avais dit dans mon billet précédent : la fabrication d'un cable péritel, l'utilisation d'une alim externe, le raccordement du CPC au SDiskEmul et, bien entendu, le nettoyage de la bête.
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J'ai commencé par le plus important : ouvrir la machine et vérifier si tout est en bon état à l'intérieur. Mon CPC est impeccable, mis à part le clavier jauni, tout le reste est en très bon état. Il a fallu ouvrir le clavier pour chasser la moindre poussière.<br />
<a href="http://strider.untergrund.net/blog/public/nostalgeek/amstrad/carte_mere_demontee.jpg"><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/nostalgeek/amstrad/.carte_mere_demontee_m.jpg" alt="carte_mere_demontee.jpg" title="carte_mere_demontee.jpg, sep 2008" /></a>
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Sur la photo, on peut voir la carte mère, relativement petite car elle occupe les deux-tiers de la largeur totale. La carte mère est propre, pas de straps comme sur l'Atari ST (il faut cliquer pour agrandir les photos).
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Pour l'alim, j'ai recyclé un boîtier SCSI externe. Il fournit 0,8 ampères, ce qui est suffisant pour alimenter un CPC 6128 puisqu'il n'a besoin que de 0,4 ampères (d'après ce qu'il est écrit sous la machine). C'est à ce moment que j'ai eu l'idée de mettre le SDiskEmul en externe dans ce boîtier, ce qui me permettrait de le brancher sur plusieurs de mes machines. Pour ce faire, il faut souder deux fils sur la carte mère afin de permettre l'incrustation vidéo. Grâce aux indications <a href="http://atariamiga.free.fr/installation_sdiskemul_cpc_int.php" hreflang="fr">sur le site de Sundance et Rvs</a>, ce fut un jeu d'enfant. En cherchant des connecteurs RCA femelles, je suis tombé sur un double connecteur, probablement récupéré d'un appareil électro-ménager par mon père. Ni une ni deux, même pas besoin de souder ou percer le moindre trou : je me suis contenté de placer ce connecteur entre deux ports à l'arrière du CPC. Pour l'instant, il tient bien car il est bloqué, je verrai avec l'usage s'il faut le fixer quelque part.
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<a href="http://strider.untergrund.net/blog/public/nostalgeek/amstrad/incrustation_video.jpg"><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/nostalgeek/amstrad/.incrustation_video_m.jpg" alt="incrustation_video.jpg" title="incrustation_video.jpg, sep 2008" /></a>
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Entre le port parallèle et le port d'extension, on peut voir les connecteurs RCA.
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<h4>SDiskEmul en lecteur externe</h4>
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C'est la partie qui m'a pris le plus de temps, et pour l'instant ce n'est qu'un prototype, je suis encore loin de la version finale. En réalité, je ne connais pas tous les connecteurs à utiliser car j'ai l'intention d'utiliser le SDiskEmul sur toutes mes vieilleries : Mega STE, 1040 STE, CPC 6128, Amiga 1200 et 800 XL. Pour ce dernier, il me manque des infos sur la connexion entre la machine et le SDiskEmul.
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<a href="http://strider.untergrund.net/blog/public/nostalgeek/amstrad/sdiskemul_externe_1.jpg"><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/nostalgeek/amstrad/.sdiskemul_externe_1_m.jpg" alt="sdiskemul_externe_1.jpg" title="sdiskemul_externe_1.jpg, sep 2008" /></a> <a href="http://strider.untergrund.net/blog/public/nostalgeek/amstrad/sdiskemul_externe_2.jpg"><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/nostalgeek/amstrad/.sdiskemul_externe_2_m.jpg" alt="sdiskemul_externe_2.jpg" title="sdiskemul_externe_2.jpg, sep 2008" /></a>
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Je prévois de faire une façade afin de reporter les leds et le bouton reset. A l'arrière il y aura tous les autres connecteurs : lecteur de disquettes, incrustation vidéo (2 prises RCA femelles), port joystick, sortie +5v spécialement pour l'Amstrad ainsi qu'une sortie spéciale pour l'Atari 800 XL (à déterminer).
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<h4>Bon, et il marche tout ton bordel ?</h4>
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Ca roule, même ! Voici les premières photos du "prototype" du SDiskEmul externe branché sur le CPC 6128. J'ai pas mal galéré pour trouver la nappe qui va bien. De plus, le fait d'utiliser une rallonge nécessite de brancher la nappe sous le SDiskEmul, ce qui n'est pas pratique du tout. Donc la prochaine étape consistera à faire en sorte que la nappe se branche sur le dessus. En attendant, quelques photos du couple infernal CPC/SDiskEmul :
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<a href="http://strider.untergrund.net/blog/public/nostalgeek/amstrad/prototype_2.jpg"><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/nostalgeek/amstrad/.prototype_2_m.jpg" alt="prototype_2.jpg" title="prototype_2.jpg, sep 2008" /></a>
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Gros plan sur le boîtier du SDiskEmul, les tripes à l'air (comme d'hab, quoi)
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<a href="http://strider.untergrund.net/blog/public/nostalgeek/amstrad/prototype_1.jpg"><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/nostalgeek/amstrad/.prototype_1_m.jpg" alt="prototype_1.jpg" title="prototype_1.jpg, sep 2008" /></a>
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Le CPC est alimenté en +5 volts par le boîtier. On branche l'incrustation vidéo, on allume la bécane : comme dirait Bonaldi, ça marche !
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<a href="http://strider.untergrund.net/blog/public/nostalgeek/amstrad/prototype_3.jpg"><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/nostalgeek/amstrad/.prototype_3_m.jpg" alt="prototype_3.jpg" title="prototype_3.jpg, sep 2008" /></a>
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Allez hop, je ne résiste pas à une petite partie de Bubble & Bobble, comme 15 ans en arrière chez mon cousin ! ;-)
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Côté image c'est la claque : rien à voir avec les écrans verts Amstrad, ici sur mon SC1425 les couleurs sont éclatantes et les pixels bien gras. Dommage qu'il n'y ait pas d'entrée péritel sur mon moniteur SC1435, car sa qualité d'image est supérieure à celle du SC1425 (le tube fatigue légèrement). Un de ces quatre, je me ferai un adaptateur péritel pour le SC1435.<br />
Côté audio, je n'ai pas encore branché le CPC sur l'ampli. Ce qui est étonnant, c'est la sortie stéréo du soundchip, les voies sont séparées contrairement au ST.
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Les prochains épisodes dans les jours qui viennent : des photos de l'ensemble CPC/SDiskEmul avec le boîtier fermé et une petite rétrospective des démos CPC.</p>http://strider.untergrund.net/blog/index.php?post/2008/09/02/Amstrad-et-SDiskEmul#comment-formhttp://strider.untergrund.net/blog/index.php?feed/atom/comments/46Un Amstrad et ca reparturn:md5:9fa1794e5fb804904537f5aaf6b9616f2008-08-21T23:01:00+02:002008-08-21T23:01:00+02:00StriderNostalgeek<p>Petit coup de folie la semaine dernière. Comme si je n'avais pas assez de vieilleries, en voici une de plus : un Amstrad CPC 6128.</p> <p>Après quelques semaines de recherches, je tombe sur un CPC 6128 sans écran ni périphériques, pile poil ce qu'il me fallait.<br />
Avant de découvrir (ou redécouvrir) les jeux et démos qui ont fait la gloire de cette machine, il me faut bricoler quelque peu cette vénérable grand-mère de la micro :</p>
<ul>
<li>bricoler un cable péritel pour le connecter sur mon moniteur Atari</li>
<li>adapter une alim de PC</li>
<li>brancher le SDiskEmul du Mega STe dessus, en attendant d'en acheter un deuxième</li>
<li>et bien sûr nettoyer l'extérieur et l'intérieur de la bête</li>
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Quelques photos du monstre, fraîchement déballé de son carton :<br />
<a href="http://strider.untergrund.net/blog/public/nostalgeek/amstrad/vue_de_face.jpg"><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/nostalgeek/amstrad/.vue_de_face_m.jpg" alt="vue_de_face.jpg" title="vue_de_face.jpg, aoû 2008" /></a> <a href="http://strider.untergrund.net/blog/public/nostalgeek/amstrad/cpc_vue_de_trois_quarts.jpg"><img src="http://strider.untergrund.net/blog/public/nostalgeek/amstrad/.cpc_vue_de_trois_quarts_m.jpg" alt="cpc_vue_de_trois_quarts.jpg" title="cpc_vue_de_trois_quarts.jpg, aoû 2008" /></a></p>http://strider.untergrund.net/blog/index.php?post/2008/08/21/Un-Amstrad-et-ca-repart#comment-formhttp://strider.untergrund.net/blog/index.php?feed/atom/comments/4